Mille livres en tête

Mille livres en tête

Lumière sur ...... Estelle EVERY

Bonjour Estelle,


Merci beaucoup d’accepter de répondre à quelques questions pour que les lectrices de « Mille Livres En Tête » puissent mieux te connaître. Pour celles qui te connaissent déjà, tu es l’auteure de


- "Endless Night T.1 & T.2" parus chez Hugo Poche, en Janvier 2018 et Mars 2019
- "Is it love ? Colin" paru chez Hugo Roman, en Mars 2020
- "Happily ever after : Paris" paru en auto-édition, en Avril 2020
- "Ambition over love" paru en auto-édition aussi, en Mai 2020
- "The Cupidon Brothers" à paraître en auto-édition aussi, à compter de Juillet 2020

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1 –
Peux-tu te présenter en quelques mots aux lectrices qui ne te connaitraient pas encore ? Es-tu écrivain à temps plein  ?

Mariée, mère de deux filles, je vis dans le sud de la France. Même si mon accent du sud-est s’est atténué, et que mon teint très pâle peut laisser croire le contraire, je suis un pur produit provençal : j’ai grandi au pays du mistral et des cigales. J’écris à temps plein.


2 – Comment en es-tu venue à écrire ? Toute petite, remplissais-tu déjà des cahiers d’histoires de princes et de princesses ? Ou bien, à quel moment cette révélation t’est-elle apparue ?
Sans titre 2.jpgJ’ai toujours eu une imagination débordante (au grand désespoir de mes parents qui avaient du mal à me suivre) et j’ai toujours créé des histoires… dans ma tête ! Pendant longtemps, j’ai été ce que l’on pourrait appeler « une autrice refoulée » car je ne m’autorisais pas à écrire.

 

J’étais focalisée sur le fait d’obtenir mon diplôme (ce que j’ai fait) et de trouver un job dans une grosse boite (ce que j’ai fait aussi), pour finalement arriver à une situation idéale – du moins sur le papier : mariée, deux enfants, une carrière de cadre qui rapportait bien, et un crédit pour un appart ! Sauf que ma nature de créative était contrariée et que j’ai fait machine arrière ! Ma famille est mon roc, à partir de là, j’ai pu m’appuyer sur eux et avancer dans la direction qui est celle de mon cœur… celle de l’écriture.


3 – As-tu toujours beaucoup lu ? Te décrirais-tu comme une lectrice boulimique ou raisonnable ?
Depuis que je sais lire, je ne compte plus les journées passées plongée dans les bouquins… Je passais mon temps libre au CDI ou à la bibliothèque de ma ville pour dénicher mes prochaines lectures. J’étais une vraie boulimique ! Par contre, depuis que j’écris, je ne lis presque plus. Je crois que je n’arrive pas à faire les deux en parallèle…

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4 – Quel est le Top 3 de tes styles littéraires ?

Romance, romance et … romance ! Et ce depuis toujours !
Quand j’étais au collège, je suivais assidument la collection Cœur Grenadine, ce furent mes premières romances. Et quand je passais du temps chez mes grands-parents, je lisais les magazines Nous Deux de ma grand-mère… Incorrigible romantique dans l’âme LOL !


5 – As-tu des auteures incontournables, dont tu as lu tous les livres et dont tu es une fan inconditionnelle ?
Pas vraiment non ! Je suis plutôt du genre à me laisser porter en fonction de ce qui m’attire.


6 – Peux-tu nous raconter un peu ton parcours de débutante en maison d’édition chez Hugo Roman puis la poursuite de l’aventure en auto-édition ?
J’ai été repérée par l’équipe Hugo Roman lors d’un concours sur Fyctia. Mon texte, Endless Night, a séduit l’équipe et a été édité, d’abord en numérique, puis en poche. Si j’ai commencé à écrire sur Fyctia, c’était surtout pour avoir un avis sur ma plume, sur ce que je valais en tant qu’autrice et pour voir si mes idées pouvaient séduire les lectrices… Ce fut une aventure géniale !


Des événements personnels m’ont poussée à changer de carrière, je me suis naturellement tournée vers l’écriture. : j’ai suivi plusieurs formations de doublage/sous-titrage (plutôt de la traduction donc) et ensuite une formation longue de scénariste. Aujourd’hui, je me suis professionnalisée dans l’écriture et je veux vivre de ma plume. Si j’ai fait le choix de l’auto-édition, c’est parce que j’aime toucher à tous les aspects de mon activité : l’écriture (bien évidemment), mais aussi la communication et l’aspect « business » du métier. L’auto-édition s’est imposée comme une évidence parce qu’elle offre une liberté totale, une maîtrise totale aussi, et surtout la possibilité de pouvoir vivre de ma plume. C’était donc un choix de raison, mûrement réfléchi qui me comble.


7 – Pour les personnes qui hésitent à se lancer et avec ton expérience, quels conseils donnerais-tu ?

Pour se lancer en écriture : Je pense que le plus important est juste de se laisser aller à écrire. Ça peut sembler bête dit comme ça, et très simple aussi, mais c'est sans doute la première barrière à dépasser : celle de l'auto-jugement. Mon conseil est le suivant : si tu as envie d'écrire, écris ! Tu verras ce que tu en feras par la suite. Laisse ta créativité s'exprimer, peu importe ce qui sort, tu auras toujours le temps de corriger ensuite et de changer des choses.
 
Pour ce qui est de l'autoédition :
Se lancer dans l'A.E nécessite un minimum de professionnalisation. Je m'explique : quand on est édité en ME, "tout" ce qu'on a à faire est d'écrire le texte et ensuite de le modifier en fonction des retours éditoriaux. Quand on est en A.E, il faut avoir une vision d'ensemble : écrire le texte n'est qu'un maillon de la chaine. Il faut penser à comment tu vas ensuite diffuser ton texte, comment tu vas le promouvoir, il faut trouver des professionnels pour t'épauler (en matière de conception de couvertures, ou encore en correction).
 
Je pense que l'A.E est synonyme de plus de travail mais aussi de plus de liberté. C'est à double tranchant ! Si tu es plutôt "touche à tout", alors tu vas vraiment adorer. En revanche, s'il n'y a que l'écriture pure qui t'intéresse, ce sera plus compliqué en AE. L'AE c'est de l'entrepreneuriat !

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8 – As-tu un rituel d’écriture et quel est, pour toi, le moment le plus propice pour écrire ? Toujours une boisson à portée de main ?
J’avais un moment rituel quand j’ai commencé à écrire sur Fyctia : c’était le soir quand mes filles étaient couchées et que ma journée de travail était terminée. Aujourd’hui, j’écris à plein temps, donc je suis plutôt dans des horaires de travail « classique ». Je n’ai pas toujours une boisson à portée de main, en revanche j’ai presque tout le temps mon casque anti bruit sur les oreilles et de la musique en fond.


9 – Que représente l’écriture pour toi ? As-tu peur de la panne de l’écrivain ?
L’écriture représente tellement de choses pour moi ! Une passion, de toute évidence ! Un exutoire, c’est certain. Une voie de reconversion. Une manière d’exprimer toute la créativité qui bouillonne en moi… Une voie d’épanouissement total. Je ne me suis jamais aussi bien sentie que depuis qu’Ambition over Love est sorti ! Je ne pense pas au lendemain, je ne ressasse pas le passé, je suis pleinement concentrée sur le moment présent. J’ai trouvé une sérénité que je n’avais jamais connue auparavant. Je me sens complète.
Je n’ai pas peur de la panne de l’écrivain tout simplement parce que je me connais, depuis que je suis née je passe mon temps à imaginer des choses. N’importe quoi peut m’inspirer (même un pauvre rouleau de papier toilette vide, c’est pour dire !), donc je ne suis jamais à court d’idées.


Maintenant parlons un peu de tes romans car tu as une actualité livresque assez riche.


10 – Comment t’es venue l’idée de « Endless Night » qui a reçu un très bel accueil pour un premier roman 41NMoXMV-0L._SY346_.jpg? Et quel est son parcours depuis Fyctia jusqu’à son édition chez Hugo Poche ?
Endless Night est né sur un concours Fyctia : Nuit Blanche. Un concours érotique ! À l’époque, je n’avais jamais écrit de texte érotique et en voyant le thème, j’ai eu envie de m’y essayer, plus pour m’amuser qu’autre chose. Je me suis tellement amusée… que ça a marché ! LOL2d8815b381c603bc8e2e659faa4e597b.jpg


Le texte est arrivé en finale. Il n’a pas gagné, c’est Alexia FD qui a remporté le concours avec son magnifique texte « Mutine ». Le roman a été repéré par l’équipe Hugo Roman qui m’a proposé une publication en « coup de cœur », c’est-à-dire une parution numérique. J’ai accepté et Endless Night 1 est sorti en numérique en janvier 2018. Le roman a rencontré ses lectrices et la version poche est ensuite parue en 2019.

11 - Comment as-tu vécu la pré-sortie de ton bébé « Endless Night » et son accueil par le public ?
Je ne mesurais pas du tout les écueils que le roman allait rencontrer. J’avais une vision assez optimiste (ou naïve) des choses. Donc j’y suis allée sans trop m’en faire. Il faut se souvenir qu’Endless Night a été écrit sur un concours érotique, mais il a été classé en New Romance à sa sortie. Certaines lectrices ont donc foncé sans se poser de questions… sans savoir qu’elles auraient un texte assez sensuel. Disons que dans
l’ensemble, l’accueil a été très bon, Endless Night s’en sort très bien en terme de ventes.


Tu as continué chez Hugo Roman avec l’adaptation du jeu « Is it love » pour le personnage de Colin. Drôle d’exercice !

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12 – Connaissais-tu le jeu ? Et comment as-tu appréhendé un tel exercice d’écriture qui doit avoir certains impératifs ? Compliqué ?

J’ai découvert le phénomène Is It Love ? lors du SDL de Paris en 2019. À l’époque, j’étais invitée pour signer les poches d’Endless Night. J’ai pu voir l’immense communauté de joueuses rassemblée autour de cet univers Is It Love ? J’ai été très impressionnée ! En rentrant chez moi, je me suis dit que j’allais tester un des jeux. Et j’ai téléchargé… Colin ! Quand mon éditrice m’a contactée six mois plus tard pour écrire l’adaptation en roman de ce même jeu, j’y ai vu un signe !


J’ai accepté ce projet parce que j’adore les challenges. Et c’en était un ! J’ai écris le tome en trois petits mois. Ma formation de scénariste m’a été utile dans l’appréhension de cet exercice assez différent de l’écriture « classique », j’ai adoré le faire.


Te voilà revenue en auto-édition avec 2 romans déjà sortis ces derniers mois – Happily ever after / Ambition over love et une saga « The Cupidon Brothers » à paraître à compter du 7 juillet 2020.


13 – Pourquoi avoir choisi, depuis le début – sauf pour « Is it love ? » bien sûr - des titres exclusivement en anglais ?
Le choix d’un titre en anglais pour Endless Night était une manière de faire un clin d’œil au titre du concours « nuit blanche » car endless night veut dire : nuit sans fin, nuit blanche. Et surtout ça représentait parfaitement ce qu’il se passe dans les livres : des nuits sans fin.

Pour Happily Ever After, le roman se déroule dans l’univers du conte de fée, dans les coulisses d’un parc d’attraction bien connu, et cette formule « happily ever after » est celle que l’on retrouve à la fin des contes de fée : ils vécurent heureux pour toujours…


Ambition over Love… pour celui-ci, je n’ai pas de raison particulière si ce n’est que c’est le titre qui collait à cette romance.


D’une manière générale, je peine à trouver des titres percutants en français et du coup je prends ceux que je crée en anglais. On pourrait y avoir une certaine forme d’attachement à cette langue que j’ai adoré apprendre dès le collège et que je comprends parfaitement. Alors oui, je suis française, j’écris en français, mais ma touche de fantaisie, ou plutôt mon pêché mignon, c’est le titre en anglais LOL !


14 – Concernant Happily Ever After, qui pose son décor dans un célèbre parc d’attraction, est-ce un 41Zdgu0svxL.jpg
rêve de petite fille que
tu as voulu concrétiser sur papier ? Peux-tu nous parler un peu du parcours de cette histoire (l’as-tu proposer en M.E ?) ?
J’ai commencé à écrire HEA sur Fyctia. Mais j’ai lu tellement de bonnes histoires sur ce concours, que j’ai abandonné la mienne ! À l’époque (c’était à mes débuts sur la plateforme), j’ai été découragée par la quantité de bons textes que je pouvais y lire. Je me sentais comme un « imposteur ». Cette romance est donc restée dans mes tiroirs pendant quelques années. Et puis j’ai vu un reportage (type Zone Interdite) sur les coulisses du parc, ça a relancé mon inspiration.


J’ai écrit et soumis ce manuscrit à mon éditrice chez Hugo. Il a été accepté et aurait dû sortir en fin d’année chez Hugo Roman. Mais entre temps, j’ai pris la décision de me lancer en Auto-Editions et j’ai donc décliné la proposition pour le lancer par moi-même.


Et parlons un peu de « Ambition over love » qui, il me semble, est classé N°1 des ventes en New Romance sur Amazon.


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15 – Quelle est l’histoire de son parcours de l’écriture à l’édition pour en arriver à ce succès ?

Tu sais quoi ? Cette romance est la toute première que j’ai écrite ! La première version (dont je ne me rappelle même plus le titre original) je l’ai présentée à une éditrice Hugo lors du premier FNR à Bandol. Si je suis allée au FNR cette année-là, c’était en grande partie pour avoir ce contact avec l’équipe lors de la cession de speed editing. On m’a conseillé d’écrire sur Fyctia… Autant dire que mon pitch n’a pas dû être très convaincant LOL !


J’ai laissé ce manuscrit au fond d’un tiroir (oui encore LOL). J’y suis revenue en 2018, après le SDL de Paris. J’ai alors réécrit le roman, et adopté le titre qu’on lui connait. Je l’ai proposé en ME, il a été accepté par certaines, refusé par d’autres. Je me suis dit que j’allais attendre car à l’époque Endless Night devait sortir en poche et je ne voulais pas êtresur tous les fronts. Cette année, d’un coup comme ça, j’ai ressenti le besoin urgent de réécrire ce roman. Ce que j’ai fait très vite et puis je l’ai sorti sur Amazon.


C’est certainement le texte qui s’appuie le plus sur ma propre histoire d’amour avec mon mari ! Je ne communique pas trop sur cet aspect, mais c’est vrai. Nous aussi on a eu cette (looooooogue) phase du « suis-moi je te fuis… ». Donc il ne s’agit pas du tout d’une autobiographie, mais les sentiments éprouvés par l’héroïne sont fortement inspirés des miens. Je n’avais pas beaucoup d’espoir en ce texte, et pourtant ! Il a pris place dans le TOP 100 Amazon dès sa sortie et y est toujours aujourd’hui ! Il est 1er en New Romance, sa catégorie Amazon. J’en suis très fière car c’est un résultat que j’ai obtenu seule.

 

Le 7 juillet 2020 paraîtra le 1er tome de ta nouvelle saga – qui comportera 7 tomes – « The Cupidon Brothers » avec pour personnage Eros. Tu as pris le chemin de la romance fantasy qui est une première, pour toi, il me semble.


16 – Est-ce un projet qui trottait depuis longtemps dans ta tête sans jamais oser te lancer ? Et pourquoi le choix des anges ?
Ce n’est pas du tout un projet que j’avais en tête ! En fait, si tu m’avais dit il y a quelques mois que j’écrirais une romance fantastique, je t’aurais ri au nez. En fait, tout est parti d’une conversation avec une personne que je connais. Je lui ai dit qu’elle était un ange et elle m’a parlé des Cupidons dans la mythologie grecque, comme quoi il n’y en avait pas un seul mais une fratrie. Et là, j’ai eu cet éclair dans ma tête « the Cupidon Brothers » ! C’était une évidence, et même plus que ça…


41vgmQ4OwkL._SY346_.jpgJ’ai ressenti le besoin viscéral d’écrire cette série sur le champ, au mépris de tous mes autres textes qui n’attendent que de sortir de ma tête. Alors c’est ce que j’ai fait ! Et coïncidence, le jour de la sortie d’Éros débutera un concours Fyctia dont le thème sera « Dieux et déesses », comme quoi c’était dans l’air comme on dit.


Dans la mythologie grecque, les Cupidons étaient des dieux ailés, mais moi je les imaginais comme des anges. Un peu comme la série Lucifer, donc c’est comme ça que j’ai choisi de les écrire. Dans ma tête ce sont des anges, sur le papier aussi !

17 – Sans spoiler, peux-tu nous parler de manière plus développée de ce qui nous attend avec cette saga ?
Cette saga suivra les aventures d’une fratrie d’anges Cupidon qui sont sur Terre. On aura donc un décor familier : notre monde contemporain, dans lequel les anges seront des créatures surnaturelles dotées de quelques pouvoirs mais surtout d’une psychologie bien différente des humains. On se posera des questions avec eux : pourquoi sont-ils là ? que peuvent-ils faire ou pas ? Mais plus que tout, on suivra des romances.


18 – Est-ce plus « compliqué » d’écrire de la fantasy plutôt que de la New Romance ou romance contemporaine ? Cette saga a-t-elle été plus longue à écrire que tes autres romans ?
J’ai du mal à considérer cette saga comme de la fantasy pure. Tout simplement parce que les seuls éléments surnaturels seront les capacités des anges, tout le reste relève de la New Romance/romance contemporaine. Donc non, ce n’était pas plus compliqué à écrire. Juste un peu plus fun encore !
Cette série est plus rapide à écrire dans la mesure où ce sont des romans courts. À l’origine je voulais en faire des novellas, mais je me suis emballée LOL !


19 – Si tu devais classer tes romans par ordre de préférence, quel serait-il ?
Ils sont tous numéro 1 dans mon cœur pour des raisons différentes :
- Endless Night parce que je trouve que c’est mon texte le plus abouti sur le plan littéraire.
- Colin parce que c’était l’aboutissement d’un challenge énorme et que je suis super fière d’avoir relevé.
- Happily Ever After parce qu’il m’a permis d’exorciser certains de mes propres démons.
- Ambition over Love parce que c’est l’histoire dans laquelle il y a le plus de sentiments et d’amour, de romance pure.
- Et les Cupidons parce que je suis tombée amoureuse d’eux, du concept de la saga.

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20 – De laquelle de tes héroïnes, aurais-tu aimé prendre la place ?

Hum… Le choix est difficile. Disons que mon cœur balance entre Auxane (Endless Night) et Daphné (the Cupidon Brothers). Mais je vais choisir Daphné, parce que bon, soyons honnêtes, un ange aussi sexy ça se refuse pas ! LOL


21 – Es-tu sensible à la critique littéraire (bonne ou mauvaise) ? A tes débuts, est-ce que d’éventuelles critiques auraient pu t’inciter à te remettre en question au point de vouloir tout arrêter ? Ou as-tu un moral d’acier à toutes épreuves ?
J’y suis sensible, bien sûr, je suis humaine quoi ! Mais je prends du recul maintenant. Je sais qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, c’est juste IMPOSSIBLE. Donc je ne prends pas jamais mal les critiques négatives (du moment qu’elles sont construites et ne relèvent pas de la méchanceté pure et dure).


Vouloir tout arrêter… Non, ce serait comme me demander d’arrêter de respirer ! En revanche, ça m’a permis de déjouer une erreur fondamentale de beaucoup d’auteurs : il ne faut pas essayer d’attirer TOUS les lecteurs. Il faut attirer les lecteurs intéressés par le genre que l’on écrit, point barre.


22 – Pour terminer, peux-tu nous confier en quelques mots, si tu travailles sur un prochain projet après « The Cupidon Brothers » ? Aurons-nous le plaisir de te suivre pendant de nombreuses décennies ?
J’ai plusieurs projets en cours d’écriture en parallèle des Cupidons (qui ne sont pas encore terminés).


Je travaille sur l’écriture d’une autofiction pour une jeune femme célèbre en Asie, Gwen Ruais. Gwen a été première dauphine de miss Monde en 2011 et elle m’a confié l’écriture d’une histoire qui s’inspire de son vécu. C’est un projet assez fun.


Je travaille aussi à l’écriture de la saison 2 du jeu Is It Love ? Colin. Je suis très fière d’avoir été choisie pour l’écrire et je m’amuse beaucoup à le faire !


Et puis, j’ai tous ces autres projets qui attendent bien sagement dans mon carnet d’inspiration… Donc une trilogie avec des mecs trop trop sexy… mais ce sera pour une autre fois !


Donc oui, je pense qu’il y a des chances pour que je sois encore là pendant très longtemps ! LOL


Petit quizz - Tu es plutôt...

 

- Thé ou Café (ou chocolat, mojito, etc … si tu préfères) : un peu de chaque, tout dépend de l’humeur et du moment de la journée !


- Sucré ou salé : sucré !


- St Petersbourg, Paris, Cambridge ou Los Angeles : Los Angeles !


- Films romantiques, films d’action ou Séries TV : séries TV forever !


- Printemps, Eté, Automne ou Hiver : printemps


- Du matin ou du soir (genre on ne peut pas te parler le matin Clin d'œil) : du soir, le matin, je dors !


- Cocooning ou sportive : cocooning


- Homme romantique ou macho man : un mix des deux.


- Ange ou démon : ange (obligée !)


- Vacances à la mer, à la montagne ou à la campagne : à la mer même si j’habite près de la mer et que je ne passe pas mon temps à la plage, je suis plus attirée par la mer.


- Blanche-Neige, Cendrillon ou Pocahontas (ou une autre si tu veux, bien sûr !) : Belle, sans hésiter ! Pour son amour des livres et surtout pour sa manière de penser en dehors des conventions sociales, sa manière aussi de tomber amoureuse de la personne et pas de l’enveloppe charnelle.


Merci énormément Estelle d’avoir eu la gentillesse de m’accorder un peu de ton précieux temps. Je te souhaite le meilleur à venir et pour avoir chroniqué ton premier livre et le dernier, je ne peux que conseiller aux lectrices qui ne te connaissent pas encore, de découvrir ta belle plume.



06/07/2020
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