Mille livres en tête

Mille livres en tête

Lumière sur ........


Mayiah K.

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Bonjour Mayiah,

 

Merci beaucoup d’accepter de répondre à quelques questions pour que les lectrices de « Mille Livres En Tête » puissent mieux te connaître – et moi aussi par la même occasion -. Pour celles qui te connaissent déjà, tu es l’auteure de 3 romans parus en maisons d’édition : Dark Hope – Duologie parue chez Studio 5 Editions / Le voleur de mon cœur & Irrésistible attirance parus chez Cherry Publishing

 

1 – Peux-tu te présenter en quelques mots aux lectrices qui ne te connaitraient pas encore ? Es-tu écrivain à temps plein (sinon comment sont occupées tes journées) ?

Hello, je suis Mayiah K. auteure de romance sous toutes ses couleurs. J'ai 32 ans, deux petites filles et je vis dans le sud de la France. Je ne suis malheureusement pas auteure a temps plein (l'idée me plairait bien, mais il faudrait que j'écrive plus souvent et plus vite *lol* ) par contre je suis coiffeuse à mon compte depuis 5 ans.

 

2 – Comment en es-tu venue à écrire ? Toute petite, remplissais-tu déjà des cahiers d’histoires de princes et de princesses ? Ou bien, à quel moment cette révélation t’est-elle apparue ?


Alors peut être que mon anecdote en fera rire plus d'un mais je n'ai jamais trop aimé lire. Par contre gamine, je passais mon temps à publier des histoires que je créais avec mes SIMS sur un Skyblog. J'ai le souvenir d'avoir toujours été une personne inspirée et à vrai dire, je ne suis pas étonnée de
Les-Sims-20-ans-et-toujours-bien-vivants.jpgmon parcours actuel.

 

J'ai commencé à écrire pendant le confinement en début 2020, puis j'ai réellement terminé mon premier manuscrit en décembre 2020 et je me suis éclatée à le faire. Depuis je continue mais varie encore dans les genres car je crois que je me cherche toujours Rigolant.

 

3 – As-tu toujours beaucoup lu ? Te décrirais-tu comme une lectrice boulimique ou raisonnable ?

Design sans titre.pngJ'ai commencé à lire après la naissance de ma première fille en 2018/2019. Je ne me suis plus vraiment arrêtée après avoir débarqué sur Booksta en mars 2020. Je suis toujours dévoreuse de livres, j'ai juste changé de bord en ne lisant plus que de la romantasy et je suis clairement loin d'être raisonnable… Rigolant

 

4 – Quel est le Top 3 de tes styles littéraires ?

  1. Romantasy
  2. Dark romance
  3. Dystopie

 

5 – As-tu des auteures incontournables, dont tu as lu tous les livres et dont tu es une fan inconditionnelle ?

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Maelle Poe et Marie E. TOURBILLON, vraiment deux femmes dont j'essaie de puiser le talent mais surtout deux amies extraordinaires que j'admire telle une groupie Bisou

 

6 – Peux-tu nous raconter un peu ton parcours d’auteure en maison d’édition ? Parcours du combattant ou long fleuve tranquille ? Et as-tu envisagé de te lancer en auto-édition ?

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A l'époque de DARK HOPE, la dark romance n'était pas vraiment la Hype du moment. J'ai clairement galéré… j'avais des idées précises et j'ai du restreindre mes choix,. Puis est venue la fin de l'écriture du tome 2 et malgré certain refus j'ai continué et après plus d'un an est enfin arrivé mon premier contrat.

 

Pour ce qu'il en est de l'auto édition : Oui. Mais je souhaiterais quand même me faire une belle expérience en maison d'édition avant d'envisager cette option. Je ne suis pas encore assez douée pour me lancer.

 

7 – Pour les personnes qui hésitent à se lancer et avec ton expérience, quels conseils ou astuces donnerais-tu pour réussir et éviter les embûches ?

Que rien ne s'est fait en un jour. Qu'il faut parfois des années avant d'arriver à pondre l'intégralité d'un roman. Que malgré les refus, les retours bêta, il ne faut jamais lâcher dès les premiers échecs. Parfois il faut prendre sur soi, apprendre à accepter de ne pas être parfait et relire, re-relire, travailler et retravailler son texte perpétuellement.


8 – As-tu un rituel d’écriture et quel est, pour toi, le moment le plus propice pour écrire ? Toujours une boisson ou une gourmandise à portée de main ?

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Aucun rituel. J'ai deux enfants en bas âge et clairement c'est impossible même si j'aimerais ! Je me contente d'écrire le soir, tard, quand je peux être sûre et certaine de ne pas être dérangée…Généralement je bois un café avant de m'y mettre Innocent

 

9 – Que représente l’écriture pour toi ? As-tu peur de la panne de l’écrivain ?

J'ai déjà eu une panne de plus d'une année, juste là. Je m'y remets lentement mais sûrement. L'écriture pour moi est une passion, une échappatoire qui me permet de voyager à travers l'imaginaire. La grande rêveuse que je suis adore passer du temps à créer des histoires, des mondes, des personnages…

 

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10 – Ton nom de plume, est-ce ta véritable identité ou un simple pseudo ? Eh non, je ne m'appelle pas Mayiah K.

 

Si tu veux l'histoire de mon surnom, ça date de la 6ème, j'avais quoi, 11 ans ? Avec un groupe de copines on se donnait des surnoms et le mien est arrivé naturellement. Puis à l'âge de 15 ans j'ai personnalisé l'ensemble et Mayiah K. est née.

 

A savoir que je me reconnais aux deux noms, puisque même mes profs au lycée m'appelaient comme çà et qu'encore aujourd'hui mes amies aussi.

 

Maintenant parlons un peu de tes romans.

 

11 – Comment t’est venue l’idée pour chacun de tes romans ? Peux-tu nous en dire quelques mots ou anecdotes ?

DARK HOPE est venu après la lecture du Roman de Oly TL : Plonge avec moi. J'avais envie de sombre. De personnages qui ont vécu des drames, des choses ignobles et qui après avoir ouvert les yeux, se reconstruisent ensemble. Le tome 1 a été écrit en 45 jours.

 

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LE VOLEUR DE MON COEUR
est arrivé après une conversation avec Émilie May, lorsque je cherchais une idée pour un concours Fyctia. Puis à force de fouiller sur Pinterest, un moodboard créé et PAF l'idée est arrivée naturellement.

 

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IRRESISTIBLE ATTIRANCE
n'avait pas de titre à sa soumission. Pour mettre un nom, j'avais simplement noté : l’inconnue de la ruelle.

 

Celui-ci fait partie de mes écrits sans idées. J'avais en tête les personnages, la ville, leur passé mais pas ce qui leur arrivait dans le roman. Alors je me suis laissée guider, puis surtout surprendre par eux. C'était une belle expérience, même si la fin a été un véritable casse tête puisque je ne voyais pas comment les quitter…

 

12 – Comment as-tu vécu toute cette aventure d’auteure signée en maison d’édition ? Et comment as-tu réagis lorsque ton premier roman a vu le jour de manière bien réelle ?

 

J'étais aux anges. Je voyais que sur les RS les gens étaient emballés autant que moi, c'était comme sur un nuage mais en vrai Embarrassé puis je suis retombée comme un soufflé. Je ne dirais pas que l'expérience au final m'a déçue mais je m'attendais à une autre ambiance et ce premier roman n'a pas eu le traitement qu'il méritait selon moi…

 

13 – Est-ce que d’éventuelles critiques auraient pu t’inciter à te remettre en question au point de vouloir tout arrêter ? Ou as-tu un moral d’acier à toutes épreuves ?

Pour le moment je prends les retours négatifs plutôt bien. J'ai même ri à certains. Je reste novice dans le milieu et je suis loin de me voir parfaite, bien au contraire. J'essaie d'apprendre tous les jours, je dirais même que je m'alimente en critiques.

 

Après je ne pense pas être tout terrain, mais je suis assez facile à vivre et il est assez compliqué de me contrarier dans ce domaine pour l'instant. Peut être qu'un jour oui ?

 

14 – Comment as-tu vécu l’accueil du public pour « Dark Hope » sachant que c’était ton premier roman édité ? Tes sensations ont-elles été identiques pour les suivants ?

Un peu délicat d'en parler comme ça, mais comme dit plus haut, je pense que Dareios et Amber n'ont pas eu le succès qu'ils auraient dû avoir. Je sais que je vais devoir pas mal le retravailler mais il est certain qu'un jour je ferais en sorte qu'ils soient beaucoup plus chouchoutés.

 

15 – Comment as-tu vécu la pré-sortie de tes romans ? Zen ou stressée ? Et comment te sens-tu lorsque tu es sollicitée pour une dédicace par tes lectrices comme cela a été le cas à Vendargues ?

En vrai ça va ! Je pense que le premier à été le plus difficile à gérer émotionnellement surtout qu'il y avait eu un bug sur Amazon donc une sortie décalée d'un jour Incertain. Pour les autres j'ai rien à dire c'était idyllique surtout que le roman en papier était disponible en même temps que le Ebook.

 

À Vendargues ça été un choc ! Quand j'ai vu qu'en une seule matinée tous mes exemplaires des deux tomes de DARK HOPE étaient partis,  c'était irréaliste …

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Le salon Romance Fever est vraiment un excellent salon à faire en tant qu'auteure comme lectrice. Du côté auteure c'est juste dingue, j'ai croisé du monde, j'ai pas vu la journée passer. C'était incroyable !

 

16 – Es-tu sensible à la critique littéraire (bonne ou mauvaise) ?

Je suis preneuse de toute critique, qu'elle soit bonne ou mauvaise.

 

17 – Il me semble que tu t’es laissée tenter par l’écriture à 4 mains avec M.E TOURBILLON. Veux-tu bien partager avec nous l’histoire de cette rencontre et de cette association et l’aboutissement de votre projet commun ?

Oups Embarrassé Eh bien nous avons mis le projet en stand by. Actuellement nous n'avons pas repris mais nous en avions discuté ensemble en fin d'année. J'aimerais beaucoup reprendre ce quatre mains car c'était sympa. Entre la recherche, l'histoire, les personnages… je suis grave emballée. Mais nous avons aussi des projets personnels qui nous prennent pas mal de temps.

 

Marie a prévu une sortie prochainement d'un roman en auto édition qui a du lui prendre pas mal de son temps et pour ma part avec une panne d'écriture, la perte de mon papa en janvier et la reprise de ma romantasy en cours d'écriture depuis mars, je n'ai pas vraiment le courage de jongler entre tout En pleursEn pleurs

 

Maiiiiiis j'espère vraiment aboutir à notre quatre mains.

 

18 – Maison d’édition, est-ce un choix délibéré pour t’épanouir pleinement dans ton activité d’auteure ? As-tu été associée à l’aspect marketing de tes romans ?

J'ai surtout débuté en maison d'édition parce que je n'y connaissais rien. Je pense que c'était le meilleur chemin pour mes premiers manuscrits… pour le coté marketing je t'avoue que ça ne dure finalement que quelques jours… après la publicité s'essouffle.

 

19 - Comme beaucoup d’auteures, comment arrives-tu à concilier vie privée et écriture ? 

Je dors peu et je bois beaucoup de café Rigolant

 

20 - Pour terminer, peux-tu nous confier en quelques mots (sans en trop en dévoiler) si tu travailles sur un prochain projet ? Aurons-nous le plaisir de te retrouver prochainement avec un nouveau titre ?

Une romantasy sur un peuple maudit dont l'héroïne doit trouver une solution pour s'en dépêtrer. C'est assez vague mais c'est compliqué d'en dire sans trop en dire Clin d'œil

 

Pour l'instant non, j'ai eu une panne de plus d'un an avant de réussir à m'y remettre doucement. J'ai demandé à récuperer mes droits sur les deux tomes de Dark Hope qui je l'espère retrouveront une maison après cette séparation. J'ai encore pas mal de projets en tête mais celui de la fantasy prime d'abord parce que l'histoire est déjà bien avancée et parce qu'elle m'emballe de fou !

 

21 - Petit quizz – Tu es plutôt  :

 

Thé ou Café (ou chocolat si tu préfères)                                         CAFÉ

Sucré ou salé                                                                                    SUCRÉ

Films romantiques ou films d’action                                              ROMANTIQUES

Printemps, Eté, Automne ou Hiver                                                 PRINTEMPS

- Du matin ou du soir (genre on ne peut pas te parler le matin ;-D)  SOIR

- Du genre cocooning ou sportive                                                      COCOONING

- Homme romantique ou macho man                                                NI L’UN NI L’AUTRE Pied de nez

- Vacances à la mer, à la montagne ou à la campagne                      A LA MER

 

Merci énormément Mayiah d’avoir eu la gentillesse de m’accorder un peu de ton précieux temps. Je te souhaite le meilleur à venir et je ne peux que conseiller aux lectrices qui ne te connaissent pas encore, de découvrir ta belle plume et de te découvrir toi, tout simplement.

 

Merci à toi Gaëlle pour ta gentillesse et ton sourire. Tu es un véritable petit cœur. J'espère avoir le plaisir de te revoir sur un évènement littéraire ou ailleurs ❤️


14/04/2024
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Fanfan DD

IMG_4620.jpgBonjour Fanfan,

 

Merci beaucoup d’accepter de répondre à quelques questions pour que les lectrices de « Mille Livres En Tête » puissent mieux te connaître puisque tu es une auteure toute récente dans l’univers de la New Romance. Pour celles qui te connaissent déjà, tu es l’auteure de deux romans parus en auto-édition – Un ange en cadeau & Pick me up - et prochainement publiée chez Hugo Publishing. Let’s go !

 

Merci à toi Gaëlle pour ce moment de convivialité en toute intimité  Et donc, let’s go !

 

1 Peux-tu te présenter en quelques mots aux lectrices qui ne te connaîtraient pas encore ? Es-tu écrivain à temps plein (sinon comment sont occupées tes journées) ?

 

Coucou à tou(te)s et à toi Gaëlle !

Je m’appelle donc Fanfan, je suis auteure par passion des mots et des histoires et je scribouille selon le sens du vent, la luminosité du soleil et mon humeur. Je suis pleine de défauts – je t’en dévoilerai quelques uns au fil de cette interview - et j’ai déjà vécu mille vies, mais la meilleure est toujours la prochaine. L’écriture est un loisir qui occupe mes soirées, mes week-ends et parfois mes jours de congé. À côté de cette occupation excitante, j’exerce un travail prenant, très cartésien et avec des responsabilités, qui me permet de nourrir ma meute ! Après avoir vécu à Paris, je vis maintenant dans le nord de la France avec mon colocataire, chef de meute depuis bientôt… euh… très longtemps en fait, et les louveteaux qu’il m’a offerts – même si certains commencent à quitter la grotte pour créer leur propre meute.

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2 – Comment en es-tu venue à écrire ? Toute petite, remplissais-tu déjà des cahiers d’histoires de princes et de princesses ? Ou bien, à quel moment cette révélation t’est-elle apparue ?

 

Dès que j’ai su lire, ça a été la révélation, bien avant l’écriture. J’adorais me plonger dans toutes sortes de lectures, toutes sortes d’histoires, m’évader le temps d’un livre. Quel bonheur ! Lorsque je séjournais chez ma grand-mère, l’été, je lui empruntais des livres qui, la plupart du temps n’étaient pas de mon âge… De la romance, des thrillers, des policiers… Un jour, ma maman m’a offert un carnet qui se fermait avec un cadenas, genre carnet intime et ça a été le début de la fin ! Je me suis mise à écrire des histoires que j’aurais aimé lire. J’y couchais aussi mes états d’âme, mes peines de cœur, mes objectifs. Et j’ai toujours aimé écrire sur des personnages cabossés, imparfaits, avec des défauts. Les princesses lisses et parfaites n’ont absolument aucun intérêt.

 

3 – As-tu toujours beaucoup lu ? Te décrirais-tu comme une lectrice boulimique ou raisonnable ?

 

Lectrice boulimique, sans hésitation ! Encore aujourd’hui, je suis capable de lire deux à trois livres en une journée. Le plus marquant c’est lorsque, petite, à l’école, je dévorais les fiches de lecture. Les instits étaient contraints de me freiner, voire de me punir. Maintenant, je procrastine en lisant. En gros, je reporte ce que j’ai à faire – même si c’est urgent - pour pouvoir lire. Et je n’ai même pas honte Sourire

 

4 – Quel est le Top 3 de tes styles littéraires ?

 

* Romance (tous les genres sauf le très cru, sans histoire derrière – le cul pour le cul : y’a les films porno pour ça...)

* Historique (j’adore l’Histoire et j’ai surtout une passion pour le Moyen-Âge)

* Policier (une bonne enquête bien ficelée c’est délectable pour ne pas dire jouissif)

 

mais je lis aussi de la philosophie, de la poésie, des BD, bref… tout ce qui me tombe sous la main. Classique, contemporain, tout me va.

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5 – As-tu des auteures incontournables, dont tu as lu tous les livres et dont tu es une fan inconditionnelle ?

 

* Giacometti et Ravenne (duo d’auteurs de la série des Marcas qui nous plonge dans la franc-maçonnerie passée et actuelle, je suis mega-fan)

* Stephen King (incontournable ! Pour moi, le meilleur auteur de thriller, fantastique, horreur et autre mots en -eur et -ique – pour la petite histoire, quand le livre « Ça » est sorti, j’étais ado. Je lisais ce livre le soir et avant de m’endormir, je ne pouvais pas m’empêcher de regarder sous mon lit… Brrrr)

* L.J. Shen (je veux être elle Rigolant Sans blaguer, j’adore ses personnages masculins tortueux, infâmes et détestables qu’elle arrive par je ne sais quel book_vicious_poster_.png
miracle à me faire aimer ! Mon personnage préféré ? Vicious ! J’ai adoré le détester, j’ai détesté l’adorer)

 

6 – Peux-tu nous raconter un peu ton parcours d’auteure ? Parcours du combattant ou long fleuve tranquille ?

 

Ni l’un, ni l’autre, mon capitaine ! Je ne me considère pas « auteure ». Je sais que ça fait fausse-modestie – ne me détestez pas Rigolant -, mais en réalité, je continue d’écrire comme je l’ai toujours fait, c’est-à-dire à l’instinct, à l’envie. Je veux toujours garder ce côté plaisir et cathartique que j’ai trouvé il y a longtemps dans l’écriture. Je n’ai JAMAIS envoyé de moi-même un manuscrit à une maison d’édition, je n’en vois pas l’intérêt. Je n’ai donc pas de parcours à proprement parler. J’écris donc je suis. That’s all.

 

7 – Pour les personnes qui hésitent à se lancer et avec ton expérience, quels conseils ou astuces donnerais-tu pour réussir et éviter les embûches ?

 

Joker ! Sérieusement, je ne crois pas avoir « réussi » donc je suis mal placée pour conseiller de futurs auteurs. Il n’existe pas d’embûches pour celui qui, comme moi, écrit uniquement pour se faire plaisir.

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8 – As-tu un rituel d’écriture et quel est, pour toi, le moment le plus propice pour écrire ? Toujours une boisson ou une gourmandise à portée de main ?

 

Alors là, question très facile ! J’écris plutôt le soir, au pire l’après-midi, mais surtout avec 3 litres de café dans chaque bras et du chocolat à portée de main. Si c’est le samedi soir, un verre de Pinot ou de Gewurtz fait aussi l’affaire Rigolant (à consommer avec modération bien entendu)

 

9 – Que représente l’écriture pour toi ? As-tu peur de la panne de l’écrivain ?

 

Écriture = Plaisir. Si je n’ai pas envie d’écrire, je ne me force jamais. Je détesterais écrire dans la douleur et sous la contrainte.

Je n’ai donc jamais connu la panne, j’ai toujours quelque chose à écrire – même des conneries, ou des paroles de chanson, des débuts de scénarios, les caractéristiques d’un personnage...  Je ne me concentre pas sur une seule histoire – ce qui est parfois un problème parce que mon cerveau surchauffe… et mes cahiers se multiplient. (Oui j’écris encore sur des cahiers au crayon de bois Rigolant)

 

10 – Ton nom de plume, est-ce ta véritable identité ou un simple pseudo ?

 

Je m’appelle Fanfan, seul mon nom a été raccourci car à rallonge (ça ne tient pas sur une couverture Clin d'œil)

 

Maintenant parlons un peu de tes romans.

 

51-FKkURQUS._SX322_BO1204203200_.jpg11 – Les lectrices ont pu te découvrir avec « Un ange en cadeau », une histoire issue de Fyctia. Comment t’est venue l’idée de cette romance de Noël et qui semble avoir reçu un très bel accueil pour un premier roman ? Peux-tu nous en dire quelques mots ou anecdotes ?

 

C’est un pur hasard ! Il y a très longtemps, un de mes louveteaux m’a demandé pourquoi je n’envoyais pas mes « trucs » pour les faire éditer, et comme je le disais avant, je ne me voyais pas faire ça. En revanche, en tant que lectrice compulsive, je suis abonnée à plein de pages, de blogs, de comptes, etc. qui parlent de livres. Un jour, j’ai lu un post qui parlait de ce concours Fyctia, plateforme dont je n’avais jamais entendu parler. Pour info, je n’écrivais « que » sur papier et au crayon de bois. Et comme je suis une curieuse invétérée, je me suis inscrite « pour voir ». Seulement, je n’avais pas réalisé l’ampleur de ce type de concours en terme de temps, d’investissement, de gestion des émotions, mais également en terme d’apprentissage des codes, de retours des lecteurs et/ou d’auteur(e)s. J’ai beaucoup appris. À la fois sur l’écriture, mais également sur moi-même et mes capacités. Ç’a été prolifique. Par ailleurs, cette histoire – Un Ange En Cadeau - née en même temps que mon inscription, a été très bien accueillie par les lecteurs. Je rappelle que nous étions en pleine période de Covid, confinement et autres joyeusetés, et puis je sortais d’une opération très lourde pour une tumeur qui menaçait de paralyser mon nerf facial et de me défigurer, j’ai donc pris le contre-pied et choisi d’écrire quelque chose de feel-good, drôle, léger et qui me ressemble. En effet, il y a BEAUCOUP de moi chez Fantine, plus que vous ne pouvez le penser Rigolant – seuls ceux qui me connaissent personnellement ont compris certains passages… Et l’accueil qui a été réservé à cette histoire a été fort d’un point de vue émotionnel. Ce livre a chamboulé ma vie !

 

12 – De Fyctia à l’auto-édition via Stories by Fyctia, quel a été le parcours de ton premier bébé littéraire ? Et comment as-tu réagis lorsque tu as su que ton roman verrait le jour de manière bien réelle ? Quels souvenirs en as-tu ?

 

Après le concours, cette histoire a bénéficié de la possibilité d’aller en Wordcamp (c’est un « stage » où les auteurs de Fyctia ont la faculté de terminer leur histoire, la peaufiner et leur permettre de l’auto-éditer via StoriesByFyctia). J’ai hésité à m’inscrire par manque de temps parce que quand je fais quelque chose, je le fais à fond et je craignais de ne pas être capable de tenir le rythme. Après avoir pris conseil auprès d’auteures de Wordcamps précédents, je me suis lancée ! (bien m’en a pris, non ?) J’ai adoré cette expérience. C’est très riche, épuisant et on mesure la montagne de travail à effectuer pour « créer » un livre. J’ai appris énormément sur la manière de concevoir un livre de A à Z et par ailleurs, les auteures présentes et moi avons créé des liens très forts. C’était très excitant et terriblement effrayant de se dire que ce livre verrait le jour « pour de vrai ». Je crois bien avoir versé une larme quand j’ai reçu par mail le ebook finalisé… C’était incroyable ! J’en ai encore des frissons en y repensant.

 

4171ihyTY3L._SX326_BO1204203200_.jpg13 – Puis, tu as très vite retenté l’expérience, avec récemment « Pick me up ». Comment as-tu vécu cette nouvelle aventure qui t’a vue explorer un autre genre plus musical ? Et surtout, comment as-tu choisi ce nouvel univers ? Et peut-on dire qu’il te correspond plus ?

 

Curieusement, Pick Me Up a une histoire un peu différente d’Un Ange En Cadeau. Lorsque j’ai commencé à poster pour le concours « Commencez une vraie histoire » sur Fyctia, j’étais encore en Wordcamp avec Un Ange En Cadeau… Comme je le disais précédemment, je ne sais pas faire qu’une chose à la fois… Pick Me Up est le premier tome d’une série dont j’avais déjà tracé les grandes lignes il y a fort longtemps. Je rêvais d’écrire sur la musique et la pâtisserie qui sont deux de mes passions. Je ne passe aucune journée sans musique, ni sans sucrerie. Oh ! D’ailleurs, je dois aller faire un gâteau au chocolat là ! Mais... je vais terminer cette interview avant Rigolant En réalité, Pick Me Up ne me correspond pas plus ou moins qu’Un Ange En Cadeau. En revanche, il est vrai qu’il est sans doute plus riche en émotions. De plus, j’ai moi-même fait partie d’un groupe amateur où j’étais chanteuse (si, si, j’ai même eu ma photo dans le journal – ne cherchez pas, hein…) et donc, c’est un milieu qui présente un double attrait, celui d’avoir de multiples personnages - et donc d’histoires -, et de parler musique ! Enfin, la musique est déjà très présente dans Un Ange En Cadeau. À chaque livre correspond une playlist que j’élabore selon l’ambiance de chaque chapitre et selon l’émotion ou le message que je veux transmettre.  

 

14 – Tu aurais pu te mettre en pause mais non. Plus rien ne t’arrête ! Car dans les prochains mois sortira chez Hugo Publishing, dans la branche New Romance, une nouvelle édition de ta dernière romance « Pick me up ». Comment es-tu passée de l’auto-édition à ton entrée chez le n°1 de la New Romance en France ? Qui a fait le premier pas vers l’autre ? Et quel est ton ressenti face à cette nouvelle expérience qui s’ouvre à toi ?

 

Comme tu l’as compris depuis le début, je n’ai jamais envoyé de manuscrit en ME. J’avoue que je ne sais même pas comment on fait… (honte à moi certainement mais osef). C’est effectivement une éditrice de chez Hugo New Romance qui m’a contactée pour me proposer une réédition (et donc une réécriture) de Pick Me Up. Je pense que tous les jolis retours des chroniqueurs, mais aussi des lecteurs, sur cette histoire ont été décisifs dans leur prise d’intérêt pour ma plume. J’ai hésité à dire « oui », pendant exactement une heure trois quarts (le temps de la conversation téléphonique avec mon éditrice). Ce qui m’a décidée c’est le fait de vivre une nouvelle expérience – je suis une adepte du « il faut tout essayer dans la vie, quitte à recommencer quand ça me plait » - et je crois que si j’étais passée à côté de cette opportunité, l’occasion ne se représenterait jamais plus. Et purée ! Qu’est-ce que c’est excitant de vivre une nouvelle expérience !

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 15 – Concernant « Un ange en cadeau » et « Pick me up », comment as-tu tout géré, de l’écriture à la commercialisation ? Sachant qu’il t’a certainement fallu affronter toutes les étapes de A à Z, comment t’es-tu organisée pour respecter les dead lines que tu t’étais fixées ? Et t’es-tu entourée de bons conseils pour éviter d’éventuels écueils ?

 

Organi… quoi ? Aucune idée. Je fais tout à l’arrache, tout à l’instinct, tout au feeling. En revanche, je hais les deadlines ! C’est la seule chose difficile à respecter pour moi qui ai tendance à vivre au jour le jour et à décider à la dernière minute. Par contre, l’équipe Fyctia a été très attentive et de très bon conseil – voire donneuse de coups de pied aux fesses quand nécessaire Rigolant. Je me suis également rapprochée d’auteures déjà auto-éditées chez SBF pour glaner des astuces.

 

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16 – De manière générale, puisque tu as déjà 2 romans à ton actif, comment as-tu vécu à chaque fois les pré-sorties et l’accueil du public pour chacun ? Plutôt zen ou plutôt stressée ?

 

Je suis plutôt zen. Je n’attendais rien et j’ai reçu énormément. J’ai trouvé ça surprenant ! À chaque fois, je me suis émerveillée sur le fait qu’il y avait des « vrais » gens qui lisaient mes histoires. À ce jour, je ne m’y suis toujours pas habituée.

 

17 – A l’heure où beaucoup d’auteures ont émergées en maison d’édition pour bifurquer vers l’auto-édition, toi tu as débuté par l’auto-édition. C’est donc dans l’autre sens que s’est déroulée ta carrière d’auteure. Etait-ce une volonté mûrement réfléchie de tenter directement cette expérience, très répandue aux Etats-Unis et qui prend, maintenant, une certaine ampleur parmi les auteures françaises ? Ou est-ce que d’autres raisons ont motivé ce choix ?

 

Il n’y a aucune volonté propre dans ce processus. Tout s’est déroulé naturellement. Je n’ai rien fait, ni demandé. J’ai juste… écrit. Je n’ai pas d’objectif ni de « plan de carrière ». L’auto-édition m’a été proposé, j’ai dit : « Pourquoi pas ? ». La publication en ME m’a été proposé, j’ai dit : « Pourquoi pas ? ». Tout est source de découverte et de bonheur pour moi. Tu vois la gamine aux yeux écarquillés devant la vitrine d’un confiseur-chocolatier qui vend les meilleurs bonbons du monde ? Bah, c’est moi ! Et rien ne dit que je n’auto-éditerai plus. Au contraire ! Je trouve ça enrichissant et courageux de maîtriser l’écriture, la conception et la publication d’un livre de A à Z.

 

18 – Dans quelques mois, tu rejoindras officiellement la French Team Hugo New Romance, ce qui va t’ouvrir d’autres perspectives. Comment appréhendes-tu cette nouvelle aventure qui est certainement bien différente de ce que tu as connu jusqu’à présent ? Et en quoi cela a-t-il pu changer ta vision de l’édition ?

 

C’est à la fois excitant et terrifiant. Je ne sais pas encore en quoi consiste le fait d’appartenir à la French Team Hugo, ni quelles perspectives ça peut engendrer. Tout ce que je sais, c’est que je suis comme Alice qui tombe dans le terrier du lapin et qui se balade dans un monde parallèle ou comme Lucy Pevensie quand elle découvre Narnia : curieuse. Être entourée de très jolies plumes que j’ai lues et que j’admire, c’est très intimidant. En revanche, ça ne change pas ma vision de l’édition qui reste pour moi, quelque chose d’inatteignable et de surréaliste… Oui, je sais, c’est n’importe quoi… mais je n’ai pas encore la sensation d’appartenir à une entité ou d’être catégorisée donc je le vis très bien !


OIP (1).jpg19 – Avec la signature de ce contrat, tu te vois aussi ouvrir les portes du Festival New Romance qui rencontre un immense succès depuis 6 ans. Qu’est-ce que ça te fait de savoir que tu vas aller à la rencontre de tes lectrices ? Et comment te prépares-tu à vivre ces 3 jours de folie ?

 

Pour la petite histoire, je n’ai encore jamais participé à une séance de dédicace. Ce sera mon baptême du feu, et quel baptême ! La seule préparation que j’ai faite, c’est réserver mes billets d’avion et prévoir de petites surprises pour mes lectrices et lecteurs ! Je suis impatiente de les rencontrer et de parler avec eux, mais également de côtoyer des auteures au talent incroyable !

 

20 – De quelque côté que tu te positionnes (M.E ou A.E), es-tu sensible à la critique littéraire (bonne ou mauvaise) ? Est-ce que, à un moment donné de ton parcours d’écrivain, d’éventuelles critiques auraient pu t’inciter à te remettre en question au point de vouloir tout arrêter ? Ou as-tu un moral d’acier à toutes épreuves avec une philosophie de vie qui t’est propre ?

 

Tous les auteurs sont sensibles à la critique, bonne ou mauvaise, de qualité ou inutile. Mais j’avoue, qu’en tant qu’hypersensible, c’est toujours avec beaucoup d’appréhension que je pars découvrir des chroniques ou des petits mots sur mes histoires. Et je n’ai pas un moral d’acierRigolant, je ne suis pas un robot aseptisé, je suis humaine. Donc émotive. Néanmoins, n’écrivant pas pour en « vivre », mais par plaisir, je pense qu’une critique négative me touche moins que d’autres. En revanche, je ne comprends pas l’utilité de descendre un livre simplement parce que le lecteur n’a pas aimé. Le « J’ai pas aimé. Point » me laisse perplexe. La seule chose qui a réellement failli me faire abandonner, c’est un retour éditorial. Je l’ai trouvé dur, exempt d’humanité et particulièrement sévère, mais je pense que les éditeurs ou éditrices n’ont pas le temps de faire dans la dentelle et que savoir que c’était mon tout premier retour éditorial était le dernier de leurs soucis. N’empêche, j’étais à deux doigts de stopper l’auto-édition, mais jamais d’écrire. C’est un besoin qui va au-delà des vicissitudes ou de l’humeur d’un éditeur. En revanche, la remise en question est essentielle dans l’écriture. Se remettre en question, c’est trouver de nouvelles pistes, de l’inspiration, progresser, changer, améliorer, peaufiner son style.

 

21 – En tant qu’écrivain, tu dois côtoyer d’autres auteures et peut-être t’es-tu découvert des affinités de plume. As-tu déjà envisagé une écriture à 4 mains avec une auteure qui aurait les mêmes sensibilités que toi ? Si oui, quelle serait l’heureuse élue ou l’heureux élu ?

 

Je côtoie effectivement quelques auteurs avec lesquels je m’entends bien, même si mon humour bancal n’est pas toujours bien compris… En revanche, n’ayant pas trouvé la perle rare, je n’ai jamais envisagé de quatre mains, mais il ne faut jamais dire « jamais », donc peut-être qu’un jour… Je rêverais d’en faire un avec un homme. Pourquoi me dirais-tu ? Tout simplement parce que parfois, je fantasme d’être un homme pour connaître le fil de leurs pensées profondes – n’y vois là aucun double sens, hein… - et pouvoir écrire un double POV M/F en m’appuyant sur des réactions naturelles. Petite anecdote : pour certaines réactions de mes personnages masculins, je demande à mon coloc’ de me dire ce qu’il en pense, pareil pour les scènes spicy, on vérifie si c’est faisable… (rien de tel que la pratique Rigolant – pfff, je me fatigue toute seule)

 

22 – Comme beaucoup d’auteures, tu es maman mais d’enfants peut-être déjà grands. Sont-ils ton premier soutien ? Comment vivent-ils le fait d’avoir une maman auteure, que rien n’arrête ? Super fiers ou complètement détachés ?

 

C’est très amusant que tu me demandes ça ! Effectivement, je suis maman – je pourrais même être grand-mère à vrai dire (pour l’anecdote, un de mes louveteaux m’a dit : « Si ça se trouve t’es grand-mère et tu le sais pas... » – et mes louveteaux sont complètement détachés de cet aspect de ma vie). Sauf peut-être une, celle qui m’a demandé, il y a des années de cela, pourquoi je ne publiais pas de « vrais » livres. En revanche, ils subissent mes oublis de repas, repassage de linge à foison, etc quand je suis plongée dans l’écriture, mais ils me pardonnent. Mes louveteaux sont gentils et m’encouragent mais ils ont leur propre vie à construire et ils adorent parcourir le monde comme leur louve de mère ♥

 

23 – A l’heure où certains codes régissent les réseaux sociaux et impactent certains domaines comme la littérature, tu fais partie, comme d’autres très talentueuses auteures aussi, de la représentation que, côté auteure, la réussite n’est pas une question d’âge. De quels modèles t’inspires-tu pour poursuivre les buts que tu t’es fixés ? Saurais-tu nous dire comment se compose ton lectorat ?

 

En réalité, j’ai toujours dix-huit ans dans ma tête ! Je ne me considère pas comme d’un « certain âge ». Ma maison est un véritable moulin à vent où les jeunes ont toujours défilé. Il m’arrive d’accueillir des jeunes entre dix-huit et vingt-quatre ans qui ont des soucis. Ils peuvent dormir, manger, prendre le temps de se poser pour mieux rebondir. J’aime faire des trucs dingues, prendre des décisions sur un coup de tête, partir en voyage à la dernière minute ou faire la fête dans un champ à l’autre bout de la France pendant trois jours sans dormir. Je vis comme si j’avais encore dix-huit ans et je pense que ça se ressent dans ce que je dégage. J’ai donc un lectorat très diversifié, femme, homme, jeune, moins jeune. Par ailleurs, je suis très accessible et je m’adapte à chaque lecteur. En revanche, je n’ai pas de modèle, je n’ai pas suivie de formation. Je fais tout au feeling selon le sens du vent et de mon humeur du moment. Je suis ce qu’on peut appeler un « chien fou ».

 

24 – Pour parler de ton lectorat, tu es une auteure très abordable, ce n’est certainement plus à démontrer. Quels sont tes rapports avec tes lectrices via les réseaux sociaux notamment ? Es-tu de ces auteures qui aiment échanger avec elles ? Et surtout, comment imagines-tu ce qui t’attend dans quelques semaines lorsque tu te retrouveras bien physiquement face à elles ? 

 

Oui, je suis accessible. Écrivez-moi, je vous réponds. Je reçois beaucoup de messages privés de lecteurs et/ou de chroniqueurs, et je réponds à chacun. J’en fais un point d’honneur, parce que j’estime que si elle/il a pris le temps de m’écrire alors il est inconcevable que je ne prenne pas du mien pour lui répondre. C’est aussi simple que ça. Et j’adoooooore échanger, ce sont les échanges qui nourrissent l’existence. J’aime rencontrer des gens, j’aime me poser dans un café et discuter avec des inconnus. Comme dirait un de mes louveteaux : « Tu parles même à un chien dans la rue ! ». Je suis effectivement très « sociable », trop selon certains et pourtant je suis une grande contemplative. Mon top délire ? : m’asseoir à une terrasse de café et passer des heures à observer les gens pour leur inventer des vies. Pour ce qui est des séances dédicaces, j’ai envie de te dire que comme je suis vierge, je n’imagine rien. Je suis follement contente de pouvoir faire des rencontres, ce sera mon petit bonheur de l’année !

 

25 – Pour terminer, même si on connaît ton actualité pour les mois à venir, te serait-il possible de nous dire si tu travailles sur un nouveau projet ? Ou bien tu es totalement accaparée par ce qui t’attend à la rentrée.

 

Je suis TOUJOURS en train d’écrire. C’en est même désespérant, car il faudrait que je me focalise sur la réécriture définitive de Pick Me Up - le premier tome des Slave Of One Night - (j’espère que mon éditrice ne lira pas cette interview…), mais je ne peux pas m’empêcher de commencer de nouvelles histoires, d’écrire de nouveaux scénarios, de reprendre l’écriture d’histoires commencées. Autrement dit, je suis sans cesse en train de scribouiller. Entre nous, j’ai fini d’écrire le tome 2 des Slave Of One Night – Close To Me – qui se concentre sur Colas et Sophie. J’ai bien entamé l’écriture du tome 3 – Love Me Now – avec Noah et Méline et j’ai déjà mon scénario pour le tome 0 sur Soul – Let Me Down. Je suis toujours sur l’écriture de Calimero & Juliette qui est un spin off d’Un Ange en Cadeau – Juliette étant la fille de Fantine. Et… en gros, j’ai d’autres projets peu aboutis ou embryonnaires qui mériteraient que mes journées fassent 48 heures au lieu de 24. Malheureusement ma prière n’est toujours pas exaucée.

 

26 - Petit quizz – Tu es plutôt (tu peux développer et argumenter tes réponses si le cœur t’en dit) :

 

- Thé ou CaféCafé, café, café et… ah bah tiens ! café ! (pas besoin de développer)

- Sucré ou saléJ’aime tout, j’adore cuisiner et manger mais j’avoue un faible pour le sucre. Mon top : dîner avec des crêpes noyées de sirop d’érable...

- Films romantiques ou films d’actionLes deux, aucun sectarisme, du moment que ça me fait vibrer.

- Printemps, Eté, Automne ou HiverÉté. Je ne revis que par 25°C minimum (le reste de l’année, j’hiberne). C’est pour ça que je vis dans le Nord… Pour l’anecdote, je devais naître au Sénégal, mais les circonstances ont fait que je suis née en France Sourire Dommage...

- Du matin ou du soir  : Le matin, je suis une ourse mal lunée avant mon troisième café. Le reste de la journée, tout va bien !

- Du genre cocooning ou sportiveC’est quoi « sportive » ?

- Homme romantique ou macho manUn mélange des deux. Malgré ma fibre féministe, j’aime quand le mec est un peu macho, mais naturellement, pas forcé. Mon coloc’ est un peu des deux, un peu jaloux, un peu fier, un peu homme des cavernes, un peu romantique et très amoureux. Je m’estime chanceuse ;)

- Vacances à la mer, à la montagne ou à la campagne : Montagne ! J’aime partir une journée entière, croiser des gens au hasard de chemins de randonnée, perdre toute ma famille parce que j’ai un sens de l’orientation proche du néant, pique niquer au bord d’une cascade et chasser les guêpes pour finalement leur abandonner mon sandwich, tremper mes pieds puants dans de l’eau glacée qui descend des glaciers et parler aux marmottes et aux écureuils… N’ayez pas peur… ça va bien se passer…

 

Merci Gaëlle de ta gentillesse et de ton hospitalité. C’est toujours un ravissement d’échanger avec toi ! Pour toi, j’aurais toujours le temps ♥

 

Merci énormément Fanfan d’avoir eu la gentillesse de m’accorder un peu de ton précieux temps. Je te souhaite le meilleur à venir et pour avoir chroniqué tes deux romans, je ne peux que conseiller aux lectrices qui ne te connaissent pas encore de découvrir ta plume. A très vite pour tes nouvelles aventures ! 


25/06/2022
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MAY Emilie

BonjoScreenshot_20220511-212714_Instagram.jpgur Emilie,

 

Merci beaucoup d’accepter de répondre à quelques questions pour que les lectrices de « Mille Livres En Tête » puissent mieux te connaître – et moi aussi par la même occasion -. Pour celles qui te connaissent déjà, tu es l’auteure de « Le défi » qui paraîtra chez Hugo Poche en format papier après avoir été initialement disponible en format numérique.

 

1 – Peux-tu te présenter en quelques mots aux lectrices qui ne te connaitraient pas encore ? Es-tu écrivain à temps plein  ?

Bonjour, Je suis Emilie MAY, auteure du livre Le Défi paru le 12 mai chez Hugo New Romance. Vous m’avez peut-être également connue sous le pseudonyme de Bookofsunshine sur Fyctia et Wattpad. J’habite dans le Var. J’ai 3 0ans, un mari qui me supporte, un petit mec de bientôt 2 ans et je travaille à temps plein.

 

2 – Comment en es-tu venue à écrire ? Toute petite, remplissais-tu déjà des cahiers d’histoires de princes et de princesses ? Ou bien, à quel moment cette révélation t’est-elle apparue ?

Ça me vient de loin. Déjà à 12/13 ans, je tenais des carnets avec des écrits de ma vie, des poèmes, des citations. J’ai toujours écrit pour me vider la tête jusqu’au jour où j’ai connu Fyctia. J’ai trouvé ça tout à fait fabuleux de pouvoir lire des histoires en cours de création. Un concours s’est présenté quelques temps après mon inscription et je me suis lancée en freestyle avec un titre qui s’appelle Hadès et Perséphone. Puis dans un même temps, j’ai rejoint Wattpad et je n’ai jamais cessé d’écrire depuis.

 

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3 – As-tu toujours beaucoup lu ? Te décrirais-tu comme une lectrice boulimique ou raisonnable ?

Sans aucun doute : BOULIMIQUE. C’est rare que j’aie des phases sans lecture. Si j’en ai marre d’un genre, je bascule sur autre chose. Je lis de tout sauf du Thriller et du policier, il y a de quoi faire !

 

4 – Quel est le Top 3 de tes styles littéraires ?

  • Romance.
  • Fantastique.
  • Littérature générale.

 

5 – As-tu des auteures incontournables, dont tu as lu tous les livres et dont tu es une fan inconditionnelle ?

Je suis une grande fan de L.J.SHEN. C’est tout à fait le genre de romance que j’affectionne. Je ne rate jamais une sortie.

 

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6 – Peux-tu nous raconter un peu ton parcours d’auteure débutante ? Parcours du combattant ou long fleuve tranquille ?

Alors comme je l’ai dit plus haut, tout a commencé avec Fyctia. Je me suis juste dit que c’était l’occasion de tenter une expérience. Le fait d’avoir le retour de lecteurs en direct sur le texte, c’est juste quelque chose de dingue ! Par la suite, un concours s’est présenté et l’idée du Défi avait déjà germé dans mon esprit. J’ai tenté et j’ai été sélectionnée comme texte gagnant. Que du bonheur !

 

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7 – Pour les personnes qui hésitent à se lancer et avec ton expérience, quels conseils ou astuces donnerais-tu pour réussir et éviter les embûches ?

Faites-vous confiance et écrivez-vous pour vous ! Aimez votre texte et trouvez votre public. Je peux adorer un livre et mes meilleures amies le détester, il faut se fier à ce que vous ressentez ! Et entourez-vous des bonnes personnes pour vous accompagner. On a chacun une plume différente, trouvez les alphas ou bêtas lecteurs qui vous correspondent.

 

8 – As-tu un rituel d’écriture et quel est, pour toi, le moment le plus propice pour écrire ? Toujours une boisson ou une gourmandise à portée de main ?

J’écris partout. Tout le temps. C’est drôle parce que juste avant de répondre à cette interview, je parlais à ma sœur. Elle m’a dit une toute petite phrase qui m’a donné une super idée d’histoire ! Je l’ai noté dans un google docs et peut-être qu’un jour j’y reviendrais. Sinon, lorsque je dois vraiment finir un texte pour une deadline, je m’enferme dans mon bureau, je mets ma playlist (toujours la même depuis le premier texte que j’ai écrit), j’allume ma lampe de chevet et c’est parti !

 

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9 – Que représente l’écriture pour toi ? As-tu peur de la panne de l’écrivain ?

L’écriture me permet de m’évader. Il arrive que sur certains textes, les idées, les personnages ou tout simplement l’histoire me submerge alors à ce moment-là, je fais une pause. Ce n’est pas mon activité principale, je veux que ça reste plaisir et m’éclater. La panne et moi, on est plutôt copain mais je lui fous des coups de pieds aux fesses et elle me laisse tranquille rapidement.

 


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10 – Ton nom de plume, est-ce ta véritable identité ou un simple pseudo ?

C’est mon vrai prénom et… un de mes noms de famille. J’ai toujours su que j’allais écrire un livre et j’ai toujours dit à ma mère que le jour où ça arriverait, je prendrais son nom. C’est une manière pour moi de pérenniser ce nom que j’adore.

 

Maintenant parlons un peu de ton roman.

 

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11 – Comment t’est venue l’idée de « Le défi » qui a été un joli coup de cœur pour moi et qui semble avoir reçu un très bel accueil pour un premier roman ? Peux-tu nous en dire quelques mots ou anecdotes ?

Merci beaucoup. Ça me fait toujours un petit truc au cœur quand je vois mon histoire plait.

Alors pour l’anecdote, j’ai rêvé de Parker et d’une scène du défi. Je ne peux pas en parler sinon je spoile. Je les ai vus se prendre la tête, puis évoluer et le matin, je me suis dit : « c’est ça, je tiens quelque chose ». J’ai travaillé sur le pitch et mes personnages ont décidé de là où ils souhaitaient que je les conduise.

 

Pour découvrir ma chronique d'il y a un peu plus d'un an  c'est ici !

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– Il me semble qu’il s’agit d’une histoire issue de « Stories by Fyctia ». Comment as-tu vécu toute cette aventure ? Et comment as-tu réagis lorsque tu as su que ton roman verrait le jour de manière bien réelle ?

C’est une histoire  de Fyctia. Comme expliqué plus haut, j’ai gagné un concours et le texte a été publié en numérique dans un premier temps. Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’ai sauté au plafond. C’était  juste fouuuu.

 

13 – Est-ce que d’éventuelles critiques auraient pu t’inciter à te remettre en question au point de vouloir tout arrêter ? Ou as-tu un moral d’acier à toutes épreuves ?

J’estime que les critiques sont importantes dans la vie d’un auteur. Du moment où cela est construit, je peux tout entendre. J’ai tendance à toujours me remettre en question donc c’est une bonne chose.

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14 – Comment as-tu vécu l’accueil du public pour « Le défi » sachant que sa première sortie ne s’est faite qu’en numérique ?

J’étais juste heureuse et reconnaissante de vivre cette aventure.

 

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15 – Comment as-tu vécu la pré-sortie de ce premier roman ? Zen ou stressée ?

IMPATIENTE. J’avais envie de lire les retours sur l’histoire, de faire vivre Parker, et toute la bande du Défi ailleurs que dans mon esprit.

 

16 – Es-tu sensible à la critique littéraire (bonne ou mauvaise) ?

Bien sûr ! On ne peut pas s’améliorer sans prendre en compte les avis.

 

17 – As-tu déjà envisagé une écriture à 4 mains ? Si oui, quelle serait l’heureuse élue ou l’heureux élu ?

J’ai écrit un 4 mains pour un projet… Je ne peux pas vous en dire plus maiiiiiiiis… j’ai si hâte ! Et j’envisage de poursuivre l’aventure. Affaire à suivre… ;)

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18 -
Comme beaucoup d’auteures, tu es maman et tes journées doivent être bien remplies. Comment arrives-tu à concilier vie privée et écriture ?

C’est duuuuuur (^^). J’écris généralement pendant mes pauses déjeuners ou quand j’ai un moment de calme le soir. Le drive a révolutionné ma vie surtout avec le mode enregistrement automatique. Je peux écrire quand j’ai une idée sans pression.

 

19 - Pour terminer, peux-tu nous confier en quelques mots (sans en trop en dévoiler) si tu travailles sur un prochain projet ? Aurons-nous le plaisir de te retrouver prochainement avec un nouveau titre ?

Je travaille sur un nouveau projet mais pour l’instant je n’ai pas d’autres parutions programmées.

 

20 - Petit quizz – Tu es plutôt :

 

-        Thé ou Café (ou chocolat si tu préfères) : Team thé ( vert, blanc et infusion)

-        Sucré ou salé : sucré ! j’adore les popcorns si vous voulez me soudoyer

-        Films romantiques ou films d’action : romance sans aucune hésitation même si je ne dis pas non à un bon Marvel

-        Printemps, Eté, Automne ou Hiver : été parce que je suis frileuse et hiver parce qu’il y a noël et mon anniversaire

-        Du matin ou du soir (genre on ne peut pas te parler le matin ;-D) On peut me parler à toute heure de la journée, je suis une vrai pipelette mais team matin

-        Du genre cocooning ou sportive : Cocooning. Mon elliptique est actuellement en train de me juger

-        Homme romantique ou macho man : Mon mec est un mix des deux. Pourquoi choisir ?

-     Vacances à la mer, à la montagne ou à la campagne : Impossible de choisir entre la mer et la montagne. Le ski, les raclettes, la cheminée vs la mer, les glaces et le bruit des cigales

 

Merci énormément Emilie d’avoir eu la gentillesse de m’accorder un peu de ton précieux temps. Je te souhaite le meilleur à venir et pour  avoir chroniqué ton premier livre, je ne peux que conseiller aux lectrices qui ne te connaissent pas encore, de découvrir ta belle plume. Et de se jeter sur le format papier dès le 12 mai 2022, jour de sa sortie.

 

Merci à toi de m’avoir accordé du temps ! Merci à vous qui avez pris le temps de me lire. N’hésitez pas à venir papoter sur Instagram et à très vite pour de nouvelles aventures…


11/05/2022
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Ecrivain Anonyme

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Bonjour Ecrivain Anonyme,

 

Merci beaucoup d’accepter de répondre à quelques questions pour que les lectrices de « Mille Livres En Tête » puissent mieux te connaître – et moi aussi par la même occasion -. Pour celles qui te connaissent déjà, tu es l’auteure de « Inhumain » paru en auto-édition. 

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– Peux-tu te présenter en quelques mots aux lectrices qui ne te connaitraient pas encore ? Es-tu écrivain à temps plein (sinon comment sont occupées tes journées) ?

Il est assez difficile pour moi de me présenter, étant donné que je suis censée être anonyme, mais je peux vous dire que je suis une fille de 22 ans, diplômée en licence psychologie. Je ne suis absolument pas auteure à temps plein, je dirais que je le suis lorsque j’ai un moment pour moi. Je suis actuellement en 1ère année dans une école d'assistante sociale. 

 

 

2 – Comment en es-tu venue à écrire ? Toute petite, remplissais-tu déjà des cahiers d’histoires de princes et de princesses ? Ou bien, à quel moment cette révélation t’est-elle apparue ?

Lorsque j’étais petite, je n’aimais pas lire – oui, j’ai bien écrit ce que vous avez lu ! Je n’avais pas vraiment d’attrait pour la lecture, pourtant, vers l’âge de 11/12 ans, j’ai commencé à lire des fanfictions (ouais, à l’ancienne...) sur Wattpad et, un jour, je me suis dit : « et si j’écrivais, moi aussi ? ». Et voilà comment j’ai commencé. C’était comme une révélation pour moi, j’appréciais coucher sur le papier ce qui se passait dans ma tête.

 

 

3 – As-tu toujours beaucoup lu ? Te décrirais-tu comme une lectrice boulimique ou raisonnable ?

Depuis que j’ai commencé à lire et écrire, je suis devenue une véritable lectrice boulimique, mais par phases. Je peux lire 3 à 4 livres en une semaine, puis ne rien lire la semaine suivante. Mais je reste une consommatrice de livres, donc mes phases d’abstinence ne durent pas plus que 2 ou 3 mois.

 


4 –
Quel est le Top 3 de tes styles littéraires ?

En réalité, j’aime surtout la romance, mais à toutes les sauces : dans les dystopies, le fantastique/fantasy, le thriller, la science-fiction... etc. J’aime varier les plaisirs !

 

5 – As-tu des auteures incontournables, dont tu as lu tous les livres et dont tu es une fan inconditionnelle ?

Oui, je dirais Jennifer L. Armentrout ou encore K. Bromberg, qui sont des valeurs sûres pour moi.

 

6 – Peux-tu nous raconter un peu ton parcours de débutante en auto-édition ? Parcours du combattant ou long fleuve tranquille ?

Comme pour tout dans la vie avec moi, c’était le parcours du combattant ! Je n’ai pas eu trop de problèmes avec la conception du livre en elle-même, malgré que ça demande beaucoup d’investissement. C’est surtout avec la mise en ligne, les délais et la façon de faire vivre un réseau social. Tout ceci demande de sacrées compétences en marketing et en vente, et je n’ai pas trouvé tout cela très simple. Mais bon, c’est comme tout, on prend l’habitude à force de faire. J’ai eu la chance de faire de belles rencontres virtuelles qui m’ont conseillées et épaulées dans ce processus.

 

7 – Pour les personnes qui hésitent à se lancer et avec ton expérience, quels conseils ou astuces donnerais-tu pour réussir et éviter les embûches ?

La première chose que je conseillerais est de ne pas se précipiter et de prendre le temps de se renseigner sur chaque étape que l’on entreprend. Il ne faut surtout pas hésiter à demander des conseils de la part d’auteurs, d’illustrateurs ou autres. Choisissez bien les professionnels avec lesquels vous voulez travailler, ou, si vous le faites seuls, regardez des tutos, allez chercher à la pêche aux informations. L’auto-édition, c’est un regroupement de beaucoup de métiers qui sont consciencieux et difficiles, donc prenez le temps.

 

8 – As-tu un rituel d’écriture et quel est, pour toi, le moment le plus propice pour écrire ? Toujours une boisson ou une gourmandise à portée de main ?

Alors, avant de commencer un chapitre, j’aime avoir l’idée générale que j’ai envie de développer dans ce chapitre en question. Ensuite, je me munis d’un thé/infusion/café, puis je suis prête pour affronter mon clavier (enfin, pas toujours, la flemme reste un grand fléau haha).

 

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9 – Que représente l’écriture pour toi ? As-tu peur de la panne de l’écrivain ?

L’écriture, pour moi, est un exutoire ; un moyen de m’exprimer, de laisser libre court à mon imagination et mes ressentis. Je n’ai pas vraiment peur du syndrome de la page blanche, parce que j’ai souvent bien trop de choses à dire, et je me contrôle pour ne pas en rajouter davantage. Dans mes romans, j’aime aller à l’essentiel, pour que ça ne soit pas trop lourd à lire. J’ai une trop grande imagination pour une petite tête ! Comme dirait ma mère : « mais où vas-tu chercher tout ça ? ».

 

10 – Comment t’est venue l’idée de ce pseudo plus qu’atypique et original ?

Eh bien, assez naturellement, en fait ! Je voulais rester anonyme parce que je ne cherche pas de reconnaissance particulière ; je n’ai pas besoin d’avoir un nom ou un visage pour que l’on puisse apprécier les histoires que j’écris. Je veux que l’on se concentre avant toutes choses sur mes textes, alors « écrivain anonyme », c’était assez cohérent avec mon souhait d’être anonyme.

 

Maintenant parlons un peu de ton roman.

 

11 – Comment t’es venue l’idée de « Inhumain » qui semble avoir reçu un très bel accueil pour un premier roman ? Et dans quel genre littéraire se classe-t-il ? Peux-tu nous en dire quelques mots ou anecdotes ?

CVT_Inhumain_68.jpgInhumain est un roman que j’ai sur mon disque dur depuis environ 2 ans avant que je ne le reprenne. Il représente l’espoir que je recherche et les failles de mon âme, c’était en réalité plus une thérapie qu’autre chose. Mais j’avais envie de partager mes réflexions avec le reste du monde, ça me semblait important. J’ai eu une scène, une des scènes les plus marquantes de mon livre, qui m’est apparue et je me suis dit que ça valait peut-être la peine que je raconte cette histoire. C’était assez brutal, je n’ai pas réfléchi, c’est venu tout seul.

 

Il est vrai que j’ai reçu un bel accueil et je ne remercierais jamais assez les personnes qui ont pris de leur temps si précieux pour moi !

 

Inhumain est très difficile à classer : d’ailleurs, il est à la fois sombre et soft, et bien d’autres choses... Je dirais que, de façon générale, il s’agit d’une romance contemporaine assez psychologique.

 

Mon roman a la particularité d’avoir des citations entre chaque chapitre et, d’après les retours que j’ai eus, ça a énormément plu aux lecteurs. Et pourtant, j’ai failli ne pas les mettre... J’avais peur que ça soit trop « original » et que les personnes ne comprennent pas que ces citations représentent le livre dans son intégralité.

 

Également, sans ma mère, il n’y aurait pas eu ses deux flash-back qui, maintenant, me paraissent foutrement importants ! Je les ai écrits à la toute fin, et je suis vraiment heureuse qu’ils soient là !

Et dernière petite anecdote (oui, je sais, je parle beaucoup...), Inhumain n’est pas mon premier roman. Je vous laisse sur ça, je ne vous en dirais pas plus haha

 

12 – Est-ce que d’éventuelles critiques auraient pu t’inciter à te remettre en question au point de vouloir tout arrêter ? Ou as-tu un moral d’acier à toutes épreuves ?

Pour le moment, non. Je n’ai, à ce jour, et même sur Wattpad, jamais reçu de réelles critiques. C’était toujours plutôt bienveillant et c’était souvent des détails assez subjectifs. Je me prépare mentalement à en recevoir des plus virulentes, parce que ça fait malheureusement partie du jeu (attention, je suis très ouverture aux critiques constructives qui sont données avec respect !)

Clairement, je n’ai pas un moral d’acier à toutes épreuves, et j’en ai conscience ! Inhumain, c’est mes tripes donc, forcément, ça peut faire mal, mais bon, j’en ai connu d’autres !

 

13 – Comment as-tu vécu l’accueil du public pour « Inhumain » ?

J’étais extrêmement stressée, j’avais peur de mal faire, de déplaire... Pour moi, il était très important que, à partir du moment où quelqu’un paie pour mon roman, cette personne n’ait pas l’impression d’avoir jeté de l’argent en l’air. Je voulais que les gens soient heureux, qu’ils passent un bon moment en compagnie de mes personnages, qu’ils trouvent l’objet-livre aussi qualitatif qu’un roman sorti tout droit d’une maison d’édition. J’ai été très exigeante avec moi-même et j’ai été vraiment contente de voir que les lecteurs d’Inhumain avaient remarqué tous ces détails qui, selon moi, peuvent vraiment faire la différence.

 

Du coup, je dirais que j’ai bien vécu l’accueil du public pour Inhumain et j’espère que ça continuera comme ça !

 

14 – Comment as-tu vécu la pré-sortie de ce premier roman ?

Comme je disais plus tôt, j’avais vraiment le trac ! Je voulais que tout soit parfait, ce qui fait que j’ai beaucoup de versions différentes d’Inhumain chez moi ! Je voulais faire les choses biens, même si ça reste un loisir. Je me suis beaucoup investie et j’espère sincèrement que ce roman sera une belle découverte pour ceux qui le liront.

 

15 – Es-tu sensible à la critique littéraire (bonne ou mauvaise) ?

Je suis toujours à l’écoute pour entendre des conseils bienveillants, sincèrement. Je n’ai aucun souci avec le fait qu’on n’aime pas mon roman, seulement, je suis très sensible au respect, alors j’ai besoin d’un minimum de tact de la part des chroniqueurs.

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16 – Pour terminer, peux-tu nous confier en quelques mots (sans en trop en dévoiler) si tu travailles sur un prochain projet ? Aurons-nous le plaisir de te retrouver prochainement avec un nouveau titre ?

J'ai travaillé sur un projet en deux tomes "Sujets 320". Il s’agit d’un vrai challenge pour moi : une romance fantastique, avec un soupçon de science-fiction qui a participé au concours FYCTIA "Guerrière" dans l'univers "Imaginaire" ! C’est aussi difficile que plaisant à écrire.

 

17 - Petit quizz – Tu es plutôt 

 

-        Thé ou Café (ou chocolat si tu préfères)

Café, je suis une addicte à la caféine ! Et aussi au chocolat (parce que la vie avec du chocolat, c’est toujours bien mieux !)

 

-        Sucré ou salé

Sucré ! Mon dieu, apportez-moi du chocolat, j’ai envie maintenant !

 

-        Films romantiques ou films d’action

Eh bien, étrangement, je vais dire les films d’action. Les romances, je les préfère dans les livres. Je trouve qu’elles y sont bien mieux exploitées.

 

-        Printemps, Eté, Automne ou Hiver

Printemps ! Ni trop chaud, ni trop froid, c’est juste parfait (sauf pour mon nez...)

 

-        Du matin ou du soir (genre on ne peut pas te parler le matin ;-D)

En réalité, je suis des deux, même si je suis plus du soir. En fait, le matin, je peux me lever très tôt, par contre, j’ai horreur qu’on me réveille pour rien ! Vaut mieux pas me parler après m’avoir réveillé avec un aspirateur...

 

-        Du genre cocooning ou sportive

* Raclement de gorge * cocooning ? :-D

 

-        Homme romantique ou macho man

Je crois que j’ai déjà passé l’âge des bad boys ! Je veux un mec gentil et drôle, ça se fait encore ?

 

-        Vacances à la mer, à la montagne ou à la campagne

Montagne ! Je trouve les paysages à couper le souffle, surtout qu’ils ne se ressemblent jamais.

 

Merci énormément Ecrivain Anonyme d’avoir eu la gentillesse de m’accorder un peu de ton précieux temps. Je te souhaite le meilleur à venir et pour  avoir chroniqué ton premier livre, je ne peux que conseiller aux lectrices qui ne te connaissent pas encore, de découvrir ta belle plume.

Merci à toi, vraiment ! J’ai adoré ce questionnaire dont les questions étaient très pertinentes. Merci de m’avoir accordé autant de temps et à très vite !


03/01/2022
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Margherita GABBIANI

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Bonjour Margherita,

 

Merci beaucoup d’accepter de répondre à quelques questions pour que les lectrices de « Mille Livres En Tête » puissent mieux te connaître. Pour celles qui te connaissent déjà, tu es l’auteure de « C’est juste un collègue » paru en auto-édition grâce aux Stories by Fyctia.

 

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1 –
Peux-tu te présenter en quelques mots aux lectrices qui ne te connaitraient pas encore ? Es-tu écrivain à temps plein (sinon comment sont occupées tes journées) ?

Bonjour :) Je suis Margherita, 19 ans + 10 (oui bon d’accord 29 ans donc). J’habite à Lyon depuis une dizaine d’années, mais je suis née dans le centre de l’Italie, vers la mer Adriatique.

Hélas, l’écriture n’occupe pas toutes mes journées, même si j’aimerais bien ! Je suis salariée à temps plein, je travaille dans le milieu du webmarketing et de la publicité en ligne depuis plusieurs années.
Sinon, je vis en plein centre de Lyon avec mon cher et tendre et nos deux chats !

 

2 – Comment en es-tu venue à écrire ? Toute petite, remplissais-tu déjà des cahiers d’histoires de princes et de princesses ? Ou bien, à quel moment cette révélation t’est-elle apparue ?

D’aussi loin que je me souvienne, écrire, ça a toujours été “mon truc”. Quand j’étais petite, je lisais beaucoup et j’ai souvent écrit des débuts d’histoire. J’en dessinais les personnages pour leur donner davantage de consistance, et je notais des idées d’intrigue par-ci par-là.

 

A l’adolescence, je suis plutôt passée à l’écriture de courtes nouvelles et surtout beaucoup de poésie (j’ai découvert Baudelaire et les poètes romantiques du 19ème siècle, une révélation pour moi !). C’était aussi l’époque où les blogs étaient tendance, j’ai du en avoir une quinzaine en tout sur différentes plateformes ahaha. Je les alimentais avec des jolies photos et des textes personnels sur différents sujets qui me faisaient réfléchir.

 

Puis, ma rentrée dans la vie active a fait que j’ai quasiment tout arrêté. J’ai vécu une sorte de syndrôme de la plage blanche extrême, pendant 5 ans je n’ai plus rien écrit.
C’est en 2018, lors d’un voyage d’un an autour du monde qui m’a poussée à beaucoup m’introspecter que j’ai découvert des plateformes comme Fyctia ou Wattpad. C’est ce qui m’a motivée à reprendre l’écriture de manière régulière, et je suis heureuse aujourd’hui de me dire que j’ai réussi à l’intégrer pleinement dans ma vie, même s’il y a des moments où j’ai plus ou moins le temps pour !

 

3 – As-tu toujours beaucoup lu ? Te décrirais-tu comme une lectrice boulimique ou raisonnable ?

Oui, j’ai toujours beaucoup lu, même si encore une fois le fait de travailler à temps plein (et aussi l’émergence des séries et des plateformes comme Netflix, il faut l’avouer XD) ont quand même réduit ma consommation. En fait, il y a des moments où je peux mettre plusieurs semaines à lire un livre (bon, j’ai aussi la fâcheuse tendance à en lire plusieurs en même temps :p), et des fois si j’accroche je peux terminer 500 pages en moins de deux jours.

 

Je me suis longtemps crue “team papier”, car pour moi il n’y a rien de tel que de tenir entre ses mains le livre, en tant qu’objet (c’est d’ailleurs pour ça que j’ai tenu à publier “C’est juste un collègue” en broché). Mais j’ai vraiment découvert le plein potentiel des liseuses lors de mon voyage : forcément, pendant un an avec pour seul bagage un sac à dos de 15 kilos je ne pouvais pas me balader avec toute ma bibliothèque. Alors, avoir ma liseuse avec moi ça a été génial ! J’ai pu lire une bonne cinquantaine de livres en moins d’un an, en plus j’ai la fonction “rétroéclairage” qui me permet de lire aussi dans le noir, c’est le top !

 

4 – Quel est le Top 3 de tes styles littéraires ?

C’est une bonne question ! Ce qui est paradoxal, c’est qu’avant de me lancer vraiment à fond dans le monde de l’écriture, pour moi les styles n’étaient pas si clairement définis. Bon, il y avait le thriller, la science-fiction, mais je ne me posais pas vraiment la question quand j’achetais un livre. Pour moi, la force des “bons” romans c’était de mélanger plusieurs styles, justement !

 

Maintenant que j’ai une vue plus pragmatique, je me rends compte que j’aime beaucoup le fantastique / fantasy. J’aime beaucoup aussi la littérature “jeunesse”, les grandes sagas comme Harry Potter, Hunger Games ou plus récemment La Passe-Miroir.
En troisième style… Disons la romance, même si en réalité je n’ai commencé à en lire que très récemment ahaha. 

 

5 – As-tu des auteures incontournables, dont tu as lu tous les livres et dont tu es une fan inconditionnelle ?

Comme dit au-dessus, Harry Potter, mais c’est plus la saga en elle-même que l’auteur (car je n’ai pas lu son autre roman). Pour le coup j’ai déjà relu toute la saga 3 ou 4 fois :D

 

A une époque, j’ai pas mal suivi des auteurs comme Amélie Nothomb ou Bernard Werber, au style très particulier, mais c’est un peu moins vrai aujourd’hui.

 

Du coup je ne pense pas avoir d’auteur fétiche aujourd’hui, dont je suis les sorties avec empressement. C’est probablement dû aussi au fait que pendant longtemps, je ne lisais que des auteurs morts, comme Baudelaire, Musset ou encore Victor Hugo.

 

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6 –
Peux-tu nous raconter un peu ton parcours de débutante en auto-édition ? Parcours du combattant ?

Honnêtement, je n’ai pas du tout vécu mon parcours en auto-édition comme un parcours du combattant, je l’ai même très bien vécu ! Mais c’est peut-être aussi parce que j’ai eu la chance d’avoir un très bel accueil de la part des lecteurs.

 

En fait, j’ai eu doublement de la chance car j’ai beau avoir été auto-éditée, j’ai eu droit à un suivi sur plusieurs semaines grâce à la plateforme de Stories by Fyctia. Cette plateforme d’auto-édition pour les auteurs qui participent aux concours Fyctia propose depuis l’année passée des “Wordcamp”, c’est une sorte d’atelier en ligne. Ca dure un mois et c’est animé par une éditrice de chez Fyctia. Le but c’est pendant plusieurs semaines de terminer l’écriture du manuscrit, sa correction, préparer toutes les infos autour de sa sortie (couverture, résumé…) et nous donner des pistes pour faire connaître notre livre une fois publié.

 

On était une dizaine à y participer, à vivre ensemble ces différentes étapes et préparer la sortie de nos romans, du coup j’étais loin de me sentir seule ! D’ailleurs encore aujourd’hui, on garde le contact et on s’entraide, on se partage des conseils, c’est très sympa.

 

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Il faut dire aussi que je ne partais pas totalement de 0 : Stories by Fyctia nous donne un peu de visibilité, puis pour ma part la première version de “C’est juste un collègue” avait été pas mal suivie sur Fyctia et Wattpad, j’avais donc une petite base de lecteurs pour commencer, c’était toujours ça :)

 

Enfin, le plus dur reste sûrement de faire “durer” son roman une fois sortie : j’ai appris récemment qu’en moyenne, la durée de vie d’une romance (que ce soit via ME ou AE) est de 3 mois. 3 mois, tu te rends compte ! Ca montre bien à quel point c’est essentiel de communiquer autour de son livre. En fait, en AE (mais honnêtement, aussi en ME), c’est à mon sens une erreur de penser qu’une fois qu’on a réussi à écrire et à publier son livre, le plus gros du travail est fait : en fait, le plus gros reste à faire, et ça demande beaucoup de temps et d’énergie au quotidien !

 


7 –
Pour les personnes qui hésitent à se lancer et avec ton expérience, quels conseils donnerais-tu ? Un petit mot sur Fyctia peut-être ?

Une des principales peur de l’auto-édition est, je pense, de se retrouver seul(e). Mais ça n’a pas à être forcément le cas ! Il existe des centaines de communautés d’auto-édités, par exemple sur Facebook qui sont ravies d’échanger et d’apporter leur expérience, il ne faut pas hésiter à s’y inscrire et à y être actif. S’entourer d’autres auteurs pour partager ses craintes, ses conseils c’est aussi hyper intéressant. Puis il ne faut pas croire, la barrière auteur édités en ME / auteurs édités en AE est de plus en plus fine : aujourd’hui, il y a de plus en plus d’auteurs qui font les deux, par choix ;-)

 

images.jpeg.jpgSouvent, une autre peur c’est celle de soumettre à l’avis externe ce roman sur lequel on a passé des mois, voire des années, et dans lequel on a mis un petit bout de ses entrailles. Si vraiment vous hésitez à vous publier directement, commencez par publier sur une plateforme en ligne comme Fyctia ou Wattpad, c’est top pour avoir des retours et prendre un peu confiance dans son texte :)


Pour moi, quand j’ai commencé à écrire “C’est juste un collègue” ce qui a fait la différence ce n’est pas tant le concours auquel j’ai participé sur Fyctia que les échanges que j’ai eu avec la communauté. Petit à petit, je suis sortie de ma bulle et j’ai rencontré des gens super sympa, prêts à échanger de notre passion commune. Bien sûr, il y a parfois des mésententes ou des personnes qui sont plus ou moins ouvertes à la critique “positive”, mais dans l’ensemble j’y ai découvert une communauté très bienveillante.

 

Dernier conseil, n’hésitez pas à travailler votre texte, à le lire et à surtout le re re re re RE lire. C’est la phase que j’aime le moins, mais qui est la plus importante pour faire la chasse aux coquilles et aux incohérences. N’hésitez pas à demander à quelqu’un d’autre de vous relire aussi, voire plusieurs autres !

 

8 – As-tu un rituel d’écriture et quel est, pour toi, le moment le plus propice pour écrire ? Toujours un café à portée de main ?

Alors, de mon côté je suis assez atypique car je n’ai absolument aucun rituel d’écriture XD J’ai essayé en lisant maintes et maintes fois comme quoi ça aidait à se mettre dans le bon état d’esprit, mais rien à faire : j’écris quand j’arrive à trouver le temps, et voilà !

 

Ca peut être entre midi et deux à la pause déjeuner, dans le train, mais le plus souvent c’est chez moi. J’ai remarqué qu’au global je suis beaucoup plus productive le matin, donc même le week-end je n’hésite pas à me réveiller à 8h pour écrire un peu (et j’en suis même contente :p). Il faut dire que souvent le soir, après la journée de travail j’ai du mal à déconnecter et à avoir la concentration nécessaire pour écrire (car oui, ça demande de la concentration et beaucoup d’énergie).

 

Depuis le confinement, mon seul rituel est plutôt lié à mes objectifs : je me fixe un petit objectif d’écrire au moins 500 mots par jour, peu importe le moment, à la fin de la journée il faut que ce soit fait. Et surtout, j’ai arrêté de vouloir écrire la version parfaite dès le premier coup. J’écris ce qui me vient, même quand je sens que je suis “bloquée” ou que ce que j’écris ne me plaît vraiment pas (croyez-moi, ça arrive très souvent !), j’écris simplement, et je me dis que j’y reviendrais plus tard (lors de cette fameuse phase de relecture). Eh bien, je dois dire que pour moi ça marche bien !

 

En ce moment, j’adore écrire tôt le matin, dans mon fauteuil hyper confortable, l’ordinateur sur les genoux et un de mes chats pas très loin (j’en ai deux et elles en profitent toujours pour venir réclamer un câlin).

 

Ah, et pas de café, je ne bois plus de caféine depuis plusieurs années. A la limite un verre d’eau, mais ça devient compliqué après, imaginez la scène : l’ordi sur les genoux + le chat + le verre d’eau… ça commence à devenir périlleux :p

 

9 – Que représente l’écriture pour toi ? As-tu peur de la panne de l’écrivain ?

L’écriture, c’est pour moi ce qui me vient le plus facilement. Si j’avais toutes les richesses du monde et le choix sur comment occuper mes journées, je dirais “écrire” (bon, et voyager aussi, j’ai fait l’un et l’autre c’est encore mieux :p). C’est LE truc, même si j’ai parfois du mal à m’y mettre, une fois que je suis plongée dedans je peux écrire pendant des heures sans m’arrêter et sans rien capter de ce qui se passe autour de moi.

 

J’ai toujours eu beaucoup d’imagination et un grand besoin de “créer”. Créer des histoires, des personnages, leur donner vie à travers des mots. Ca m’apporte autant d’évasion que de lire ou de regarder une série, même si l’effort est plus important ;-)

 

Et depuis que j’ai fait lire mes “histoires” et que j’ai commencé à avoir des retours dessus, c’est encore pire ! C’est comme une drogue, ce petit (gros) stress de savoir si ce que j’ai écris ça va plaire, recevoir les premiers avis, se réjouir parce qu’on a réussi à surprendre à tel ou tel moment… C’est trop chouette :)

Quand j’étais petite, si ça n’allait pas fort ou si j’étais fâché, ou triste, je me plongeais dans un bon bouquin et j’oubliais tout. Je me dis que si j’arrive à faire ressentir ça ne serait-ce qu’à quelques personnes au travers de mes écrits, eh bien ça serait le plus beau des accomplissements. 

 

En ce qui concerne la “panne de l’écrivain”, ça ne me fait pas forcément peur. Déjà parce que je l’ai déjà eue, très longtemps (comme je l’expliquais plus haut), du coup je me dis que je saurais l’éviter. Il y aura toujours des moments moins productifs que d’autres, mais je pense sincèrement qu’aujourd’hui mon rapport avec l’écriture a changé, et que j’ai réussi à lui faire une place importante dans ma vie.
Puis j’ai plein de projets, en cours et à venir, ce qui fait que je suis sur une très bonne lancée… et je n’ai vraiment pas envie que ça s’arrête ;-)

 

Maintenant parlons un peu de ton roman.

 

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10 – Comment t’es venue l’idée de « C’est juste un collègue » qui semble avoir reçu un très bel accueil pour un premier roman ?

En fait tout est parti d’un concours lancé sur la plateforme Fyctia : un concours New Romance, avec en thème “Sous emprise”. J’ai découvert en m’inscrivant à la plateforme aussi bien l’existence de ce type de concours en ligne, et ce que c’était le genre de la “new romance”.

J’étais en voyage à ce moment-là, l’envie d’écrire me tiraillait depuis un moment, et j’avais besoin d’exorciser certains démons personnels. L’intrigue est venue tout naturellement et a été adaptée au fur et à mesure selon les réactions des lecteurs et ma propre réflexion.

 

Il y a beaucoup de moi-même dans “C’est juste un collègue”. Bien sûr, ça reste une fiction, mais il y a pas mal d’éléments tirés de ma propre expérience. Par exemple, j’ai travaillé 4 ans dans l’univers des agences web, et j’ai réellement connu cette ambiance hyper proche et festive entre collègues ;-)

 

11 – Est-ce que d’éventuelles critiques auraient pu t’inciter à te remettre en question au point de vouloir tout arrêter ? Ou as-tu un moral d’acier à toutes épreuves ?

C’est une bonne question. D’un côté, je suis très têtue et quand je veux faire quelque chose, c’est difficile de me faire changer d’avis. De l’autre, quand ça touche à l’écriture c’est tellement personnel que la moindre remarque un peu moins positive a tendance à me donner envie de me recroqueviller en boule dans un coin pour pleurer (j’exagère à peine xD).

 

Je suis plutôt du genre carapace d’acier à l’extérieur mais coeur chamallow à l’intérieur, je doute très vite et surtout j’ai tendance à retenir la seule critique “mauvaise” face au 10 bonnes, fâcheuse tendance :p
De là à tout arrêter, je ne pense pas. Au pire, je serais retournée à mon écriture-défouloir personnelle, sans plus rien partager à personne.

 

On doute toujours quand on écrit et qu’on le soumet à un avis extérieur, heureusement j’ai eu la chance d’avoir de bons retours et surtout des conseils très bienveillants de la part de mes lectrices de la première heure. Ca m’a vraiment permis de booster ma motivation et me donner plus confiance :)

 

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12 – Comment as-tu vécu l’accueil du public pour « C’est juste un collègue » ?

J’avais du mal à y croire ! Je regardais tous les jours les sites d’avis, les réseaux sociaux pour voir si on parlait de mon livre. En tant qu’auto-éditée, j’ai aussi une vue directe sur mes ventes, donc autant vous dire que j’y étais dès le matin ahaha. C’était marrant parce que ça m’a rappelé la période des concours : cet empressement de voir si quelqu’un a commenté l’histoire, si le classement a bougé, et cette excitation si on a monté d’un rang :p

 

J’étais hyper émue, aussi. De voir le super accueil qu’on réservait à mon petit roman sans prétention. De voir que ça résonnait chez des lectrices, qu’elles ressentaient exactement ce que j’avais eu envie de leur faire ressentir, c’était (et c’est toujours) génial.

 

Enfin, énormément de surprise et de reconnaissance de voir qu’en trois mois, mon roman avait eu plus de 1000 lecteurs, ça me paraissait tellement irréel ! Je me disais (et me dis encore ahah) : mais qui sont donc ces gens qui achètent mon roman ? D’où sortent-ils ? xD

 

13 – Comment as-tu vécu la pré-sortie de ton premier roman ?

Je suis passée par tout un arc-en-ciel d’émotions ! L’excitation, une fois la maquette validée, l’impatience et la joie de faire découvrir mon roman, sa couverture et tout ce qui va autour. L’amusement de créer mes réseaux sociaux, préparer ma communication et les petits teasings pour la sortie.

 

Énormément d’appréhension et de stress aussi. Premier roman, auteur inconnue au bataillon, auto-éditée : c’était autant d’éléments qui me terrorisaient à l’idée de me retrouver face à un vrai “public”, prêt à payer pour me lire ! C’est difficile de se sentir “légitime”, surtout au début. Sans compter que dans mon entourage, ma passion de l’écriture était très peu connue. Du coup, j’appréhendais presque plus le fait que mes proches et mes connaissances apprennent que j’ai écrit un livre (et encore pire, le lisent), à la limite la réaction d’inconnus me rendait plus curieuse qu’autre chose ahaha.

 

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14 – Es-tu sensible à la critique littéraire (bonne ou mauvaise) ?

Bien sûr, en tant qu’auteur (j’ai encore du mal à me considérer comme ça ahaha, j’ai failli mettre des guillemets) on est très sensible et attentif à la critique. Je fais des services presses, j’échange avec des blogueuses et avec pas mal de lecteurs sur les réseaux sociaux. Ca, c’est la partie chouette !

 

La partie moins chouette, forcément, c’est de se lever un matin et de voir une critique moins positive, une moins bonne note. Sur le coup, on a l’impression que c’est foutu, que tout est fini, et on a tendance à s’auto-flageller (enfin, moi :p). Puis après, on prends du recul, on relativise, si on a la chance de pouvoir échanger en direct avec la personne (quand la critique est constructive, bien sûr !) c’est encore mieux, ça aide à progresser. C’est mon premier roman, je sais que mon écriture est loin d’être parfaite, et je travaille dans chaque histoire à faire mieux :)

 

15 – Pour terminer, peux-tu nous confier en quelques mots (sans en trop en dévoiler) si tu travailles sur un prochain projet ? Aurons-nous le plaisir de te retrouver prochainement avec un nouveau titre ?

Oh oui, même plusieurs projets ! La période de confinement m’a permis de terminer une romance fantastique, une histoire un brin décalée et feelgood avec laquelle j’avais aussi participé à un concours Fyctia. Un petit oiseau m’a dit que vous aurez de ses nouvelles en 2021… ;-)

 

Et je viens de terminer l’écriture des 2 premiers tomes d’une saga de 3 tomes qui tire un peu sur le romantic suspense, il y a de la romance, des scènes hot, des personnages hauts en couleurs… J’ai hâte de terminer la phase de relecture / correction pour peut-être vous la faire découvrir dans un futur plus ou moins proche ;-)

 

Et sinon, pour vous qui avez aimé “C’est juste un collègue”, je vous conseille de rester dans le coin… Il paraît qu’il va y avoir des petites surprises dans les prochains mois, mais je n’en dis pas plus !

 

16 - Petit quizz – Tu es plutôt  :

 

-          Thé ou Café (ou chocolat si tu préfères) :
Thé, infusion même ! J’ai arrêté la caféine il y a quelques années, dans une période où j’avais beaucoup de stress car j’avais des effets secondaires assez désagréables (palpitations, etc), et depuis je n’en bois quasiment plus. Et ça ne me manque pas !

-          Sucré ou salé :
Salé, à fond ! Je mange salé même le matin, mon petit kiff c’est les tartines de pain avec du fromage fondu ahah. Un régal et ça tient bien au ventre :p

-          Films romantiques ou films d’action :
Je ne suis pas fan des films (ou des livres) où il y a de la baston non stop, alors plutôt films romantiques ! (mais pas trop gnangnan :p)

-          Printemps, Eté, Automne ou Hiver :
Été ! J’adore le soleil, la chaleur. J’ai déjà vécu dans des pays où il faisait chaud toute l’année et c’était trop bien...

-          Du matin ou du soir :
Du matin ET du soir je crois ahaha… Je suis infatigable ! (bon ok c’est faux). En fait c’est bizarre, parce que je suis du genre à me lever tôt le matin même en weekend car j’ai envie de faire plein de choses, mais je suis dans ma bulle, donc il vaut mieux éviter de me parler. Et le soir, à partir de 22h/23h environ, j’ai un pic d'énergie, c’est vraiment n’importe quoi :D

-          Du genre cocooning ou sportive :
Ca dépend des moments ! Avant le confinement, j’étais dans une période très dynamique où j’allais à la salle de sport 4 fois par semaine. En ce moment, notamment avec la reprise du travail je me suis un peu calmée, mais j’essaie d’aller courir 2 fois par semaine pour me vider la tête.

-          Homme romantique ou macho man :
Ha non, pas de macho ! Avec moi il serait servi, je ne suis pas vraiment du genre à me laisser marcher sur les pieds. Homme romantique alors, mais gentil surtout ;-)

-          Vacances à la mer, à la montagne ou à la campagne :
Vacances à la mer, à 300%. J’essaie d’y partir au moins une fois par an, rien que voir la mer, respirer l’odeur iodée, ça me ressource à fond, j’en ai besoin.

-          

Merci énormément Margherita d’avoir eu la gentillesse de m’accorder un peu de ton précieux temps. Je te souhaite le meilleur à venir et pour avoir chroniqué ton premier livre, je ne peux que conseiller aux lectrices qui ne te connaissent pas encore, de découvrir ta belle plume.


Merci à toi Gaëlle pour ta merveilleuse chronique et pour cette interview pendant laquelle j’ai pris beaucoup de plaisir à me livrer ! Bravo pour tout le travail que tu réalises sur ton blog, c’est super.
Et merci aux lectrices/lecteurs, actuel-les ou en devenir !
Belle journée à tous :)

 

Et retrouvez ma chronique complète sur le blog, par ici : C'est juste un collègue / Margherita GABBIANI

 


13/02/2021
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GUISIANO Danielle

Bonjour Danielle,

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Merci beaucoup d’accepter de répondre à quelques questions pour que les lectrices de « Mille Livres En Tête » puissent mieux te connaître – et moi aussi par la même occasion -. Pour celles qui te connaissent déjà, tu es l’auteure de nombreux ouvrages notamment « Où que tu sois T.1 & T.2 » et plus récemment « Les papillons se cachent pendant la pluie ».

 

1 – Peux-tu te présenter en quelques mots aux lectrices qui ne te connaitraient pas encore ? Es-tu écrivain à temps plein (sinon comment sont occupées tes journées) ?

 

Bonjour, tout d’abord merci de me donner la parole. Je vais essayer de répondre à tes questions, en général, je parle mieux de mes romans que de moi.

 

Si je devais me présenter, je dirais que j’écris depuis toujours et que je suis sur la scène littéraire depuis une dizaine d’années avec près de 10 publications en maison d’édition.

 

J’ai commencé par écrire de la romance fantastique, parue chez Rebelle éditions avec la duologie TOUCH, Les Larmes de Thétys, Ombre Vive... Je me suis essayée à la romance d’époque avec De ronce et d’écume, toujours chez Rebelle éditions, puis la romance contemporaine chez BMR (qui au début était Black Moon Romance) pour 2 titres : L’art et la Manière et Pannes de cœurs, puis j’ai signé la duologie Où que tu sois chez Hugo New Romance. J’ai évolué dans les styles, mais suis restée « romance », c’est mon carburant !

 

Je ne vis pas de ma plume, même si en ce moment je n’ai pas de travail rémunéré.

 

J’habite en Provence, et mes journées sont loin d’être régulières, parce que je fonctionne au feeling. Je ne sais jamais ce que je vais faire le lendemain… sauf, mes exercices de yoga, dès le réveil avant de déjeuner. J’aime la nature, les promenades à moto avec mon homme, les apéros entre amis et parfois la solitude aussi.

 

2 – Comment en es-tu venue à écrire ? Toute petite, remplissais-tu déjà des cahiers d’histoires de princes et de princesses ? Ou bien, à quel moment cette révélation t’est-elle apparue ?

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Quand on se lance dans l’écriture, on est loin d’avoir conscience de pouvoir un jour être publié. J’écrivais des poèmes, des romances dont beaucoup sont restées dans des cahiers d’adolescente. C’était surtout pour m’évader, me créer un joli monde qui matérialisait mon imagination débordante. Puis, une plateforme internet est apparue, c’était My Major Company Books. Un genre de Wattpad en fait. On pouvait déposer ses textes et les autres auteurs pouvaient mettre des commentaires. J’avais mis des extraits de TOUCH, et face à l’engouement des lecteurs, j’ai fini par le proposer à une maison d’édition : Rebelle. La suite, c’est le cheminement vers la publication.

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Je ne peux pas dire que l’envie d’écrire apparaisse un jour. C’est latent, on s’y consacre quand on a du temps, on aime filer des intrigues, on se fait plaisir au fil des mots.

 

Par contre, je n’ai jamais écrit d’histoires de princes ou princesses ; mes premiers textes étaient des récits d’aventures !

 

3 As-tu toujours beaucoup lu ? Te décrirais-tu comme une lectrice boulimique ou raisonnable ?

 

J’étais une lectrice insatiable. J’ai lu. Beaucoup. De tout. En ouvrant aussitôt un autre livre dès que j’en avais terminé un. La bibliothécaire me connaissait bien ! J’ai avalé la saga des « Angélique » en un été. J’adorais cette femme aventureuse et sensuelle, et en avance sur son époque. Puis, la série des « Jalna » et beaucoup d’autres. Depuis que j’écris, je lis beaucoup moins et suis devenue un peu plus sélective aussi. Si un roman ne me séduit pas dans les 50 premières pages, j’abandonne et passe à un autre. J’ai trop d’envie dans ma PAL

 

4 – Quel est le Top 3 de tes styles littéraires ?

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, mon style préféré est le fantastique, avec une préférence pour la fantaisie. Si je devais citer une auteure phare, c’est évidemment Robyn Hobb. Viennent ensuite Patrick Rothfuss, Pierre Pevel, David Gemmel…

 

La romance arrive en deuxième position. J’inclus dans la romance, le roman féminin. Mes auteurs phares sont Bittany C Cherry, Coleen Hoover, Georgia Caldera, Laure Manel…

 

Le dernier style qui me plaît depuis peu, c’est le feel-good, et j’aime particulièrement Agnès Martin Lugand

 

5 – As-tu des auteures incontournables, dont tu as lu tous les livres et dont tu es une fan inconditionnelle ?

Je t’ai répondu au dessus, je suis fan de Robyn Hobb… mais pas inconditionnelle. J’apprécie de la lire, mais je ne suis pas de celles qui se précipitent sur son nouveau roman à la sortie. En général, j’attends un peu d’avoir le temps et l’envie de passer un bon moment pour l’acheter.

 

6 – Peux-tu nous raconter un peu ton parcours d’auteure déjà bien accomplie ? Parcours du combattant ou long fleuve tranquille ?

Comme, je le disais plus tôt, j’ai fait mes premiers pas sur une plateforme de partages de textes. Ensuite, quand on commence à avoir un éditeur, il faut s’armer de patience. Parce que l’éditeur met un certain temps à lire le manuscrit, puis encore un certain temps à envoyer un contrat et à valider une date de publication. De plus, rien n’est acquis. L’éditeur peut parfaitement refuser un projet qu’on lui soumet. En fait, c’est à chaque publication un challenge : aller au bout du projet, séduire l’éditeur, puis se préparer à re-travailler le texte pour le rendre meilleur, et prendre patience pour avoir une date de publication qui très souvent me paraît toujours trop lointaine. Je suis d’un naturel impatient.

 

7 – Pour les personnes qui hésitent à se lancer et avec ta grande expérience, quels conseils ou astuces donnerais-tu pour réussir et éviter les embûches ?

Je crois que le seul conseil que je peux donner, c’est de ne pas se démotiver. Parce que les refus, ça use. Puis, ensuite les retours du suivi éditorial peuvent parfois heurter l’auteur, parce que le travail est jugé et souvent les passages plus faibles sont pointés du doigt. Et ensuite, contrairement à ce que l’on croit, rien n’est gagné, car c’est l’accueil des lectrices qui fait la notoriété d’un roman. Des astuces pour écrire un livre, il y en a plein, il faut se tourner vers les écoles d’écritures qui donnent des trucs pour articuler correctement le récit. De mon côté, j’ai toujours fonctionné au feeling, je n’ai jamais fait appel à ces écoles, qui disons-le, il y a 10 ans, n’existaient pas.

 

8 – As-tu un rituel d’écriture et quel est, pour toi, le moment le plus propice pour écrire ? Toujours une boisson ou une gourmandise à portée de main ?

Je vais te décevoir : je n’ai aucun rituel, ni sucrerie, ni thé à portée de main. Je n’ai même pas de moment propice dans la journée. Bien sûr, je n’écris pas dix minutes par ici, ou vingt minutes par là. Quand je me mets au travail, il faut compter minimum deux heures, même si parfois ça avance moins vite que prévu. Mais, je ne compte pas non plus le nombre de mots que j’ai écrit. J’ai un caractère un peu bohême, et j’avoue que tout ce qui est organisation, statistiques ou prévision me rebutent. Le laisser venir c’est bien, mais parfois ça n’est pas très productif.

 

9 – Que représente l’écriture pour toi ? As-tu peur de la panne de l’écrivain ?

L’écriture c’est un besoins viscéral. Quand bien même mes textes ne seraient pas lus, j’aurais besoin d’écrire. C’est un équilibre dans ma vie, comme certains ont besoin de faire du sport pour le simple plaisir. Il m’est arrivé d’avoir la panne de l’écrivain, c’est certain, mais je me suis rendu compte que c’était toujours lorsque je me fixais un objectif en disant : « je dois faire ça » au lieu de penser « j’ai envie de faire ça »… Mais, j’ai désormais la parade à la page blanche, et ce grâce à ma formation en « écoute profonde » qui débloque énormément de situations, et pas seulement le syndrome de la page blanche.

 

Maintenant parlons un peu de tes romans.

 

10 – Pour cerner l’auteure complète que tu es, peux-tu nous les détailler ?

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Voici ma bibliographie :

♦ Touch, tome 1 Rédemption, Rebelle Éditions, 2014

♦ Touch, tome 2 Réminiscence, Rebelle Éditions, 2014 (romance fantastique sur le chamanisme)

♦ De ronces et d’écume, Rebelle Éditions, 2015 (romance d’époque)

♦ Omombrevive 02052016.jpgbre vive, tome 1, Rebelle Éditions, 2016 (romance fantastique sur les fantômes)

♦ L’art et la Manière, Hachette Livre BMR, 2015 (romance contemporaine)

♦ Pannes de cœurs, Hachette Livre BMR, 2017 (romance contemporaine)laetlam last.jpg

♦ Où que tu sois, tome 1, Hugo Poche, 2019 (New Romance)

♦ Où que tu sois, tome 2, Hugo Poche, 2019 (New Romance)

♦ Les Papillons se cachent pendant la pluie, auto-édition (F.good)pannes de coeurs définitive.jpg

 

 

11Te souviens-tu de ton tout premier roman et de tout ce qui l’entourait ? Comment as-tu vécu sa pré-sortie et l’accueil du public ?

Je me rappelle de TOUCH, parce qu’avant de paraître chez Rebelle édition, il a fait ses preuves chez un micro-éditeur belge : Atine Nenaud.

 

C’était le baptême du feu, et j’ai eu beaucoup de mal à trouver des chroniqueuses pour en faire des articles. Il n’y avait pas beaucoup de blogs à cette époque (pas si lointaine). Ensuite, Rebelle l’a publié, et j’ai été mieux connue, car la maison d’édition avait ses services presse. La graphiste, Miesis avait fait un travail extraordinaire, et TOUCH a immédiatement connu un joli succès auprès des lectrices. C’était magique pour moi qui n’avais jamais pensé à publier ce roman. Je l’avais écrit pour moi.

 

Pour ce qui me concerne, je t’ai découverte avec ta duologie « Où que tu sois » parue chez Hugo Poche qui a été un formidable coup de  pour moi.

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Mes deux avis complets sont ici :

Où que tu sois - T.1 : Je t'entendrai / Danielle GUISIANO

Où que tu sois - T.2 : Je t'attendrai / Danielle GUISIANO

 

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Quel est le parcours de cette belle histoire – de la 1ère idée qui l’a vue éclore jusqu’à son édition par Hugo Roman - ? Compte tenu du contexte de l’histoire et de l’évolution d’un tome à l’autre, son écriture a-t-elle été « éprouvante ou compliquée » ?

« Où que tu sois » est parti d’un fait divers. Une copine de travail avait assisté à un accident de moto et elle pleurait lorsqu’une femme qui était présente l’a rabrouée en lui disant : « Arrêtez, il entend tout ce qui se passe autour de lui ». C’était il y a des années, mais un soir, je suis rentrée chez moi et j’ai eu le scénario de « Où que tu sois » dans la tête. J’ai passé deux heures non stop à tout retranscrire avec les chapitres, la trame, le dénouement. Bien sûr, le squelette de base a été ensuite rempli d’intrigues secondaires. Mais Sevan et Zoé avaient déjà leur place

.

Pour ce qui est des scènes difficiles, j’ai travaillé pendant de longues années dans un centre de rééducation.ou-que-tu-sois-tome-2-je-t-attendrai-1149190-264-432.jpg
J’ai eu le loisir de côtoyer des polytraumatisés, des blessés de la route et j’ai vécu leur parcours en direct, avec leurs douleurs, leurs frustrations, leurs efforts, leurs petites victoires et j’ai vu l’équipe soignante s’investir à fond pour leur rendre une autonomie acceptable. Ce qui m’est resté de cette période, c’est l’espoir fou qu’un soignant peut insuffler à un patient et les prodiges que ce dernier peut faire quand il se sait soutenu.

 

Puis j’ai eu le grand bonheur de découvrir, sous partenariat, ton dernier roman « Les papillons se cachent pendant la pluie » paru en auto-édition le 1er juillet 2020 et qui a été aussi un joli coup de .  Quelque chose me dit que ce roman a une saveur toute particulière comme tu le laisses entendre dans les remerciements.

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Mon avis complet est ici :

Les papillons se cachent pendant la pluie / Danielle GUISIANO

 

 

 

13 – Peux-tu nous expliquer s’il a fait l’objet d’une manière d’écrire différente par rapport à tes précédents ouvrages ? Comme on peut le voir parfois dans les films, cette histoire est-elle inspirée de faits réels ?

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Comme je le dévoile dans mes remerciements, ce roman est beaucoup plus intimiste que les autres. Il est particulier pour moi. Parce que j’aborde un sujet qui m’a touchée de près, puisque j’ai fait un burn-out professionnel, et que j’étais dans un tel état de confusion, que je n’arrivais plus à lire et encore moins à écrire.

 

Cette période a été difficile, mais j’avoue qu’elle m’a aussi permis de me découvrir moi-même, comme le personnage de Blanche, j’accordais trop d’importance à ce que tout soit parfait autour de moi. Je voulais être une wonder woman, wonder maman, wonder épouse… enfin bref… j’ai perdu celle que j’étais à l’intérieur, je l’ai muselée au point de la blesser, de me blesser.

 

Donc, le parcours de Blanche n’a pas été difficile à décrire. Ensuite, j’ai imaginé l’histoire d’Eddy en me basant sur le caractère d’un garçon que j’ai connu, il y a fort fort lointain… MDR… et j’avais envie d’imaginer ce que cet adolescent serait devenu à l’âge adulte. J’avais le caractère de mon personnage masculin. Y avait plus qu’à tisser la trame.

 

14 – Comment es-tu arrivée à accompagner les personnages de Blanche et d’Eddy dans leur parcours vers une reconstruction pour ne pas dire une renaissance ? Sereinement ou avec quelques inquiétudes ?

 

Le parcours que j’ai tracé pour Blanche et Eddy était un chemin serein, parce que j’avais moi-même dépassé mes démons, et que j’avais les clefs pour les mener vers la lumière. J’ai pris beaucoup de plaisir à livres les étapes qui m’ont libérées, et j’espère vraiment que les lecteurs qui se reconnaîtront dans ce roman sauront aussi dépasser le sas de la meurtrissure pour s’élever vers la joie d’être soi, unique et en vie.

 

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15 –
Comme certains auteurs en ressentent le besoin parfois, après l’écriture d’un tel roman, as-tu besoin de faire une pause ?

 

Ce qu’il faut savoir, c’est que « Les papillons » a été écrit depuis plus d’une année. Il a a été soumis à mon éditrice qui a mis un temps certains pour me répondre, et me dire, ennuyée, qu’il n’entrait pas dans la case New Romance. A ce titre, il ne pouvait pas être édité comme tel, et comme nous étions d’accord toutes les deux pour dire que changer certaines choses le dénaturerait, j’ai envisagé l’auto-édition. Ensuite, j’ai mis un certain temps à passer le pas, parce que c’est pas facile, pour moi qui suis écrivain de me bombarder éditeur, même auto. J’avais une exigence et je me suis entourée de professionnels pour m’assister. Le résultat est à la hauteur de mes espérances. J’adore la couverture et l’élan que Maya Aasri lui a donné.

 

16 – Dans le livre, tu évoques vaguement l’origine du titre « Les papillons…. ». Je ne vais pas spoiler bien sûr, mais toi, peux-tu nous en dire un peu plus sur ce qui te l’a inspiré ? D’où viennent les titres de nos romans ?

 

C’est une bonne question, parce qu’en tant qu’auteur, j’ai souvent le titre avant le roman. Un jour, c’était le début de l’été, j’avais vu des papillons voler dans le jardin, et soudain il y a eu un orage. Et mon cerveau, toujours en ébullition, s’est demandé où se cachaient les papillons pendant la pluie. Le titre était pratiquement né, c’est dans le nuit qu’il s’est imposé et que je l’ai attribué au roman qui n’en était qu’au stade embryonnaire.

 

17 Es-tu sensible à la critique littéraire (bonne ou mauvaise) ?

 

Oups… sujet tabou pour un auteur. Quand on passe des mois avec nos personnages, qu’on les aime, qu’on les bichonne, et qu’on passe un temps fou devant un clavier en négligeant sa famille, on est trop heureux d’avoir de bons retours sur le roman. J’accepte les mauvais retours, à condition que la critique soit argumentée. Et j’avoue que cela m’a permis de m’améliorer au fil du temps, parce qu’une bonne critique permet toujours une remise en cause et un apprentissage. Par contre, il m’est arrivé d’avoir des retours agressifs non justifiés, en critiquant le fait que le récit était au passé composé par exemple (pour TOUCH). J’ai pensé qu’une personne qui ne voulait que lire des romans au présent était une personne qui se limitait.

 

18 - A tes débuts, est-ce que d’éventuelles critiques auraient pu t’inciter à te remettre en question au point de vouloir tout arrêter ? Ou as-tu un moral d’acier à toutes épreuves ?

 

Oui et non. Parce que les retours négatifs font mal, on se demande pourquoi on a pas vu le fait relevé, comment on est passé à côté, ou pourquoi le lecteur est passé à côté. Ça aussi ça arrive que le lecteur n’arrive pas entrer dans le roman, et je comprends maintenant que tout ne s’explique pas. Parce qu’il y a autant de ressentis que de personnes. Et puis, je ne peux pas m’arrêter d’écrire, c’est fondamental pour moi. Je ne crois pas qu’il s’agisse de moral d’acier, je crois qu’on ne peut pas aller contre sa nature, et la mienne c’est de narrer.

 

19 – Si tu avais la possibilité de prendre la place de l’une de tes héroïnes, laquelle serait-ce ?

Et pourquoi ce choix ? Waouh, c’est difficile à répondre. Mes héroïnes je les malmène souvent… J’hésite entre Loïs d’Ombre Vive, qui est une fille qui a décidé de s’affranchir de toutes les chaînes dans sa vie, et qui est capable de rejeter un homme parce qu’il est trop possessif : sa liberté est plus forte que tout. Ou alors, j’aime assez le personnage d’Astrid dans Les larmes de Thétys, parce qu’elle aussi est une indépendante née, et qu’elle n’a pas le choix car la survie de son espère en dépend. Malheureusement pour toi, ces deux romans ne sont plus en vente…

 

20 – Pour terminer, peux-tu nous confier en quelques mots si tu travailles sur un prochain projet ? Aurons-nous le plaisir de te lire pendant de nombreuses décennies ?

 

OUUIIII ! Un nouveau projet est chez l’éditeur, j’ai eu son retour, positif. J’ai un travail d’approfondissement à faire, mais normalement il sera publié chez mon éditeur, Hugo, pour ne pas le citer. Par contre, pas encore de date pour le moment. Puis, un autre projet aussi s’est mis en route, sans doute un nouveau auto-édité, parce que le sujet sera aussi un truc un peu particulier.

 

Petit quizz – Tu es plutôt :

 

Thé ou Café (ou chocolat, mojito, etc… si tu préfères) : Thé, j’adore découvrir de nouveaux thés, mais j’aime bien aussi le mojito dans les soirées…

♦ Sucré ou salé : plutôt salé, même si j’adore faire des tiramisus !

Films romantiques, films d’action ou séries TV : Je suis une accro au films romantiques. Mais j’aime aussi les muscles saillants de certains acteurs dans les films d’aventure. J’adore les MARVEL et autres films fantastiques.

Printemps, Eté, Automne ou Hiver : J’aime toutes les saisons, parce que j’habite à la campagne et que j’aime voir la nature changer de couleur. Mais l’automne est tout de même la saison où on récolte ses fruits ; donc j’aime particulièrement.

♦ Du matin ou du soir : Je suis une lève-tôt. J’adore me lever la première, prendre mon temps dans le silence et faire mes exercices de yoga avant que tout le monde s’agite. Le soir, je ne me couche pas tard, sauf en soirée festive of course, j’adore danser.

Cocooning ou sportive : Ni l’un, ni l’autre. J’ai trouvé un équilibre en respectant mon corps, en l’assouplissant tous les jours mais sans faire de cardio (je déteste les sports cardio). Le cocooning, c’est parfois en hiver, le soir devant la cheminée avec un bon film ou série sur Netflix

Homme romantique ou macho man : Oups… l’homme romantique est extraordinaire, mais je n’aime pas qu’il soit trop gnangnan, j’ai besoin de sentir une force intérieure, un caractère typiquement masculin et parfois un peu macho, mais à petite dose.

Vacances à la mer, à la montagne ou à la campagne : La mer à l’automne, la montagne l’été et la campagne aussi souvent que possible. Je n’aime pas la foule, donc je vis un peu à contre courant des autres.

 

Merci énormément Danielle d’avoir eu la gentillesse de m’accorder un peu de ton précieux temps. Je te souhaite le meilleur à venir et pour  avoir chroniqué deux de tes histoires qui ont fini en coup de cœur, je ne peux que conseiller aux lectrices qui ne te connaissent pas encore, de découvrir ta belle plume.

 

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28/08/2020
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Lumière sur ...... Estelle EVERY

Bonjour Estelle,


Merci beaucoup d’accepter de répondre à quelques questions pour que les lectrices de « Mille Livres En Tête » puissent mieux te connaître. Pour celles qui te connaissent déjà, tu es l’auteure de


- "Endless Night T.1 & T.2" parus chez Hugo Poche, en Janvier 2018 et Mars 2019
- "Is it love ? Colin" paru chez Hugo Roman, en Mars 2020
- "Happily ever after : Paris" paru en auto-édition, en Avril 2020
- "Ambition over love" paru en auto-édition aussi, en Mai 2020
- "The Cupidon Brothers" à paraître en auto-édition aussi, à compter de Juillet 2020

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1 –
Peux-tu te présenter en quelques mots aux lectrices qui ne te connaitraient pas encore ? Es-tu écrivain à temps plein  ?

Mariée, mère de deux filles, je vis dans le sud de la France. Même si mon accent du sud-est s’est atténué, et que mon teint très pâle peut laisser croire le contraire, je suis un pur produit provençal : j’ai grandi au pays du mistral et des cigales. J’écris à temps plein.


2 – Comment en es-tu venue à écrire ? Toute petite, remplissais-tu déjà des cahiers d’histoires de princes et de princesses ? Ou bien, à quel moment cette révélation t’est-elle apparue ?
Sans titre 2.jpgJ’ai toujours eu une imagination débordante (au grand désespoir de mes parents qui avaient du mal à me suivre) et j’ai toujours créé des histoires… dans ma tête ! Pendant longtemps, j’ai été ce que l’on pourrait appeler « une autrice refoulée » car je ne m’autorisais pas à écrire.

 

J’étais focalisée sur le fait d’obtenir mon diplôme (ce que j’ai fait) et de trouver un job dans une grosse boite (ce que j’ai fait aussi), pour finalement arriver à une situation idéale – du moins sur le papier : mariée, deux enfants, une carrière de cadre qui rapportait bien, et un crédit pour un appart ! Sauf que ma nature de créative était contrariée et que j’ai fait machine arrière ! Ma famille est mon roc, à partir de là, j’ai pu m’appuyer sur eux et avancer dans la direction qui est celle de mon cœur… celle de l’écriture.


3 – As-tu toujours beaucoup lu ? Te décrirais-tu comme une lectrice boulimique ou raisonnable ?
Depuis que je sais lire, je ne compte plus les journées passées plongée dans les bouquins… Je passais mon temps libre au CDI ou à la bibliothèque de ma ville pour dénicher mes prochaines lectures. J’étais une vraie boulimique ! Par contre, depuis que j’écris, je ne lis presque plus. Je crois que je n’arrive pas à faire les deux en parallèle…

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4 – Quel est le Top 3 de tes styles littéraires ?

Romance, romance et … romance ! Et ce depuis toujours !
Quand j’étais au collège, je suivais assidument la collection Cœur Grenadine, ce furent mes premières romances. Et quand je passais du temps chez mes grands-parents, je lisais les magazines Nous Deux de ma grand-mère… Incorrigible romantique dans l’âme LOL !


5 – As-tu des auteures incontournables, dont tu as lu tous les livres et dont tu es une fan inconditionnelle ?
Pas vraiment non ! Je suis plutôt du genre à me laisser porter en fonction de ce qui m’attire.


6 – Peux-tu nous raconter un peu ton parcours de débutante en maison d’édition chez Hugo Roman puis la poursuite de l’aventure en auto-édition ?
J’ai été repérée par l’équipe Hugo Roman lors d’un concours sur Fyctia. Mon texte, Endless Night, a séduit l’équipe et a été édité, d’abord en numérique, puis en poche. Si j’ai commencé à écrire sur Fyctia, c’était surtout pour avoir un avis sur ma plume, sur ce que je valais en tant qu’autrice et pour voir si mes idées pouvaient séduire les lectrices… Ce fut une aventure géniale !


Des événements personnels m’ont poussée à changer de carrière, je me suis naturellement tournée vers l’écriture. : j’ai suivi plusieurs formations de doublage/sous-titrage (plutôt de la traduction donc) et ensuite une formation longue de scénariste. Aujourd’hui, je me suis professionnalisée dans l’écriture et je veux vivre de ma plume. Si j’ai fait le choix de l’auto-édition, c’est parce que j’aime toucher à tous les aspects de mon activité : l’écriture (bien évidemment), mais aussi la communication et l’aspect « business » du métier. L’auto-édition s’est imposée comme une évidence parce qu’elle offre une liberté totale, une maîtrise totale aussi, et surtout la possibilité de pouvoir vivre de ma plume. C’était donc un choix de raison, mûrement réfléchi qui me comble.


7 – Pour les personnes qui hésitent à se lancer et avec ton expérience, quels conseils donnerais-tu ?

Pour se lancer en écriture : Je pense que le plus important est juste de se laisser aller à écrire. Ça peut sembler bête dit comme ça, et très simple aussi, mais c'est sans doute la première barrière à dépasser : celle de l'auto-jugement. Mon conseil est le suivant : si tu as envie d'écrire, écris ! Tu verras ce que tu en feras par la suite. Laisse ta créativité s'exprimer, peu importe ce qui sort, tu auras toujours le temps de corriger ensuite et de changer des choses.
 
Pour ce qui est de l'autoédition :
Se lancer dans l'A.E nécessite un minimum de professionnalisation. Je m'explique : quand on est édité en ME, "tout" ce qu'on a à faire est d'écrire le texte et ensuite de le modifier en fonction des retours éditoriaux. Quand on est en A.E, il faut avoir une vision d'ensemble : écrire le texte n'est qu'un maillon de la chaine. Il faut penser à comment tu vas ensuite diffuser ton texte, comment tu vas le promouvoir, il faut trouver des professionnels pour t'épauler (en matière de conception de couvertures, ou encore en correction).
 
Je pense que l'A.E est synonyme de plus de travail mais aussi de plus de liberté. C'est à double tranchant ! Si tu es plutôt "touche à tout", alors tu vas vraiment adorer. En revanche, s'il n'y a que l'écriture pure qui t'intéresse, ce sera plus compliqué en AE. L'AE c'est de l'entrepreneuriat !

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8 – As-tu un rituel d’écriture et quel est, pour toi, le moment le plus propice pour écrire ? Toujours une boisson à portée de main ?
J’avais un moment rituel quand j’ai commencé à écrire sur Fyctia : c’était le soir quand mes filles étaient couchées et que ma journée de travail était terminée. Aujourd’hui, j’écris à plein temps, donc je suis plutôt dans des horaires de travail « classique ». Je n’ai pas toujours une boisson à portée de main, en revanche j’ai presque tout le temps mon casque anti bruit sur les oreilles et de la musique en fond.


9 – Que représente l’écriture pour toi ? As-tu peur de la panne de l’écrivain ?
L’écriture représente tellement de choses pour moi ! Une passion, de toute évidence ! Un exutoire, c’est certain. Une voie de reconversion. Une manière d’exprimer toute la créativité qui bouillonne en moi… Une voie d’épanouissement total. Je ne me suis jamais aussi bien sentie que depuis qu’Ambition over Love est sorti ! Je ne pense pas au lendemain, je ne ressasse pas le passé, je suis pleinement concentrée sur le moment présent. J’ai trouvé une sérénité que je n’avais jamais connue auparavant. Je me sens complète.
Je n’ai pas peur de la panne de l’écrivain tout simplement parce que je me connais, depuis que je suis née je passe mon temps à imaginer des choses. N’importe quoi peut m’inspirer (même un pauvre rouleau de papier toilette vide, c’est pour dire !), donc je ne suis jamais à court d’idées.


Maintenant parlons un peu de tes romans car tu as une actualité livresque assez riche.


10 – Comment t’es venue l’idée de « Endless Night » qui a reçu un très bel accueil pour un premier roman 41NMoXMV-0L._SY346_.jpg? Et quel est son parcours depuis Fyctia jusqu’à son édition chez Hugo Poche ?
Endless Night est né sur un concours Fyctia : Nuit Blanche. Un concours érotique ! À l’époque, je n’avais jamais écrit de texte érotique et en voyant le thème, j’ai eu envie de m’y essayer, plus pour m’amuser qu’autre chose. Je me suis tellement amusée… que ça a marché ! LOL2d8815b381c603bc8e2e659faa4e597b.jpg


Le texte est arrivé en finale. Il n’a pas gagné, c’est Alexia FD qui a remporté le concours avec son magnifique texte « Mutine ». Le roman a été repéré par l’équipe Hugo Roman qui m’a proposé une publication en « coup de cœur », c’est-à-dire une parution numérique. J’ai accepté et Endless Night 1 est sorti en numérique en janvier 2018. Le roman a rencontré ses lectrices et la version poche est ensuite parue en 2019.

11 - Comment as-tu vécu la pré-sortie de ton bébé « Endless Night » et son accueil par le public ?
Je ne mesurais pas du tout les écueils que le roman allait rencontrer. J’avais une vision assez optimiste (ou naïve) des choses. Donc j’y suis allée sans trop m’en faire. Il faut se souvenir qu’Endless Night a été écrit sur un concours érotique, mais il a été classé en New Romance à sa sortie. Certaines lectrices ont donc foncé sans se poser de questions… sans savoir qu’elles auraient un texte assez sensuel. Disons que dans
l’ensemble, l’accueil a été très bon, Endless Night s’en sort très bien en terme de ventes.


Tu as continué chez Hugo Roman avec l’adaptation du jeu « Is it love » pour le personnage de Colin. Drôle d’exercice !

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12 – Connaissais-tu le jeu ? Et comment as-tu appréhendé un tel exercice d’écriture qui doit avoir certains impératifs ? Compliqué ?

J’ai découvert le phénomène Is It Love ? lors du SDL de Paris en 2019. À l’époque, j’étais invitée pour signer les poches d’Endless Night. J’ai pu voir l’immense communauté de joueuses rassemblée autour de cet univers Is It Love ? J’ai été très impressionnée ! En rentrant chez moi, je me suis dit que j’allais tester un des jeux. Et j’ai téléchargé… Colin ! Quand mon éditrice m’a contactée six mois plus tard pour écrire l’adaptation en roman de ce même jeu, j’y ai vu un signe !


J’ai accepté ce projet parce que j’adore les challenges. Et c’en était un ! J’ai écris le tome en trois petits mois. Ma formation de scénariste m’a été utile dans l’appréhension de cet exercice assez différent de l’écriture « classique », j’ai adoré le faire.


Te voilà revenue en auto-édition avec 2 romans déjà sortis ces derniers mois – Happily ever after / Ambition over love et une saga « The Cupidon Brothers » à paraître à compter du 7 juillet 2020.


13 – Pourquoi avoir choisi, depuis le début – sauf pour « Is it love ? » bien sûr - des titres exclusivement en anglais ?
Le choix d’un titre en anglais pour Endless Night était une manière de faire un clin d’œil au titre du concours « nuit blanche » car endless night veut dire : nuit sans fin, nuit blanche. Et surtout ça représentait parfaitement ce qu’il se passe dans les livres : des nuits sans fin.

Pour Happily Ever After, le roman se déroule dans l’univers du conte de fée, dans les coulisses d’un parc d’attraction bien connu, et cette formule « happily ever after » est celle que l’on retrouve à la fin des contes de fée : ils vécurent heureux pour toujours…


Ambition over Love… pour celui-ci, je n’ai pas de raison particulière si ce n’est que c’est le titre qui collait à cette romance.


D’une manière générale, je peine à trouver des titres percutants en français et du coup je prends ceux que je crée en anglais. On pourrait y avoir une certaine forme d’attachement à cette langue que j’ai adoré apprendre dès le collège et que je comprends parfaitement. Alors oui, je suis française, j’écris en français, mais ma touche de fantaisie, ou plutôt mon pêché mignon, c’est le titre en anglais LOL !


14 – Concernant Happily Ever After, qui pose son décor dans un célèbre parc d’attraction, est-ce un 41Zdgu0svxL.jpg
rêve de petite fille que
tu as voulu concrétiser sur papier ? Peux-tu nous parler un peu du parcours de cette histoire (l’as-tu proposer en M.E ?) ?
J’ai commencé à écrire HEA sur Fyctia. Mais j’ai lu tellement de bonnes histoires sur ce concours, que j’ai abandonné la mienne ! À l’époque (c’était à mes débuts sur la plateforme), j’ai été découragée par la quantité de bons textes que je pouvais y lire. Je me sentais comme un « imposteur ». Cette romance est donc restée dans mes tiroirs pendant quelques années. Et puis j’ai vu un reportage (type Zone Interdite) sur les coulisses du parc, ça a relancé mon inspiration.


J’ai écrit et soumis ce manuscrit à mon éditrice chez Hugo. Il a été accepté et aurait dû sortir en fin d’année chez Hugo Roman. Mais entre temps, j’ai pris la décision de me lancer en Auto-Editions et j’ai donc décliné la proposition pour le lancer par moi-même.


Et parlons un peu de « Ambition over love » qui, il me semble, est classé N°1 des ventes en New Romance sur Amazon.


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15 – Quelle est l’histoire de son parcours de l’écriture à l’édition pour en arriver à ce succès ?

Tu sais quoi ? Cette romance est la toute première que j’ai écrite ! La première version (dont je ne me rappelle même plus le titre original) je l’ai présentée à une éditrice Hugo lors du premier FNR à Bandol. Si je suis allée au FNR cette année-là, c’était en grande partie pour avoir ce contact avec l’équipe lors de la cession de speed editing. On m’a conseillé d’écrire sur Fyctia… Autant dire que mon pitch n’a pas dû être très convaincant LOL !


J’ai laissé ce manuscrit au fond d’un tiroir (oui encore LOL). J’y suis revenue en 2018, après le SDL de Paris. J’ai alors réécrit le roman, et adopté le titre qu’on lui connait. Je l’ai proposé en ME, il a été accepté par certaines, refusé par d’autres. Je me suis dit que j’allais attendre car à l’époque Endless Night devait sortir en poche et je ne voulais pas êtresur tous les fronts. Cette année, d’un coup comme ça, j’ai ressenti le besoin urgent de réécrire ce roman. Ce que j’ai fait très vite et puis je l’ai sorti sur Amazon.


C’est certainement le texte qui s’appuie le plus sur ma propre histoire d’amour avec mon mari ! Je ne communique pas trop sur cet aspect, mais c’est vrai. Nous aussi on a eu cette (looooooogue) phase du « suis-moi je te fuis… ». Donc il ne s’agit pas du tout d’une autobiographie, mais les sentiments éprouvés par l’héroïne sont fortement inspirés des miens. Je n’avais pas beaucoup d’espoir en ce texte, et pourtant ! Il a pris place dans le TOP 100 Amazon dès sa sortie et y est toujours aujourd’hui ! Il est 1er en New Romance, sa catégorie Amazon. J’en suis très fière car c’est un résultat que j’ai obtenu seule.

 

Le 7 juillet 2020 paraîtra le 1er tome de ta nouvelle saga – qui comportera 7 tomes – « The Cupidon Brothers » avec pour personnage Eros. Tu as pris le chemin de la romance fantasy qui est une première, pour toi, il me semble.


16 – Est-ce un projet qui trottait depuis longtemps dans ta tête sans jamais oser te lancer ? Et pourquoi le choix des anges ?
Ce n’est pas du tout un projet que j’avais en tête ! En fait, si tu m’avais dit il y a quelques mois que j’écrirais une romance fantastique, je t’aurais ri au nez. En fait, tout est parti d’une conversation avec une personne que je connais. Je lui ai dit qu’elle était un ange et elle m’a parlé des Cupidons dans la mythologie grecque, comme quoi il n’y en avait pas un seul mais une fratrie. Et là, j’ai eu cet éclair dans ma tête « the Cupidon Brothers » ! C’était une évidence, et même plus que ça…


41vgmQ4OwkL._SY346_.jpgJ’ai ressenti le besoin viscéral d’écrire cette série sur le champ, au mépris de tous mes autres textes qui n’attendent que de sortir de ma tête. Alors c’est ce que j’ai fait ! Et coïncidence, le jour de la sortie d’Éros débutera un concours Fyctia dont le thème sera « Dieux et déesses », comme quoi c’était dans l’air comme on dit.


Dans la mythologie grecque, les Cupidons étaient des dieux ailés, mais moi je les imaginais comme des anges. Un peu comme la série Lucifer, donc c’est comme ça que j’ai choisi de les écrire. Dans ma tête ce sont des anges, sur le papier aussi !

17 – Sans spoiler, peux-tu nous parler de manière plus développée de ce qui nous attend avec cette saga ?
Cette saga suivra les aventures d’une fratrie d’anges Cupidon qui sont sur Terre. On aura donc un décor familier : notre monde contemporain, dans lequel les anges seront des créatures surnaturelles dotées de quelques pouvoirs mais surtout d’une psychologie bien différente des humains. On se posera des questions avec eux : pourquoi sont-ils là ? que peuvent-ils faire ou pas ? Mais plus que tout, on suivra des romances.


18 – Est-ce plus « compliqué » d’écrire de la fantasy plutôt que de la New Romance ou romance contemporaine ? Cette saga a-t-elle été plus longue à écrire que tes autres romans ?
J’ai du mal à considérer cette saga comme de la fantasy pure. Tout simplement parce que les seuls éléments surnaturels seront les capacités des anges, tout le reste relève de la New Romance/romance contemporaine. Donc non, ce n’était pas plus compliqué à écrire. Juste un peu plus fun encore !
Cette série est plus rapide à écrire dans la mesure où ce sont des romans courts. À l’origine je voulais en faire des novellas, mais je me suis emballée LOL !


19 – Si tu devais classer tes romans par ordre de préférence, quel serait-il ?
Ils sont tous numéro 1 dans mon cœur pour des raisons différentes :
- Endless Night parce que je trouve que c’est mon texte le plus abouti sur le plan littéraire.
- Colin parce que c’était l’aboutissement d’un challenge énorme et que je suis super fière d’avoir relevé.
- Happily Ever After parce qu’il m’a permis d’exorciser certains de mes propres démons.
- Ambition over Love parce que c’est l’histoire dans laquelle il y a le plus de sentiments et d’amour, de romance pure.
- Et les Cupidons parce que je suis tombée amoureuse d’eux, du concept de la saga.

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20 – De laquelle de tes héroïnes, aurais-tu aimé prendre la place ?

Hum… Le choix est difficile. Disons que mon cœur balance entre Auxane (Endless Night) et Daphné (the Cupidon Brothers). Mais je vais choisir Daphné, parce que bon, soyons honnêtes, un ange aussi sexy ça se refuse pas ! LOL


21 – Es-tu sensible à la critique littéraire (bonne ou mauvaise) ? A tes débuts, est-ce que d’éventuelles critiques auraient pu t’inciter à te remettre en question au point de vouloir tout arrêter ? Ou as-tu un moral d’acier à toutes épreuves ?
J’y suis sensible, bien sûr, je suis humaine quoi ! Mais je prends du recul maintenant. Je sais qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, c’est juste IMPOSSIBLE. Donc je ne prends pas jamais mal les critiques négatives (du moment qu’elles sont construites et ne relèvent pas de la méchanceté pure et dure).


Vouloir tout arrêter… Non, ce serait comme me demander d’arrêter de respirer ! En revanche, ça m’a permis de déjouer une erreur fondamentale de beaucoup d’auteurs : il ne faut pas essayer d’attirer TOUS les lecteurs. Il faut attirer les lecteurs intéressés par le genre que l’on écrit, point barre.


22 – Pour terminer, peux-tu nous confier en quelques mots, si tu travailles sur un prochain projet après « The Cupidon Brothers » ? Aurons-nous le plaisir de te suivre pendant de nombreuses décennies ?
J’ai plusieurs projets en cours d’écriture en parallèle des Cupidons (qui ne sont pas encore terminés).


Je travaille sur l’écriture d’une autofiction pour une jeune femme célèbre en Asie, Gwen Ruais. Gwen a été première dauphine de miss Monde en 2011 et elle m’a confié l’écriture d’une histoire qui s’inspire de son vécu. C’est un projet assez fun.


Je travaille aussi à l’écriture de la saison 2 du jeu Is It Love ? Colin. Je suis très fière d’avoir été choisie pour l’écrire et je m’amuse beaucoup à le faire !


Et puis, j’ai tous ces autres projets qui attendent bien sagement dans mon carnet d’inspiration… Donc une trilogie avec des mecs trop trop sexy… mais ce sera pour une autre fois !


Donc oui, je pense qu’il y a des chances pour que je sois encore là pendant très longtemps ! LOL


Petit quizz - Tu es plutôt...

 

- Thé ou Café (ou chocolat, mojito, etc … si tu préfères) : un peu de chaque, tout dépend de l’humeur et du moment de la journée !


- Sucré ou salé : sucré !


- St Petersbourg, Paris, Cambridge ou Los Angeles : Los Angeles !


- Films romantiques, films d’action ou Séries TV : séries TV forever !


- Printemps, Eté, Automne ou Hiver : printemps


- Du matin ou du soir (genre on ne peut pas te parler le matin Clin d'œil) : du soir, le matin, je dors !


- Cocooning ou sportive : cocooning


- Homme romantique ou macho man : un mix des deux.


- Ange ou démon : ange (obligée !)


- Vacances à la mer, à la montagne ou à la campagne : à la mer même si j’habite près de la mer et que je ne passe pas mon temps à la plage, je suis plus attirée par la mer.


- Blanche-Neige, Cendrillon ou Pocahontas (ou une autre si tu veux, bien sûr !) : Belle, sans hésiter ! Pour son amour des livres et surtout pour sa manière de penser en dehors des conventions sociales, sa manière aussi de tomber amoureuse de la personne et pas de l’enveloppe charnelle.


Merci énormément Estelle d’avoir eu la gentillesse de m’accorder un peu de ton précieux temps. Je te souhaite le meilleur à venir et pour avoir chroniqué ton premier livre et le dernier, je ne peux que conseiller aux lectrices qui ne te connaissent pas encore, de découvrir ta belle plume.


06/07/2020
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Mychèle S.

Bonjour Mychèle,

 

Merci beaucoup d’accepter de répondre à quelques questions pour que les lectrices de « Mille Livres En Tête » puissent mieux te connaître. Pour celles qui te connaissent déjà, tu es l’auteure de la série ALBERTA Road parue en auto-édition et qui comporte 3 tomes. J’ai eu le grand plaisir de chroniquer cette saga, dans son intégralité et en Service Presse, et ça a été une très belle découverte pour moi (ce que je n’ai jamais caché d’ailleurs).

 

1 – Peux-tu te présenter en quelques mots aux lectrices qui ne te connaîtraient pas encore ? Es-tu écrivain à temps plein ?

— Je suis une personne somme toute assez banale. J’ai 27 ans, une passion pour l’écriture que je ne réprime plus tout au fond de moi et que j’assouvis tous les jours. Les choses les plus anodines, les plus simples font mon bonheur. Je vis au Québec depuis que je suis née, je suis près de Montréal dans une petite municipalité perdue.

 

2 – Comment en es-tu venue à écrire ? Toute petite, remplissais-tu déjà des cahiers d’histoires de princes et de princesses ? Ou bien, à quel moment cette révélation t’est-elle apparue ?

— Depuis mes 10 ans que je gribouille des bouts d’histoire ici et là. Je n’étais pas douée à l’école en rédaction, car je ne respectais jamais les paramètres imposés. Comme si l’imaginaire pouvait être freiné ! Par contre j’étais plutôt sur des histoires de cavalier solitaire, ou médiéval avec des brigands et des mages. Pas très princes et princesses. Et depuis un immense passage à vide de 2012 à 2014 suite au suicide de mon parrain, j’ai repris la plume dans le cadre d’une formation en création littéraire, que j’ai adoré faire ! Depuis, je n’arrête plus.

 

3 – As-tu toujours beaucoup lu ? Te décrirais-tu comme une lectrice boulimique ou raisonnable ?

— J’ai toujours énormément lu. Avant j’étais une lectrice boulimique, un livre par jour ! Maintenant, comme je suis passée de l’autre côté du roman, je suis raisonnable.

 

4 – Quel est le Top 3 de tes styles littéraires ?

— En lecture ? Bit-Lit, Romance (en tout genre), Fantasy.

 

5 – As-tu des auteures incontournables, dont tu as lu tous les livres et dont tu es une fan inconditionnelle ?

— Patricia Briggs, Helena Hunting, Bridget Page et Eva de Kerlan.

 

6 – Peux-tu nous raconter un peu ton parcours depuis tes débuts en auto-édition avec « Alberta Road » jusqu’à être, bientôt, publiée par la maison d’édition française Elixyria, il me semble ? Parcours du combattant pour toi qui vis au Québec ?

— J’ai choisi l’auto-édition. Jusqu’à tout récemment je n’avais jamais soumis aucun texte. C’est un parcours que j’adore, car j’ai pu m’entourer d’une équipe vraiment géniale ! Eh oui, je sortirai en effet des titres avec Elixyria. Je suis vraiment honorée de faire partie de cette maison d’édition et de sa formidable équipe.

Parcours du combattant ? Non pas du tout. J’estime que j’ai su m’entourer des bonnes personnes pour m’éclairer dans ma démarche de l’auto-édition et même ici au Québec, mes livres ont reçu un accueil auquel je ne m’attendais pas.

 

7 – Sans que cela soit indiscret, comment vas-tu vivre le passage de l’auto-édition à la collaboration avec  Elixyria ? Est-ce un soulagement ou un passage obligé pour t’ouvrir à un lectorat plus large ?

— Je ne pense pas que l’édition traditionnelle soit un passage obligé pour un auteur. J’ai eu une opportunité inouïe qui m’a été offerte par Elixyria et je saute avec joie dans l’aventure. J’ignore totalement comment cela va se passer, mais je crois que mon choix de faire confiance à Elixyria était judicieux. Je suis un peu stressée, je l’avoue sans honte.

 

8 – Pour les personnes qui hésitent à se lancer et avec ton expérience, quels conseils donnerais-tu ?

— Que si l’on ne tente rien, on n’obtient rien. Quand j’ai posé le point final au premier tome d’Alberta Road, je savais que je m’orientais vers l’auto-édition. La liberté était une chose primordiale pour moi. Et puis, si la passion y est, tout est possible. Entourez-vous de personnes saines pour vous, c’est le conseil le plus précieux que je peux donner. Et écrivez pour votre plaisir avant tout.

 

9 – As-tu un rituel d’écriture et quel est, pour toi, le moment le plus propice pour écrire ?

— J’écris le jour, contrairement à énormément d’auteurs je suis incapable d’écrire la nuit. Je prends cependant des notes un peu n’importe quand par contre. J’écris directement sur l’ordinateur, j’ai le besoin d’être seule dans la maison, le chien passe encore ! Et je dois trouver LA chanson qui correspond au chapitre que je dois écrire, et je la mets en boucle. C’est un petit TOC que j’ai. Et tant que mon chapitre ne me satisfait pas, je ne passe pas au suivant, là aussi c’est un TOC.

 

10 – Que représente l’écriture pour toi ? As-tu peur de la panne de l’écrivain ?

— L’évasion. Voilà ce que l’écriture représente pour moi. On peut vivre mille vies en lisant et j’espère qu’avec mes histoires je peux faire vivre une nouvelle vie à une personne.

La panne de l’écrivain… Je ne l’ai pas encore eu, mais j’ai en ce moment la panne de sentiments. Je me sens vide à l’intérieur et il est difficile d’écrire quelque chose de bien, de satisfaisant quand l’on est une coquille vide.

 

Maintenant, parlons un peu de tes romans.

 

 

 

 

11 – Comment t’est venue l’idée de « Alberta Road » ? Et quel accueil a été réservé, au Québec et en France, pour ce premier roman dans lequel tu as mis beaucoup de toi notamment sur le plan affectif ?

— Alberta Road et ses personnages sont nés au cours de l’été 2012, durant mes premières compétitions de Gymkhana avec mon cheval Thunder. Et puis, depuis l’âge de 13 ans que j’avais un cheval dans ma vie (puis deux à 18 ans) alors cette histoire reflétait ma passion pour ce monde et tout l’amour que je pouvais porter aux chevaux.

J’ai été très étonnée de l’accueil de mes romans ! Ils se sont très bien vendus, autant au Québec (la trilogie est même chez une lectrice en Alberta !) qu’en France. Je suis toujours surprise des ventes que j’ai pu faire, car moi, je n’écrivais que pour le plaisir, tant mieux si au passage je satisfaisais quelques lecteurs !

 

12 – As-tu été la cible de critiques qui a auraient fait que tu te remettes en question au point de vouloir tout arrêter ?

Bien sûr. Comme je pense, tous les auteurs le sont ou le seront un jour. J’ai fait une grosse dépression cet été, après avoir été profondément blessé psychologiquement. J’ai fait les corrections du tome trois, puis sa sortie, mais l’envie n’y était plus. Disparut ce plaisir d’écrire, il ne restait que les idées noires. Je dois beaucoup aux personnes qui m’ont aidé à me remettre sur pieds. Même si je suis toujours au fond du baril, je ne peux que remonter maintenant. 

 

13 – Concernant « Alberta Road », saga qui a été écrite assez rapidement, quel est ton souvenir d’écriture le plus marquant (joyeux, triste, anecdotique, insolite, que sais-je :-D )

— J’ai malheureusement mis beaucoup de ma propre douleur dans le second tome d’Alberta, ceux et celles qui ont lu l’histoire comprendront de quoi je veux parler.

— Mes bêta lectrices m’ont souvent maudit de les laisser sur des fins de chapitre à suspens ! Oups ! Mais j’adore ça !

 

14 – Avec le recul, penses-tu avoir pris un risque en osant l’univers du monde équin : du style, ça passe ou ça casse ?

— Oh oui ! Ça passait ou ça cassait, c’est exactement ça ! Mais j’avais le besoin d’écrire ces histoires. Car ce monde a été le mien pendant treize longues années. Je devais rendre hommage au bonheur et aux peines qu’il m’avait apportés.

 

15 – Comment as-tu vécu l’accueil du public (positivement ou négativement) pour « Alberta Road » ? Avais-tu imaginé ce que ça pourrait être avant sa sortie ?

— Je n’avais aucune attente pour être franche, alors l’accueil réservé à Alberta fut pour moi magnifique !

 

16 – De nombreuses lectrices te suivent depuis tes débuts (j’en fais un peu partie, bien sûr !) ? Quels rapports as-tu avec elles ?

— J’ai des lectrices et lecteurs géniaux ! C’est incroyable de voir la relation qui peut se tisser après les trois lettres FIN d’un roman. Ou pendant la rédaction d’une histoire. C’est magique et je me sens choyée d’avoir tout ça.

 

17 – Comment vis-tu la pré-sortie d’une de tes histoires ? Sereine ou anxieuse ?

— Comme je ne me fixe jamais d’attentes, je peux dire que je suis assez sereine lors de mes sorties. Après tout, on aime ou on aime, j’y peux rien.

 

18 – Es-tu sensible à la critique littéraire (bonne ou mauvaise) ?

— Au départ je l’étais. Maintenant je me dis que je ne peux pas plaire à tout le monde, surtout la personne qui me reproche qu’il y a des chevaux dans mon roman alors que dans le résumé c’est clairement indiqué que l’histoire se déroule sur un ranch et que Becca entraîne des chevaux. Parfois les gens choisissent mal leur lecture et c’est l’auteur qui paie les pots cassés.

 

19 – La série WILD RUSH est en cours d’écriture (et correction pour le T1). Plus rien ne peut t’arrêter :-D Peux-tu nous dévoiler quelques infos sur l’univers de cette nouvelle histoire, comment sera-t-elle éditée : auto-édition ou chez Elixyria ?  Et surtout, quand aurons-nous la chance de la découvrir ?

— Que de questions !

Des infos : Euh… Wild Rush est un groupe de rock, composé de quatre musiciens. Baxter, Logan, Christopher et Maisie. Le premier tome est consacré au guitariste, Baxter. Dans chaque volume un sujet bien particulier sera abordé. Le résumé officiel est désormais sur ma page auteur.

Auto-édition pour Wild Rush, j’y traite de sujets sensibles sur lesquels j’ai un point très personnel et qui ne rejoint pas la majorité des gens. Je veux avoir une liberté totale pour ces romans.

Je n’ai aucune idée d’une date de sortie (pas taper !) mais je vise fin mai début juin. Je tiens à ce que ce premier tome soit parfait pour moi.

 

 

 

 

20Pour terminer, selon toi, qu’est-ce qui t’est indispensable pour continuer à écrire et progresser dans tes rêves ? Ce sans quoi, plus rien ne te semblerait possible. 

— J’ai l’encouragement de ma famille proche ce qui est une motivation des plus précieuse. J’ai malheureusement perdu un être si cher à mon cœur en cours de route dans Alberta qu’il m’est difficile de penser comme avant. Quelque chose en moi est fracturé à jamais. Mais rien n’est impossible. Je ne guérirai jamais cette fracture, mais je peux me raccrocher à ma passion.

  

Merci énormément, Mychèle, d’avoir eu la gentillesse de m’accorder un peu de ton précieux temps en décalage horaire certainement. Je te souhaite le meilleur à venir et pour avoir chroniqué tous tes livres d'Alberta Road, je ne peux que conseiller aux lectrices qui ne te connaissent pas encore, de découvrir ton univers, celui à venir et cette plume qui t’est propre.

 

Pour retrouver mes chroniques sur la saga Alberta Road, ça se passe ici :

ALBERTA ROAD - T.1 : Le jour où tu es revenu

ALBERTA ROAD - T.2 : Le jour où tu es arrivé

ALBERTA ROAD - T.3 : Le jour où tu es apparu

 


06/03/2019
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Magali INGUIMBERT

Bonjour Magali,

 

Merci beaucoup d’accepter de répondre à quelques questions pour que les lectrices de « Mille Livres En Tête » puissent mieux te connaître. Pour celles qui te connaissent déjà, tu es l’auteure de plusieurs romans parus en auto-édition mais également par partenariat avec une maison d’édition. J’ai eu le grand plaisir de te rencontrer à quelques reprises et ça a été une très belle expérience à chaque fois.

 

1 – Peux-tu te présenter en quelques mots aux lectrices qui ne te connaitraient pas encore ? Es-tu écrivain à temps plein ?

Tout d’abord merci à toi d’avoir pensé à moi pour cet interview, j’en suis très touchée. Passons maintenant à ma présentation. J’habite dans le sud de la France, j’ai 34 ans, je vis en couple depuis un peu plus de 10 ans et j’ai deux petites filles. Non, je ne vis pas de mes romans malheureusement mais j’aime bien l’idée que ce ne soit pas mon gagne-pain donc je travaille avec mon compagnon en tant qu’assistante commerciale.

 

2 – Comment en es-tu venue à écrire ? Toute petite, remplissais-tu déjà des cahiers d’histoires de princes et de princesses ? Ou bien, à quel moment cette révélation t’est-elle apparue ?

En fait j’ai commencé à écrire par hasard. J’avais été conquis par les livres Fifty Shades et quand j’ai entendu à la télé qu’After était un nouveau succès dans le même genre, je n’ai pas hésité à le commander. Quand je l’ai reçu, je l’ai dévoré en quelques heures à peine mais c’est à la fin que je me suis rendu compte que c’était une saga, d’où ma frustration ! Le tome 2 sortait un mois après (autant dire une éternité !) donc j’ai commencé par relire le tome 1 quatre fois et je me suis aperçue qu’à la fin du livre, il y avait une pub pour Wattpad alors lasse de le relire, j’ai décidé de me lancer et voilà comment tout a commencé. Sinon dans mes souvenirs, je me souviens avoir écrit un journal intime et quelques histoires par ci par là mais jamais achevé et pas du tout du genre féérique.

 

3 – As-tu toujours beaucoup lu ? Te décrirais-tu comme une lectrice boulimique ou raisonnable ?

J’ai toujours aimé lire mais pas assidûment, pas de manière boulimique en tout cas. Quand je me suis mise à lire les cinquante nuances de Grey, ça faisait une éternité que je n’avais pas lu un livre ! Et j’étais à des années lumières de mon style de prédilection. Mon genre, c’était plutôt les livres sur la seconde guerre mondiale, sur les juifs et les camps de concentration.

 

4 – Quel est le Top 3 de tes styles littéraires ?

Je dirai la romance en pôle position aujourd’hui, toujours le genre historique en deuxième position et peut-être les autobiographies en troisième.

 

5 – As-tu des auteures incontournables, dont tu as lu tous les livres et dont tu es une fan inconditionnelle ?

Ah oui ! Colleen Hoover, c’est mon maître à penser ! J’ai lu tous ces livres, je l’ai même rencontré à plusieurs reprises et si j’arrivais à avoir un quart de son talent au cours de ma vie alors ce serait magnifique ! Et sinon j’adore aussi Brittainy Cherry, ses romans aussi sont majestueux.

 

6 – Peux-tu nous raconter un peu ton parcours depuis tes débuts en auto-édition avec « Si seulement… » jusqu’à être publiée par une maison d’édition ? Parcours du combattant ?

 

L’auto-édition, c’était un peu un hasard. Une amie m’avait envoyé un article à ce sujet et comme j’étais convaincue que je n’avais aucune chance dans le milieu de l’édition, je me suis dit pourquoi pas… En trois clics, c’était en ligne. En ce qui concerne la maison d’édition, je mentirai si je disais que c’était un parcours du combattant. « Si seulement… » a suscité un engouement inattendu suite à ça une pétition a été lancée sur le net pour qu’il soit publié et elle a récolté beaucoup de signatures, quelques amies ont démarché des maisons d’éditions bien plus déterminée que moi et l’une d’elles m’a contacté, voilà comment tout a commencé…

 

7 – Pour les personnes qui hésitent à se lancer et avec ton expérience, quels conseils donnerais-tu ? Si je n’avais qu’un seul message à faire passer, c’est « LANCEZ-VOUS », alors ne le faites pas pour devenir « une star de ne je sais pas quoi » non faites-le parce que vous avez un poids sur l’estomac, parce que vous avez un message à délivrer ou bien parce que vous avez un sujet qui vous tient à cœur. Si vous aussi quand vous êtes assise pour attendre le métro et que vous voyez passer des gens devant vous et que vous leur inventé une vie alors écrivez ! Ne pensez pas à « mais qu’est-ce qu’on va penser de moi ?», on s’en fout ! Ecrivez parce que c’est un besoin, une thérapie ou une nécessité. Ecrivez avec votre âme, vos tripes et votre cœur, le reste ne sert à rien mais surtout écrivez pour vous ! Vous serez votre premier lecteur… Tout le monde peut écrire s’il en éprouve le besoin, ne pensez pas au reste, ça n’a pas d’importance.

 

8 – As-tu un rituel d’écriture et quel est, pour toi, le moment le plus propice pour écrire ? Toujours un café à portée de main ?

Un truc dont je ne peux pas me passer : la musique. Je suis toujours en quête de nouveaux morceaux, sans musique, je ne suis rien. J’ai besoin de sa magie, des émotions qu’elle procure pour écrire. Chaque sentiment que j’essaie d’insuffler à mon histoire provient de la musique que j’écoute. Sinon mes manies en effet c’est mon café à portée de main et mes cigarettes (je sais… ce n’est pas bien…)

 

9 – Que représente l’écriture pour toi ? As-tu peur de la panne de l’écrivain ?

L’écriture, c’est ma thérapie. Ma façon à moi pour vivre plusieurs existences différentes, c’est une vraie chance ! Quant à la panne de l’écrivain… Je crois que je suis en plein dedans, je ne trouve pas de musique inspirante et j’ai quelques histoires en tête mais je ne sais pas… J’ai des angoisses qui me parasitent donc pour le moment je n’arrive à rien… J’espère que ça va passer et de préférence assez vite !

 

Maintenant parlons un peu de tes nombreux romans et il y en a.

 

10 – Comment t’es venue l’idée de « Si seulement…. » qui a, malgré certaines critiques, reçu un très bel accueil pour un premier roman ? Il est important de souligner qu’on ne le trouve plus à la vente.

Alors pour « Si seulement… », je me suis servie de mes angoisses pour l’écrire. Comme c’était la première fois que j’écrivais, je me suis servie du décor d’After pour commencer (l’université), pour gagner en assurance et puis pour le reste, j’ai utilisé mes peurs, notamment celle de perdre l’homme que j’aime, être confrontée à ce moment, je pense que c’est celui que tout le monde redoute le plus et ça me pourrissait un peu la vie et je reconnais que depuis je le vis « mieux ».

 

11 – Les critiques dont tu as été la cible t-ont-elles blessée et fait te remettre en question au point de vouloir tout arrêter ?

Ah oui ! En même je voulais m’y confronter et le jour où la première est arrivée, j’ai chialé comme un bébé ! Bien sûr que j’ai voulu tout arrêter. En plus quand on n’a pas confiance en soi, on est persuadé que les autres ont raison, qu’ils savent mieux que nous… C’est un très vilain piège mais je suis tellement soutenue dans cette folle aventure que je me suis accrochée à chaque personne qui m’entoure pour continuer d’avancer malgré tout. Maintenant c’est assez contradictoire parce que la critique négative fait mal… Mais je crois qu’il y a deux sortes de critiques négatives. Il y a celle qui est constructive, qui met en exergue les faiblesses, celle pour laquelle on tend l’oreille parce qu’on a toujours besoin de « prise » pour continuer d’escalader vers le sommet. Et puis il y a l’autre, celle qui vous blesse, qui vous met à genoux, juste parce que chaque mot utilisé sont une poupée vaudou qu’on n’a pas sous la main. Mais ce n’est pas grave, il faut l’accepter parce qu’on finit toujours par se relever et à se forger une carapace d’acier.

 

12 – Les années 2016 et 2017 ont vu la parution de 3 romans dont une nouvelle : « Holidays », « Christmas Hope » et « Troubles ». Est-ce que ce sont de beaux souvenirs d’écriture et de partenariat avec une maison d’édition ?

Oh oui ce sont de beaux souvenirs ! Une mention particulière à Christmas Hope que j’ai adoré, je l’ai tellement aimé cette histoire que j’aurai aimé la reprendre pour l’étayer et en faire une vraie histoire mais malheureusement je ne suis pas certaine que cette idée voie le jour… Pour « Troubles » en revanche, je n’ai pas dit mon dernier mot ! Holiday’s c’est une histoire de plage, mignonnette mais qui restera dans mon tiroir, je pense. Écrire une histoire jusqu’au point final, pour moi, c’est toujours une satisfaction personnelle immense.

 

13 – Entre tous ces romans, as-tu vu évoluer ton écriture ? Pour le second après « Si seulement…. », as-tu adopté une autre stratégie

d’écriture ?

Non je n’ai rien changé, je crois que je suis devenue superstitieuse lol ! J’écris toujours sur Wattpad même si je ne publie plus, je continue là où j’ai commencé, c’est très important pour moi. Sinon, oui, sans aucune prétention, j’ai vu mon écriture s’améliorer au fil du temps. J’ai commencé avec beaucoup de retenue, j’avais peur et puis au fur et à mesure cette peur s’est envolée et j’ai laissé libre cours à mon imagination, sans filtre. Mais je crois que c’est un domaine où il faut toujours se renouveler, gagner en compétence alors je suis certaine que je n’aurais pas assez de toute une vie pour atteindre la perfection, je ne suis même pas sûre qu’elle existe vraiment dans l’écriture.

 

14 – Comment as-tu vécu l’accueil du public pour « Si seulement…. »  ? Imaginais-tu, ne serait-ce qu’un tout petit peu, un tel engouement ?

En fait, je n’imaginais rien du tout parce que je ne connaissais pas « l’envers du décor », je ne savais pas qu’on allait sur Amazon mettre des commentaires, qu’il existait des bloggeuses spécialistes dans la lecture et des groupes dédiés rien qu’à ça, tout ça je l’ai découvert au fur et à mesure. J’ai toujours l’impression d’être entrée dans cet univers par la petite fenêtre.

 

15 – De nombreuses lectrices te suivent depuis tes débuts (j’en fais un peu partie, bien sûr !) ? Quels rapports as-tu avec elles ?

Alors je vais être honnête, quand j’ai reçu les premiers messages de personnes qui avaient lu « Si seulement... », j’ai eu l’impression qu’on mettait à une place qui n’était pas la mienne, une sorte d’idolâtrie et ça m’a fait peur. Alors j’ai tout fait pour briser cette image, je voulais et je veux rester moi. Alors j’essaie de créer des liens avec chaque personne qui me contacte, je me sens un peu redevable de les écouter, d’être présente comme elles ont pu l’être avec moi en me donnant ma chance, c’est basé sur l’échange la lecture non ? Je veux avoir des relations sans prise de tête et amicales sans barrières et surtout sans fioritures, et d’avoir choisi ce sens à mon aventure m’a permis de faire de vraies rencontres et j’ai créé de vraies relations exceptionnelles et j’espère que ça va continuer ainsi.

 

16 – Comment vis-tu la pré-sortie d’une de tes histoires ? Sereine ou anxieuse ?

Alors tout le monde sait que je suis de nature nerveuse peut-être pire que ça alors vous imaginez bien qu’à l’approche de la sortie d’une histoire… Je ne suis plus qu’une boule de nerfs en fait pour la sécurité de tous, évitez-moi !

 

17 – Es-tu sensible à la critique littéraire (bonne ou mauvaise) ?

Oui j’y suis hyper sensible, elle est très importante. C’est un maillon de la chaîne en fait et chaque maillon a son importance. Qu’elle soit positive ou négative, elle doit exister et elle aura de la valeur si elle est honnête.

 

18 – Pourrais-tu, en quelques mots, nous expliquer comment tu as vécu toutes ces incroyables expériences qui ont jalonnées ton parcours d’auteure jusqu’à maintenant ? En es-tu sortie grandie, littérairement parlant bien sûr (plus grande que toi, est-ce possible ?) ?

Oui je fais 1m82 et pourtant chaque expérience m’a atteint même tout là-haut ! Signer mon premier autographe comme une carte d’anniversaire, ma première dédicace sur mon livre, je me souviens être allée sur Wikipédia pour essayer de trouver un mode d’emploi (non… Ne cherchez pas… Il n’y en a pas !), les cadeaux, les câlins, participer au salon du livre ou à ma première dédicace, être arrêtée à Marineland pour me dire avec gentillesse qu’on aime ce que je fais mais comment oublier ? J’ai besoin de chacun de ces moments pour me nourrir d’onde positive dans mes périodes de doutes, de peur, c’est grâce à tout ça que j’ai envie de continuer, de me dépasser, de ne pas m’écouter et de tout envoyer balader. Chaque moment, chaque message que l’on a pu m’envoyer, chaque compliment, chaque câlin, chaque mot gentil, chaque encouragement, chaque cadeau ont une importance capitale…

 

19Un jour, une sage personne m’a dit : « Tout n’est pas toujours facile, mais parfois l’amour ça peut nous aider à franchir tous les obstacles ». Est-ce que l’amour (de tes proches, de tes ami(e)s, de tes lectrices) t’aide à avancer pour réaliser encore plus tes rêves ? Est-ce que sans amour toi-même, tu pourrais apporter tout ce que tu apportes aux autres ?

Alors l’amour pour moi, c’est mon maître mot, sans amour, je ne peux rien faire, j’en mets dans tout ce que je fais. C’est d’ailleurs sans doute pour ça que j’écris de la romance parce que je suis convaincue que sans amour on n’est rien. L’amour c’est ce qui guide ma vie. Il peut se manifester sous plusieurs formes mais quoiqu’il en soit, il vient juste après respirer. Et je crois que c’est l’amour que je reçois qui me donne envie de continuer à écrire, quand un livre sort et que je reçois de nombreux messages dans la foulée, je pourrais écrire mille livres tellement ça me rend heureuse. Après je n’aime pas dire « mes lectrices », je trouve ça un peu réducteur, j’ai l’impression qu’on a vécu bien plus que ce petit mot étroit et puis j’ai l’impression que ça met une barrière entre nous donc je dirai plutôt mes amies de l’écriture. Et oui grâce à tout ce beau monde, je peux dire aujourd’hui que sans elles, je n’aurai pas pu réaliser un de mes rêves incontestablement.

 

20 – Pour terminer, peux-tu nous confier en quelques mots (sans en trop en dévoiler) si tu travailles sur un prochain projet ? A court terme ou à long terme ?

Oui, tu sais bien que dans ce milieu tout n’est que mystère… Mais oui j’ai de nouveaux projets en vue. Je vais signer avec une nouvelle maison d’éditions. Qui ? Quoi ? Quand ? Comment ? Je ne peux rien dire simplement que je reste encore un peu dans mon coin pendant encore quelques temps mais je revenir…

 

Merci énormément Magali d’avoir eu la gentillesse de m’accorder un peu de ton précieux temps. Je te souhaite le meilleur à venir et pour  avoir chroniqué tous tes livres, je ne peux que conseiller aux lectrices qui ne te connaissent pas encore, de découvrir ta belle plume.

 

 

 

Retrouvez, sur mon blog, toutes mes chroniques pour les romans de Magali INGUIMBERT :-D

 


03/03/2019
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C.S QUILL

Lumière sur .......... C.S QUILL

 

Bonjour Cami,

 

Merci beaucoup d’accepter de répondre à quelques questions pour que les lectrices de « Mille Livres En Tête » puissent mieux te connaître. Maintenant que tu es nationalement connue pour tes deux romans Burning Dance et Burning Games J Bientôt l’international, qui sait !

 

1 – Peux-tu te présenter en quelques mots aux lectrices qui ne te connaitraient pas encore ? Es-tu écrivain à temps plein ?

Je suis CS, Cami ou encore Camille, appelez-moi comme vous voulez ! Je vis dans le Sud avec mes enfants et mon presque pas mari et je travaille dans le social…. Non, je n’écris pas à temps complet, j’ai un boulot comme tout le monde ! D’ailleurs, je ne suis même pas sûre que j’aimerais écrire toute la journée sans bosser à côté. J’ai trop besoin de voir du monde, de faire d’autres choses pour avoir une inspiration réelle et riche. Et de parler surtout !!!!!!

 

2 – Comment en es-tu venue à écrire ? Toute petite, remplissais-tu déjà des cahiers d’histoires de princes et de princesses ?

Je sais que petite, j’écrivais de courtes histoires illustrées que ma mère me reliait. Je me souviens aussi que j’écrivais de la poésie (je faisais des rimes quoi) quand j’avais huit ou neuf ans. Ensuite j’ai surtout beaucoup lu et je me suis mise à écrire sérieusement du fantastique aux alentours de 17 ans, puis à nouveau vers 19 ans. Je suis tombée dans la New Romance par le plus grand des hasards, en achetant un livre au hasard et j’ai eu envie d’essayer. C’est comme ça que j’ai atterri sur Fyctia en 2016. Burning Dance est le premier livre que j’ai pu terminer grâce à Fyctia et sa communauté. Simple curiosité : Quel était ce livre acheté par hasard ?

 

3 – As-tu toujours beaucoup lu ? Te décrirais-tu comme une lectrice boulimique ou raisonnable ?

Oui j’ai toujours lu énormément. A l’école, à la maison avec les « J’aime Lire » et autres collections pour enfants. Les Chairs de Poule, les livres tirés de mes séries préférées… Et aujourd’hui, je lis entre 2 et 4 livres par semaine (fantastique et romance). Je suis totalement boulimique, j’achète en numérique, en papier, mon compte en banque en a la nausée rien que d’y penser. Si ton futur mari est banquier, tout va bien !

 

4 – Quel est le Top 3 de tes styles littéraires ?

1/ New Romance

2/ Romance fantastique

3/ Young Adult

 

5 – As-tu des auteures incontournables, dont tu as lu tous les livres et dont tu es une fan inconditionnelle ?

1/ Darynda JONES, auteure de Charley Davidson : mon gourou ultime !

2/ Jennifer L. ARMENTROUT, auteure de LUX (entre autres) : Daemon quoi !

 

6 – Peux-tu nous raconter un peu ton parcours depuis tes débuts sur la plateforme FYCTIA jusqu’à la publication de Burning Dance ? Parcours du combattant ?

 

Pas du tout ! Ce que j’adore dans cette aventure, c’est qu’il n’y a pas eu de moment désagréable. Je me suis inscrite sur Fyctia un soir de semaine en me disant « Hey, quelle journée de merde, et si j’allais m’amuser un peu sur cette nouvelle plateforme ! ». J’ai posté un premier chapitre, sans me soucier du concours qui avait déjà démarré depuis un mois. J’ai pris mon pied jours après jours, j’ai découvert une communauté fabuleuse, des lectrices dont certaines sont devenues mes meilleures amies aujourd’hui… Et puis un jour j’ai compris que je devais envoyer mon manuscrit, j’ai flippé, j’ai failli ne rien envoyer du tout. Après ça mon éditrice m’a contactée, je crois que je l’ai ignorée pendant une bonne semaine tellement j’étais à l’ouest. De fil en aiguille Burning Dance est devenu un vrai livre et là encore, j’ai mis du temps à le réaliser. Depuis j’ai écrit Burning Games qui est paru cet été et je viens de terminer Prude à frange pour une publication dès février… Je trouve ça toujours aussi dingue héhé ! J'ai vraiment hâte de redécouvrir Prude à frange que j'ai commencé à lire sur Fyctia !

 

7 – Pour les personnes qui hésitent à se lancer et avec ton expérience, quels conseils donnerais-tu ?

Je crois vraiment que l’écriture participative est le meilleur moyen de se lancer ! Mon premier conseil est de ne pas se poser mille questions. Quand j’ai commencé à écrire Burning Dance sur Fyctia, je ne me suis préoccupée que du sort de mes personnages et j’ai laissé le reste de côté. Je me suis mise à fond dans mon histoire et rien d’autre n’a compté. J’ai échangé pendant des mois avec mes lectrices, avec pour seul objectif de leur offrir des chapitres tout en m’éclatant dans mon écriture. Ca donne un sentiment de liberté incroyable !

 

Autre conseil, il ne faut pas trop regarder autour de soi, se comparer, essayer d’écrire dans une mouvance particulière. Chacun son style, c’est quand on l’assume qu’il prend en valeur.

 

8 – As-tu un rituel d’écriture et quel est, pour toi, le moment le plus propice pour écrire ?

La journée du vendredi est celle que je dédie principalement à l’écriture. Je suis seule, les enfants sont à l’école, le « presque pas mari » au travail… un luxe rare ! Je ne crois pas avoir de rituel particulier, hormis que j’aime bien écrire à l’extérieur, dans mon jardin, chez des amies…. Je reste difficilement 8h d’affilées dans mon bureau, alors qu’à l’extérieur, je peux écrire non stop du matin au soir.

 

9 – Que représente l’écriture pour toi ? As-tu peur de la panne de l’écrivain ?

J’ai mis du temps à comprendre que l’écriture était pour moi un moyen de communication plus facile que la parole. Aujourd’hui, tout ce que je ressens, tout ce dont je suis témoin se retrouve dans mes livres. C’est un mélange de confidences, de partage, de témoignages, d’émotions, d’espoir…. C’est difficile à expliquer, mais j’ai besoin d’écrire pour me sentir pleinement exister.

 

Maintenant parlons un peu de tes deux livres Burning Dance (sorti en 2016) et Burning Games (sorti récemment).

 

10 – Comment t’es venue l’idée de l’univers de la danse pour Burning Dance ? Es-tu toi-même danseuse, ce qui aurait été plus facile ?

Moi, danseuse ? Pas du tout ! Je sais que je dois casser des mythes en avouant cela, mais les seuls cours de danses que j’ai suivi remontent au CE2, ou j’étais déguisée en cow-boy et je tirais en l’air en sautant sur mes pieds (photos à l’appui c’est véridique !).

Cette question est difficile, encore maintenant je ne sais toujours pas pourquoi j’ai écrit sur l’univers de la danse. J’avais Sin en tête, elle s’est pointée dans mon crâne le jour où j’ai débuté sur Fyctia et vu son caractère, la danse lui collait tellement bien ! Sin était sauvage, muette, particulière…et il n’y avait que la danse pour la libérer de ses maux. C’était évident, je n’ai pas eu le choix, elle me l’a imposée elle-même. Aors à quand la fameuse photo ? Je demande à voir !

 

11 – Si non, Burning Dance est très complet et tellement détaillé. As-tu fait beaucoup de recherches ou es-tu une fan de films de danse ?

J’ai fait quelques recherches pour certains termes, mais très peu, car ça peut vite devenir chiant. C’est la musique qui m’a portée, je fermais les yeux et j’imaginais un spectacle devant moi. Le plus dur c’était de réussir à décrire ce que mon cerveau créait tout seul. Quand je vous dit que Sin et Jolan étaient dans ma tête !

Je ne suis pas une « fan » de film de danse mais j’en ai déjà vu certains.

 

12 – Concernant Burning Games, il se déroule à Las Vegas. Y es-tu déjà allée ou est-ce un rêve ?

Pas particulièrement, j’ai choisi Vegas simplement parce que j’en parlais déjà dans Burning Dance. Donc dans la continuité c’était logique que l’action se déroule là-bas.

  

 13 – Entre ces deux romans, as-tu vu évoluer ton écriture ? As-tu écris différemment le second ?

J’ai écrit ce second livre seule, sans Fyctia, sans la communauté que j’aime tellement. Et franchement, ça m’a vraiment manqué. Je ne crois pas pouvoir aimer écrire seule devant mon PC.

D’ailleurs, pour Prude à frange que je termine en ce moment, j’ai voulu l’écrire sur Fyctia et Wattpad parce que j’avais besoin de retrouver mes repères du début.

Mon écriture a forcément évoluée. Aujourd’hui je suis fière de pouvoir dire que je sais orthographiée « connasse ». Plus sérieusement, mine de rien, les attentes sont différentes, j’ai du plusieurs fois me mettre une gifle en me disant « OOOh tu écris ce que tu veux ok ! Ne te perds pas en chemin !» . Ah le fameux mot tant difficile à orthographier. Tu peux le mettre de partout maintenant !

 

14 – Comment as-tu vécu l’accueil du public pour Burning Dance qui est le plus ancien ? Imaginais-tu ne serait-ce qu’un tout petit peu un tel engouement ?

C’est ce que j’aime avec Burning Dance, du début à la fin, je ne me suis jamais posée de questions. Je n’ai rien attendu, rien imaginé, rien décortiqué. J’ai vécu le truc à fond parce que c’est juste une passion que je suis heureuse de partager.

 

15 – Comment expliques-tu un tel succès ?

Je n’aime pas le mot succès. Ca ne veut rien dire pour moi. Ce qui compte, ce sont les messages que je reçois dans lesquels je vois que mes mots ont été compris. Les rencontres pendant lesquelles les lectrices me confient pourquoi ça les a touchées. C’est le succès humain qui compte et je suis ravie d’avoir pu rencontrer de magnifiques personnes grâce à Burning. Ah ben moi aussi je suis ravie de t'avoir rencontrée ! La rencontre d'une vie de lectrice !

 

16 – Comment vis-tu la pré-sortie d’une de tes histoires ?

J’ai toujours hâte de faire découvrir une nouvelle histoire. C’est comme se retenir d’annoncer une bonne nouvelle à sa famille, comme préparer une surprise… On s’impatiente, on a peur un peu aussi… Je mets beaucoup de cœur à l’ouvrage, beaucoup de sentiments, d’états d’âmes, de messages…. Alors il y a forcément de l’appréhension quand on s’ouvre aux autres.

 

17 – Es-tu sensible à la critique littéraire (bonne ou mauvaise) ?

La première critique négative fait toujours mal bien sûr. Les critiques positives sont forcément agréables. Mais quand je lis une chronique, au-delà du j’aime ou du j’aime pas, je cherche à voir si ce que j’ai voulu faire passer à la lectrice a atteint son but. Le travail d'une chroniqueuse c'est justement ça : transmettre au mieux ce que l'auteure a voulu partager !

 

Au dernier Festival New Romance organisé par la maison d’édition Hugo et Cie, tu as eu le privilège de monter les marches du Palais des Festivals de Cannes et de dédicacer tes livres.

18 – Quelques mots de cette incroyable expérience ? Epuisante, enrichissante, etc… ?

Ah cette montée des marches… Le premier jour je les ai montées deux par deux, le souffle court et la cheville branlante. Ca résume bien aussi ce que j’ai ressenti en m’installant à mon stand de dédicaces à l’ouverture du festival. J’avais envie de rire, de prendre mes affaires et de faire la queue avec les autres parce que je suis une lectrice. Une lectrice qui écrit certes, mais c’était trop bizarre de se trouver là.

 

Le deuxième jour, j’ai monté les marches avec le sourire parce que j’ai retrouvé toutes celles que je croise dans d’autres événements, toutes celles avec qui j’échange virtuellement. Je me suis rappelée qu’au-delà de l’étiquette auteure, lectrice… c’est la communauté qui prime et avoir la chance de faire partie de ça n’a pas de prix.

 

C’était un weekend fabuleux, fracassant à tous les niveaux. J’y pense encore très souvent et il me tarde de recommencer l’année prochaine ! A l'année prochaine peut-être !

 

19 - Quel a été ton ressenti de te savoir reconnue de la sorte ? Et de voir défiler autant de lectrices ?

Je t’avoue que j’en sais rien ahahah, je ne me suis pas posée la question. J’aime bien parler, tout ce que j’ai retenu c’est que j’ai pu tchatcher à ma guise pendant 3 jours ! Et on adore parler avec toi ; ça n'a pas empêché les lectrices de rentrer dans ta LONGUE file d'attente au F.N.R !

 

 

20 – Pour terminer, peux-tu nous confier en quelques mots (sans en trop en dévoiler) si tu travailles sur un prochain projet ? Aurons-nous le plaisir de te retrouver prochainement avec un nouveau titre : Prude à frange peut-être ?

 

 

Mentalement, je travaille sur une dizaine de projets…. Mon cerveau est indépendant de ma volonté…

 

Concernant Prude à Frange, je suis en train de le corriger avec ma fabuleuse éditrice et il sortira en deux tomes en 2018 ! J’ai à nouveau la chance de pouvoir le publier chez Hugo Poche et La Condamine et j’en suis plus qu’heureuse.

TOME 1 : Ebook le 1er février 2018 – Papier le 8 mars 2018

TOME 2 : Ebook le 15 mars 2018 – Papier le 12 avril 2018

J'ai vraiment hâte d'être en Février ! Je serais donc au rendez-vous !

 

Merci énormément Cami d’avoir eu la gentillesse de m’accorder un peu de ton précieux temps. Je te souhaite le meilleur à venir et pour  avoir chroniqué tes deux livres, je ne peux que conseiller aux lectrices qui ne te connaissent pas encore, de découvrir ta belle plume.

 

Photo C.S QUILL / Montée des marches au Festival New Romance - Cannes 2017 : Crédits Photos : Daniel Meunier Diem

 


25/11/2017
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Emilie COLLINS

  Lumière sur......... Emilie COLLINS

 

 

 

 

 Bonjour Emilie,

 

  Merci beaucoup d’accepter de répondre à quelques questions pour que les lectrices de « Mille Livres En Tête » puissent mieux te connaître après la parution de ton dernier roman « Les Délices d’Eve ».

 

1 – Peux-tu te présenter en quelques mots aux lectrices qui ne te connaissent pas encore ? Es-tu écrivain à temps plein ?

Bonjour Mille Livres en Tête, merci à toi de t’intéresser à moi ! Je frôle la quarantaine et j’ai trois petits lutins à élever, dans un grand écart entre la maternelle et le collège. Oh la, non, je ne suis pas écrivain à temps plein ! Je suis aussi diététicienne et herbaliste (un terme barbare pour dire que j’utilise les plantes médicinales et les huiles essentielles dans mes suivis).

 

Et donc, buveuse de tisanes et de thés (?) comme moi, probablement wink

 

2 – Comment en es-tu venue à écrire ? Toute petite, remplissais-tu déjà des cahiers d’histoires de princes et de princesses ?

Toute petite, je remplissais des cahiers d’histoires, ça, c’est sûr. Mais je dois confesser un handicap pénible : j’ai la mémoire d’un poisson rouge ! Du coup, je n’ai absolument aucune idée de ce que mes histoires racontaient. Mais une amie du primaire m’a confirmé récemment que déjà je vivais avec beaucoup de personnages imaginaires dans ma tête ^^ J’ai repris l’écriture il y a quelques années, après un gros changement de vie qui m’a laissé beaucoup de temps libre alors que j’étais sous pression depuis très longtemps, permettant à mes rêves de ressurgir.

 

Pour la mémoire de poisson rouge, nous avons ça en commun. C'est bien pour ça que j'écris des chroniques, pour ne jamais oublier les histoires qui m'ont marquées smile

 

3 – As-tu toujours beaucoup lu ? Te décrirais-tu comme une lectrice boulimique ou raisonnable ?

Oui, j’ai toujours beaucoup lu. Je suis parisienne d’origine, et je lisais tout le temps dans le métro. Sauf que toute lectrice sait que quand on est plongée dans un bon livre, arriver à sa station et fermer son bouquin est insupportable ! J’ai donc appris à lire en marchant. Mais je n’ai pas réussi du premier coup ! Enfant, je me suis écrasé le cartilage de la rotule sur un radiateur abandonné sur le trottoir parce que j’étais plongée dans un livre ^^ J’imagine que je dois donc confesser être atteinte de boulimie en matière de lecture. Avec toutefois des phases de blocage, généralement le signe qu’une nouvelle histoire arrive dans ma tête.

 

Ah la folle vie des parisiens ! Moi je suis une provinciale et malheureusement je n'ai jamais appris à lire en marchant.

Mais je veux bien apprendre, ça peut toujours être utile laughing

 

4 – Quel est le Top 3 de tes styles littéraires ?

Ouh la ! Je suis boulimique ET éclectique !! Je crois que je lis de tout, à peu près, sauf du fantastique, que je lis très peu. Et bien sûr, je lis des histoires d’amour, que ce soient des romances ou non.

 

Voilà un autre point commun : je ne lis absolument pas de fantastique. A coup sûr, les auteures de ce genre littéraire, me perdent dès les premières lignes undecided

 

5 – As-tu des auteures incontournables, dont tu as lu tous les livres et dont tu es une fan inconditionnelle ?

Auteur-e, non. Deux auteurs qui ont formé mon écriture même si bien sûr j’ai encore énormément de travail pour atteindre leur niveau. Philippe Djian et John Irving. Mais d’autres encore dont les livres font partie de moi, comme Primo Levi ou Howard Butten. Parmi les auteures de romance, j’aime énormément Mikky Sophie, Julie Huleux et Jay Crownover. Mais il m’en reste tant à découvrir !

 

Très bons goûts ! J'ai beaucoup aimé Love Ticket de Mikky Sophie. Et j'adore Jay CROWNOVER et ses couvertures de livres aussi colorées qu'elle. Sacré personnage !

 

6 – Peux-tu nous raconter un peu ton parcours ? Comment t’est venue l’envie d’écrire ? Et comment as-tu rencontré ta maison d’édition ?

Mon parcours est …éclectique lui aussi !! J’ai fait des études d’histoire de l’art à l’Ecole du Louvre. Pendant plusieurs années, j’ai travaillé en musée et donné des conférences. Ensuite, j’ai tenu un hôtel restaurant. Et enfin, je suis devenue diététicienne et herbaliste.

Je crois que l’envie d’écrire a toujours été là. Mon stylo s’est bloqué pendant une longue période, mais depuis qu’il est revenu, je ne sais même plus comment c’est de vivre sans écrire.

 

J’ai rencontré ma maison d’édition en participant à un concours sur une plateforme d’auteurs où j’étais très active. Mon texte a plu, et ils m’ont donné ma chance. C’était L’Autre Chemin, bien sûr !

 

Ah ah, "L'autre chemin" ! Du coup, si le texte leur a plu, ça explique le coup de que j'ai eu pour ce roman. Super, j'ai vraiment bon goût littérairement parlant wink

 

 

7 – Pour les personnes qui hésitent à se lancer et avec ton expérience, quels conseils donnerais-tu ?

La première expérience, c’est d’écrire. D’y prendre du plaisir pour soi, d’aimer le faire. Ensuite, de chercher à partager. Les plateformes d’auteurs sont très enrichissantes. Elles permettent d’avoir des avis sur notre écriture, mais également de prendre l’habitude de lire les textes des « collègues » avec un œil plus critique. C’est un excellent exercice pour son propre travail, et savoir que des lecteurs nous suivent est une motivation puissante. Les beta lecteurs sont essentiels, parce qu’ils nous poussent à porter un autre regard sur nos mots, et leurs idées peuvent donner de belles impulsions à l’intrigue.

 

Un autre conseil ? Laisser reposer son texte après le point final ! Les personnages nous habitent tellement que l’on perd tout recul, la relation est presque fusionnelle. Alors une fois l’histoire terminée, mettre le livre dans un tiroir et l’oublier. Carrément. Suffisamment longtemps pour qu’en le ressortant, on puisse se dire « oh ! j’ai écris ça ? J’avais complètement zappé ! ». C’est à ce moment que l’on peut avoir un regard critique sur son texte. Mais je n’invente rien, Stephen King a écrit un excellent ouvrage sur les conseils à donner à un auteur, je vous le recommande !

 

8 – As-tu un rituel d’écriture et quel est, pour toi, le moment le plus propice pour écrire ?

Je n’ai pas de rituel d’écriture. Ou plutôt, il change à chaque histoire. Sur le manuscrit que j’écris en ce moment, je n’arrive à avancer qu’au stylo ! Tu imagines, Mille Livres, le boulot ?? Tout écrire à la main, ensuite tout taper à l’ordinateur, relire, corriger… Mais je ne sais pas pourquoi, ce livre-là ne veut sortir qu’à la main. Alors comme ce sont les mots qui décident, j’obéis.

 

Quel boulot effectivement ! On écrit moins vite à la main que ce qu'on peut taper sur son ordi. Un peu plus de toi dans ce roman et l'histoire aura une toute autre saveur. Ca ne peut qu'en être meilleur !

 

Avant, j’adorais écrire la nuit. Mais avec l’âge (hé oui, déjà ^^), je ne tiens plus la route au réveil si j’écris trop tard. Du coup maintenant, je peux écrire à n’importe quel moment. Mais je garde une préférence pour la fin de la journée, quand les lutins sont couchés, que la maison est calme et que j’ai rempli tous mes devoirs de la journée. Là, mon esprit est suffisamment libre pour se perdre dans l’imaginaire. Mais il m’arrive d’écrire avec des écouteurs, la musique très fort pour m’isoler du monde extérieur.

 

Musique, musique ! Là ça m'intéresse, tu en as dit trop ou pas assez surprised Peut-être es-tu de ces auteures qui mettent leurs playlists dans leurs romans et qui les partagent ensuite sur Spotify ? J'adore ça.  Affaire à suivre !

 

9 – Que représente l’écriture pour toi ? As-tu peur de la panne de l’écrivain ?

C’est une partie de moi, de ce que je suis et de ma façon d’être au monde. J’ai eu peur de la panne de l’écrivain, c’était même une phobie. Mais plus maintenant. A partir du moment où je sais que cela fait partie de moi, je n’ai plus peur. Je ne peux pas perdre un bras, ou une jambe. Donc je ne peux pas perdre l’écriture. Par contre, j’accepte que par périodes, je n’ai rien à dire ni à raconter. J’appelle ces moments les périodes de remplissage. On donne beaucoup de soi, de ses pensées et de ses émotions en écrivant un livre. Alors régulièrement, il faut remplacer tout ce que l’on versé dans les mots pour les régénérer.

  

Maintenant parlons un peu de tes deux livres « L’autre chemin » et « Les délices d’Eve »

 

10 – Comment t’est venue l’idée de l’univers de chacun de ces romans ?

Pour « L’autre chemin » : à la lecture de ce roman, j’ai ressenti comme une implication très forte et très personnelle. Peux-tu nous en dire un peu plus à ce sujet ?

 

L’Autre Chemin, j’étais à une phase de carrefour dans ma vie. Je devais faire des choix importants, qui allait conditionner les années à venir. Alors cette question de chercher un autre chemin me tenait particulièrement à cœur. Parfois écrire est une façon de déplacer le problème que l’on rencontre. On le redessine sur un autre terrain, et cela nous permet de mieux voir les tenants et les aboutissants, et donc de faire son choix. Mais ce sont des réflexions a posteriori, pas du tout un mécanisme conscient. Tu as donc tout à fait raison, Mille Livres, il y a une implication très forte dans ce roman.

 

 Pour « Les délices d’Eve » : pâtissière ou pas pâtissière ?

Ah ah ! Pâtissière bien sûr !! Pour le plus grand plaisir de mes lutins d’ailleurs ! Je suis réellement très gourmande, et mange beaucoup de douceurs, ce qui est une hérésie pour une diététicienne. Mais c’est étrange, quand c’est fait maison, et qu’en plus c’est un moment de partage avec des petits bonhommes qui apprennent à cuisiner, cela pèse beaucoup moins sur la conscience ^^

 

Et depuis quand la diététique interdit d'être gourmande ? Si c'est assumé et fait avec modération, où est le problème ? wink

 

 11 – Est-ce que l’un ou l’autre de ces romans t’a demandé un travail de recherches approfondi pour offrir un univers bien réel à tes lectrices ?

En réalité, peu. L’autre Chemin parle de nature, de plantes. Ma formation d’herbaliste m’a appris tout dont j’avais besoin. Je n’ai fait de recherches que pour les significations des plantes, ce fameux langage des fleurs. Et pour les Délices d’Eve, aucune recherche. Ma formation de diététicienne m’a donné les compétences techniques, mon expérience en restauration la connaissance de l’ambiance, des difficultés et de l’énergie propres à ce métier.

 

wink Ah le langage des fleurs ! J'ai vraiment adoré cette caractéristique de ton roman. J'ai trouvé ça tellement poétique, romantique et très instructif. Comme quoi, il faut toujours faire attention à la signification d'une fleur avant de l'offrir !

 

Mais cela dit, je passe en fait mon temps à chercher. Je crois que je suis une collectionneuse d’informations, et que celles-ci constituent ce « remplissage » dont je parlais. En général, je fais des recherches sur un sujet qui m’intéresse, et écrire une histoire est ma façon de m’approprier ce que j’ai appris. Et puis encore une fois, il n’y a pas de règles ! Le manuscrit sur lequel je travaille en ce moment me demande beaucoup de recherches sur le terrain.

 

 

12 – Concernant « L’autre chemin » et le cadre magnifique d’une partie du roman : le Sri Lanka. Y es-tu déjà allée ou est-ce un rêve ? Si oui, peux-tu nous faire partager un peu de ton expérience de vie là-bas ?

J’y suis allée, merci ma vie pour ce beau cadeau !!! Tous les sites décrits, je les ai visités. En fait, la seule invention par rapport à mon voyage (excepté Samuel, hélas ^^), c’est le voyage en bus qu’Angel fait seule à la fin pour retrouver Samuel. Mon expérience là-bas ? J’ai tant de détails qui me reviennent que je ne sais pas par lequel commencer. J’ai mis dans mon roman tout ce que je pouvais. Ce que je retiens avant tout, c’est générosité, bienveillance et beauté. Trois choses fragiles et rares.

 

Samuel va rester le grand regret de toutes les lectrices de ce livre ; moi la première undecided

 

13 – Entre ces deux romans, as-tu vu évoluer ton écriture ? As-tu écris différemment le second ?

Oui, je crois que chaque roman apprend quelque chose. Et le travail avec Marie de la collection Emoi m’aide également à mûrir mon écriture. Elle me taquine sur mes tics de langage qui sont différents à chaque livre, je ne sais pas pourquoi ^^ C’est une collaboration très enrichissante. Donc pour chaque nouvelle histoire, je fais des progrès dans un domaine, et dérègle autre chose qui allait très bien avant ! Pour celui en cours de correction, j’ai fait une fixation sur les virgules, va savoir pourquoi, alors que jusque-là je les avais toujours placées instinctivement ! Mais l’écriture est un travail. Alors comme dans tous domaines, plus on écrit, plus on progresse.

 

14 – Comment as-tu vécu l’accueil du public pour « Les délices d’Eve » qui est le plus récent et le plus connu ?

L’accueil du public, c’est d’abord un immense trac ! Avant les premières chroniques, en relisant mon livre, je ne vois que ses défauts ! Je n’ai qu’une envie, c’est de le remballer pour le retravailler en profondeur. Et puis les premières chroniques arrivent, et c’est comme une douche en pleine canicule. Je recommence à respirer, et je me dis que j’ai réussi à transmettre les émotions que je voulais. C’est la récompense ultime.

 

Ecrire des chroniques ne représente pas le même investissement que d'écrire un livre. Mais je te rassure, le sentiment d'une chroniqueuse, qui fait ça consciencieusement, est le même que celui que tu décris.

 

 

15 – Comment expliques-tu son joli succès ? Et pourquoi, selon toi, « L’autre chemin » commence seulement à être découvert ?

Je ne l’explique pas, je savoure !!! En fait, j’ai tellement de fois pleuré, ri ou été émue par un livre, que parvenir à faire la même chose auprès de mes lectrices m’étonne. Je ne m’en pensais pas capable ! Si j’en crois les retours que les lectrices m’ont donné, elles aiment ma plume, et mes personnages authentiques. Et le terme de « fraîcheur » revient souvent, alors j’imagine que c’est ma marque de fabrique : j’en suis très touchée.

L’Autre Chemin est mon premier livre. Il sort tellement de romances de très belle qualité qu’il faut du temps pour se faire connaître, trouver sa place et son public. Mais certaines lectrices l’ont lu après avoir découvert les Délices, et m’ont envoyé des messages pour me dire qu’elles l’avaient aimé. Alors, il a encore toute la vie devant lui !

 

Longue vie à "L'autre chemin" et surtout, enfin une version papier. Il serait magnifique avec les autres dans ma bibliothèque laughing

 

16 – Comment vis-tu la pré-sortie d’une de tes histoires ?

Le moment où le texte part chez l’éditeur est assez semblable à la naissance d’un enfant. Une fois que le cordon ombilical est coupé, il devient un être autonome, indépendant, qui construira sa vie. Je ne peux que l’accompagner. Mais c’est parfois douloureux, de laisser partir un enfant. Une fois entre les mains de l’éditeur, des lectrices, il ne m’appartient plus. Alors c’est un petit deuil à faire. Une fois encore, comme avec un enfant, le premier jour de nounou ou de maternelle. On accepte de le laisser partir, lâcher notre main, parce que même si ça fait un pincement au cœur, on sait que c’est pour qu’il grandisse et s’épanouisse.

Du coup en général, je me débrouille pendant la pré-sortie pour être plongée dans autre chose. Une nouvelle histoire, un autre projet …

 

17 – Es-tu sensible à la critique littéraire (bonne ou mauvaise) ?

Bien évidemment !!! Les critiques littéraires émeuvent toujours. Les bonnes font monter les larmes aux yeux, on se sent entendu, compris, et cela donne l’énergie pour continuer. Les mauvaises sont indispensables aussi. Elles permettent de s’améliorer. Un exemple tout simple : dans l’Autre Chemin, j’ai bêtement oublié de signaler les protections lors des rapports sexuels. Une lectrice m’en a fait la remarque. J’étais atterrée ! Comment ai-je pu oublier un truc pareil ??? Je ne l’oublierai plus jamais !! Je rejoins exactement l’avis des chroniqueuses : que l’avis soit positif ou négatif, ce qui fait la qualité d’une chronique, ce sont les explications qui sont données. Alors bien sûr, une critique négative fait mal, mais elle a son rôle à jouer.

 

En Mai 2017, tu as été l’une des auteures invitées au Festival du Roman Féminin à Paris.

 

 18 Etait-ce la première fois, un tel évènement ? Comment as-tu vécu cette expérience d’une rencontre avec le public ?

Oui, première fois, le baptême du feu ! C’était… impressionnant !! J’écris. Pour cela, j’avoue que je réfléchis beaucoup plus aux sentiments de mes personnages, aux émotions et mécanismes psychologiques que je veux développer, qu’à la portée de mon écriture. Le Festival, par toutes les conférences, m’a un peu sortie de ma bulle. J’ai notamment été très intéressée par le thème romance et féminisme. Quant au public… c’est quelque chose d’angoissant. Je suis un peu solitaire, alors je ne savais pas comment gérer ça. Pour les conférences, j’ai puisé dans mon expérience de guide en musée. Et j’ai choisi de voir chaque personne qui s’approchait de moi non pas comme un Public, intimidant, mais comme une personne avec laquelle j’avais au moins ce point commun, l’amour de la lecture. Cela m’a permis de faire de très belles rencontres.

 

Ce fut un très bon moment ! Et tu es une des premières auteures que je suis allée rencontrer. Je m'en souviens comme si c'était hier. Très beau souvenir pour ma part kiss

 

19 – Depuis, tu as pu participer à d’autres séances de dédicaces. Quel est ton ressenti à chaque fois ?

L’émotion, le plaisir, l’étonnement. Et cette sensation de m’enrichir à chaque fois par toutes ces rencontres, et les questions, comme celles que tu me poses, qui me poussent à réfléchir sur ce que je fais, comment et pourquoi. A donner du sens à cette partie de moi qu’est l’écriture, en fait.

 

20 – Pour terminer, peux-tu nous confier en quelques mots (sans en trop en dévoiler) si tu travailles sur un prochain projet ? Aurons-nous le plaisir de te retrouver prochainement avec un nouveau titre ?

Sans dévoiler le cœur du projet, je peux te dire entre nous que mon prochain manuscrit est chez l’éditeur, et que le contrat est signé. Je laisse donc à la Collection Emoi le privilège d’annoncer le calendrier. Je te dirai juste que c’est un projet que j’aime particulièrement, et que j’y ai mis tout mon cœur. Enfin… encore plus que d’habitude ! J’espère qu’il saura te surprendre et te charmer.

 

En voilà une excellente nouvelle !

Je l'attends avec impatience et le découvrirais dès qu'il sera disponible. Et bien entendu, tu connaîtras mon ressenti embarassed

 

 

  Merci énormément Emilie d’avoir eu la gentillesse de m’accorder un peu de ton précieux temps. Je te souhaite le meilleur à venir et pour  avoir chroniqué tes deux livres, je ne peux que conseiller aux lectrices qui ne te connaissent pas encore, de découvrir ta belle plume.

 


21/10/2017
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